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- La force de la série réside dans son casting avec des grands noms de la comédie britannique : Mark Heap (Friday Night Dinner), Tamsin Greig (Episodes, Black Books), Michelle Gomez (Doctor Who)...

- Le casting sert à merveille des personnages hauts en couleur : Alan le pervers obsessionnel, Joanna la nympho, Sue la détraquée, Caroline la romantique, Guy le macho...

- Des personnages qui semblent caricaturaux de prime abord. Mais grâce à une écriture fine, on découvre que chacun recèle sa petite part de fragilité qui nous pousse à les aimer.

- La série est drôle. Il faut apprécier l'humour anglais car elle ne lésine pas sur le burlesque, le WTF et autres facéties complètement barrées qu'aiment à nous offrir nos amis d'outre-Manche.

- Elle mérite quelques épisodes avant d'entrer pleinement dans son délire. De par un humour quasi-cinglé et un montage des épisodes survolté, les 2 ou 3 premiers épisodes peuvent dérouter.

- L'humour s'entremêle à des histoires plus dramatiques lorsqu'elle aborde des sujets comme l'amour, la mort, la maladie.

- Green Wing est une série médicale, mais rien à voir avec des séries comme Urgences ou Grey's Anatomy. L'hôpital n'est qu'un prétexte pour mettre en avant des personnages loufoques.

- Dans la lignée de Black Books ou The Office (UK).

En résumé, Green Wing est une série hilarante qui n'hésite pas à te prendre par la main et à te secouer dans tous les sens. Elle arrive à te faire apprécier tous ces énergumènes tout en offrant une certaine normalité dans sa folie quotidienne.

- Gros point fort de The Sister est la présence de l'excellent Russell Tovey vu notammant dans Being Human, Him & Her et Years and Years. Le comédien est toujours aussi bon et nous livre une nouvelle fois une parfaite interprétation.

- Le reste du casting ne brille pas par son talent. Amrita Acharia qui incarne Holly, la femme de Nathan passe encore. Mais Bertie Carvel, aka Bob, est aussi charismatique qu'un bâtonnet de surimi. Dommage car son rôle est important dans l'intrigue. Et pour un méchant, il ne l'est pas vraiment...

- Je ne connais pas le bouquin et je ne sais pas quelle place y tient le fantastique. Dans la série, le fantastique se cherche. Les passages où apparitions et autres fantômes sont présents n'apportent pas grand chose au récit et sont amenés de manière assez maladroite. Exprimer le malaise et la peur de Nathan de cette façon n'a aucun intérêt et alourdit le propos.

- La série s'essaye au jeu du suspens avec pas mal de réussite.

Dans l'ensemble, The Sister ne s'en sort pas trop mal et c'est clairement grâce à la présence de Russell Tovey. Il offre à son personnage une réelle profondeur. On sent que Nathan est rongé par sa culpabilité et qu'il n'est en aucun cas une personne mauvaise. L'intérêt de la série réside alors uniquement dans ce personnage. Heureusement qu'il s'agit d'une mini-série avec seulement 4 épisodes car plus d'épisodes aurait été dommageable pour la série.

Broadchurch est un drame policier diffusée en 2013 sur la chaîne britannique ITV.

- Le premier point fort de la série : son casting. David Tennant, le plus célèbre des Docteur dans Doctor Who, démontre avec talent sa capacité à s'adapter à des rôles bien différents. Le reste du casting est aussi de très bonne facture avec Olivia Colman (The Crown, Fleabag), Jodie Whittaker (Doctor Who) et Andrew Buchan (The Fixer).

- Broadchurch n'invente rien avec cette histoire de gamin retrouvé mort dans une petite communauté, d'autres séries ont abordé le sujet avec plus ou moins de réussite (The Killing, Twin Peaks, Top of the Lake, The Missing, The Bay, Glue...). Mais le drame que dépeint la série ne peut laisser insensible.

- La force de la série réside dans son traitement de la question du deuil. On accompagne, durant les 3 saisons qui composent la série, la famille Latimer dans le drame qui les frappé.

- Pas convaincu par la révélation du meurtrier et de ses motivations à la fin de la saison 1. Heureusement, le procès de la saison 2 est palpitant à suivre et nous permet d'accompagner, jusqu'à la fin de la série, Mark Latimer. Mark perd pied au fil des épisodes, on l'accompagne dans son deuil, ses incertitudes, sa colère et sa profonde tristesse.

En résumé, Broadchurch est une bonne série qui aurait pu s'arrêter à sa première saison. La suite permet toutefois de découvrir un peu plus chaque personnage et de comprendre leurs personnalités.