Dirty sexy money
2007-2008
Nick George est un talentueux avocat de la ville de New York. Suite à la mort douteuse de son père, il hérite du cabinet de ce dernier et plus particulièrement des Darling. Les Darling sont une famille opulente qui règnent d’une main de maître sur la Big Apple. Enclins aux abus et aux affaires suspectes, ils se doivent d’avoir le meilleur des avocats. Ayant un passé en commun avec cette famille, Nick relève le défi et se retrouve sur les traces de son père pour le meilleur et surtout pour le pire avec les Darling...
Informations sur Dirty sexy money
- Nom original de la série: Dirty sexy money
- Créateur: Craig Wright
- Dates: 2007-2008
- Genre: Drame
- Pays de production: États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale: ABC
- Chaîne(s) de diffusion française: Canal +, TF1
- Nombre de saison(s): 2
- Nombre d'épisodes: 23
- Durée: 42 minutes
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Critique:
Personnellement, je me suis jeté sur cette série les yeux fermés dès que j’ai vu la composition du casting. Le simple nom de Peter Krause m’aurait suffit. Après m’avoir séduit et entièrement conquis dans son rôle de Nate Fisher dans la merveilleuse série Six feet under, je tenais tout particulièrement à suivre les traces de cet acteur. Le reste du casting est pas mal non plus avec entre autres Donald Sutherland, un grand (tant par la taille que par le jeu d’acteur) comédien qui n’est plus à présenter, William Baldwin, Blair Underwood, Zoe McLellan, Lucy Liu, Samaire Armstrong... bref que de beaux noms du petit et du grand écran.
Et pourtant, la série s’est vite essoufflée, comme quoi le casting ne fait pas tout. Le travail des scénaristes est très important et ici, ils n’ont pas su décoller et nous offrir quelque chose de différent de ce qu’on avait déjà pu voir ici et là. En effet, ces dernières années, des séries telles que Desperate housewives ou Ugly Betty ont apporté de l’eau au moulin dans le genre des dramédies. Dirty sexy money, quant à elle, s’est calquée sur ces dernières tout en empruntant au soap, version un peu plus trash. Donc au final, rien de très novateur, ça se suit sans pour autant transcender le téléspectateur.
Dans le monde des affaires douteuses, de la manipulation et d’un machiavélisme exacerbé, Dirty sexy money aurait mieux fait de s’inspirer de Profit qui avait su révolutionner le genre quelques années plus tôt. Pour cela, il fallait oublier l’aspect comédie, virer le personnage de Jeremy Darling (Seth Gabel) qui n’est qu’un boulet en puissance, et s’orienter vers des affaires politiques, financières encore plus tordues et malsaines. Une série qui n’aurait alors pas eu sa place sur ABC, peut-être plus sur une HBO ou une FX.
En résumé, Dirty sexy money est une série décevante malgré des acteurs et des actrices (petit bémol pour Lucy Liu qui semble jouer de la même manière chacun de ses rôles) de qualité. A regarder si tu ne sais pas quoi faire et si comme moi tu es un fan de Peter Krause.
- Bande originale:
Media
Chewy
Mes 5 séries incontournables :
Six feet under, Breaking Bad, Buffy contre les vampires, The Office, Les Soprano.