Generation kill
2008-2008
En Irak, la guerre bat son plein. Evan Wright, un journaliste pour le magazine Rolling Stone, suit les missions du Premier Bataillon de Reconnaissance des Marines durant 40 jours. Il vit avec eux les joies, les peines, les moments difficiles, les galères et les pertes amies et ennemies. Le conflit irakien vu de l’intérieur ne vous laissera pas insensible.
Informations sur Generation kill
- Nom original de la série: Generation kill
- Créateur: David Simon Ed Burns
- Dates: 2008-2008
- Genre: Drame Guerre
- Pays de production: États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale: HBO
- Chaîne(s) de diffusion française: OCS Max, AB1, NT1
- Nombre de saison(s): 1
- Nombre d'épisodes: 7
- Durée: 60 minutes
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Critique:
Il est difficile de juger le travail que des réalisateurs et des scénaristes font lorsqu’il s’agit du thème délicat qu’est celui de la guerre. Il serait également trop complaisant d’aduler le travail de ceux-ci car ils ont traité d’un drame qui touche notre monde. Ce postulat dichotomique s’appuie parfaitement sur ce que j’ai pu ressentir en regardant l’intégralité de Generation kill.
En effet, j’ai à la fois aimé la série pour traiter remarquablement d’un sujet aussi délicat que ce conflit irakien version 2003 et à l’inverse j’ai détesté la série pour sa facilité à entrer dans le scabreux et le politiquement incorrect.
Le ton grossier à la limite du primitif ne m’a pas choqué mais il m’a plutôt déçu. Les premiers épisodes se focalisent sur ces personnages hauts en couleur en en faisant des personnages exécrables. Certes ils sont loin de leur famille et de leurs amis, et ils évoluent dans un monde chaotique où la mort les attend à chaque virage entreprit par leur humvee. Pour autant, je trouve qu’il aurait été préférable d’éviter de tomber dans cette facilité qui pour le coup sert habilement HBO en offrant à la fois sexe et violence.
Ce constat n’est heureusement pas ce qu’il faut retenir en sortant du visionnage des 7 épisodes de la série. Il y a bel et bien un discours derrière tout ça et c’est au fil des épisodes que l’on découvre le véritable intérêt du show. À force de passer du temps avec ces militaires, on finit évidemment par s’attacher à eux et à déceler que ces petits cons du début sont des êtres humains qui sont dotés d’une intelligence parfois pas si éphémère que cela. Bien entendu on a les bonnes caricatures avec les demeurés du fin fond du Texas qui ne comprennent rien à la vie.
En plaçant cela dans un contexte feuilletonesque, il est difficile de ne pas rire. Pourtant le rire se transforme très vite en consternation lorsque ces mêmes gros bourrins se mettent à faire du chiffre, tuer un maximum de personnes que ce soit des militaires, des civils ou des animaux. La tragédie du conflit de guerre est bel et bien présente et elle nous frappe de plein fouet à plusieurs reprises. Je tire mon chapeau à la scène finale où tous les membres du Bataillon se retrouvent autour d’une vidéo retraçant ce qu’ils ont vécu lors de leur périple. A la fois touchant et révélateur de ce drame qui frappe l’Irak depuis bien trop longtemps. Les acteurs ont également leur part belle à cette fin toute en émotion.
Au final, Generation kill est une bonne série qui a su au fil des épisodes me convaincre, me toucher et me plaire. Je la conseille vivement aux fans de fictions en rapport avec le thème de la guerre et notamment à ceux qui ont pu apprécier le génialissime Full metal jacket de Stanley Kubrick. Une touche de sincérité que j’ai pu retrouver dans ces deux fictions même si pour Generation kill j’ai eu plus de difficultés à rentrer dedans.
A noter que la mini-série a été adaptée pour HBO par David Simon et Ed Burns (Sur écoute), deux noms qui suffiront à certains pour se lancer les yeux fermés dans Generation kill.
- Bande originale:
Media
Chewy
Mes 5 séries incontournables :
Six feet under, Breaking Bad, Buffy contre les vampires, The Office, Les Soprano.