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Basra, sud de l’Irak en 2003, Mike et son équipe se préparent à attaquer un immeuble qui est aux mains des irakiens. Une fois sur place, ils sont piégés par une bombe qui explose et blesse une partie des hommes ainsi qu’une fillette qui était sur les lieux. Deux mois plus tard, en juin 2003, Mike et ses hommes reviennent au pays avec leur conscience et le poids des actes qu’ils ont commis sur place...

Informations sur

  • Nom original de la série Occupation
  • Créateur Peter Bowker
  • Dates 2009-2009
  • Genre Drame Guerre
  • Pays de production Roayume Uni
  • Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
  • Chaîne(s) de diffusion française Arte
  • Nombre de saison(s) 1
  • Nombre d'épisodes 3
  • Durée 60 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    Generation Kill, Over There, The Pacific, Band of Brothers...

  • Critique

     

    Depuis 2005, les séries ayant pour thème la guerre en Irak ont fleuri sur nos écrans de télévision. L’actualité étant ce qu’elle est, il est d’une logique implacable de voir les fictions s’intéresser de près aux événements internationaux. Il faut dire que la guerre en Irak a fait couler beaucoup d’encre et a suscité de nombreuses discordes idéologiques, politiques et religieuses. Ce ne sont pas les points de vue qui manquent et il y a tellement de choses à raconter que développer une histoire basée sur la réalité historique des faits ou relater une histoire romancée peut se faire assez simplement... encore faut-il avoir un certain talent d’écriture !

    Ainsi, des séries comme Over There, Generation Kill ou encore House of Saddam ont vu le jour. Les deux premières sont centrées sur la vie de soldats américains en Irak, quant à la seconde, elle s’intéresse historiquement  à l’homme politique qu’était Saddam Hussein.

    La guerre en Irak n’est pas un cas particulier. En effet, la seconde guerre mondiale a également été une source d’inspiration pour beaucoup de scénaristes avec des séries comme Frères d’armes (Band of Brothers dans sa version originale), The PacificLes têtes brûlées, Papa Schultz...

    Occupation est une série courte qui en trois épisodes propose de nous présenter la vie de trois soldats anglais suite à leur premier engagement pour se rendre en Irak. La série aborde le sujet de la guerre à travers deux angles :

    • - Le premier est le moment où les soldats se retrouvent sur le front. Ils sont soldats, ils ont peur, ils découvrent une population qui a souvent autant peur qu’eux et font face à la mort quotidiennement.
    • - Le second angle d’attaque de la série, et à mon goût le plus intéressant, est de s’attacher à présenter les soldats une fois qu’ils sont rentrés chez eux et qu’ils doivent affronter leur quotidien. Le terme d’affrontement n’est pas anodin car le retour à la maison est loin d’être évident. La guerre a chamboulé leur existence et c’est une fois face à leur ancienne vie que les soldats vont devenir des âmes errantes sans but et sans vie. La guerre a se pouvoir d’annihiler chaque homme.


    Occupation
    est en cela une série très prenante. En seulement trois épisodes elle réussit à toucher de plein fouet les téléspectateurs. Il faut dire que les acteurs servent à merveille la série. Une mention spéciale à James Nesbitt qui nous éblouit une nouvelle fois après avoir été parfait dans la mini-série Jekyll, adaptation libre et moderne du roman de Robert Louis Stevenson, Docteur Jekyll et Mister Hyde.

    james nesbittJames Nesbitt

    Si tu affectionnes les fictions s’intéressant à la guerre, sois curieux et regarde Occupation, tu ne le regretteras pas !

Publié dans Antre de la Crypte

Le vol 815 de la Oceanic Airlines s'écrase en plein milieu des îles du Pacifique. Les survivants du crash doivent à présent vivre ensemble et survivre sur cette île qui semble inhabitées, mais qui recèle de nombreux secrets...

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Publié dans Antre de la Crypte

Un coup monté conduit Lincoln Burrows, un petit brigand, en prison. Michael Scofield, son frère, un génie est le seul à pouvoir lui venir en aide. Convaincu de l'innocence de son frèr, il décide de faire tout son possible pour le faire sortir de prison et rendre ainsi la liberté à Lincoln. Il est alors loin de se douter qu'une véritable conspiration se joue sous ses yeux... Revival de Prison Break en 2017.

Informations sur

Publié dans Antre de la Crypte

Jeff doit retourner sur les bancs de l'université lorsque son diplôme d'avocat lui est retiré. Il s'inscrit alors dans le Community College de Greendale. Sur place, il rencontre Annie, Brita, Abed, Troy, Shirley et Pierce. Ensemble ils vont vivre leurs meilleurs années d'études et très certainement leurs plus loufoques...

Informations sur

  • Nom original de la série Community
  • Créateur Dan Harmon
  • Dates 2009-2015
  • Genre Comédie
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale NBC,  Yahoo!
  • Chaîne(s) de diffusion française Numéro 23
  • Nombre de saison(s) 6
  • Nombre d'épisodes 110
  • Durée 22 minutes
  • Bande originale
Publié dans Antre de la Crypte

Ned est un jeune pâtissier comme les autres... comme les autres ? Pas exactement. Ned a le don de pouvoir redonner la vie à un être vivant d'un simple toucher. Cependant, ce merveilleux don est accompagné d’un revers. En ramenant à la vie un être vivant plus d’une minute, un autre être vivant perdra à son tour la vie. Et s’il a le malheur de toucher à nouveau un être qu’il a ramené à la vie, ce dernier mourra à jamais. Ainsi, tout en maniant avec subtilité son pouvoir divin, Ned aide son ami détective privé, Emerson Cod, à résoudre des affaires criminelles. Mais le jour où Ned ressuscite son amour d’enfance, Chuck, tout se complique car s’il a le malheur de la toucher à nouveau, ce sera à jamais qu’elle partira de sa vie...

Informations sur

  • Nom original de la série Pushing Daisies
  • Créateur Bryan Fuller
  • Dates 2007-2009
  • Genre Drame Fantastique Comédie
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale ABC
  • Chaîne(s) de diffusion française Canal +,  NRJ12
  • Nombre de saison(s) 2
  • Nombre d'épisodes 22
  • Durée 42 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    Wonderfalls, Dead like meThe Good Place, Le monde de Joan, Drop Dead Diva...

  • Critique

     

    Aujourd’hui, la Cryptoseries te propose la recette pour concocter une bonne petite série colorée, enivrante et rafraîchissante. Surtout, suis bien le procédé si tu souhaites un jour te lancer dans la création d’une œuvre télévisuelle sympathique et de qualité.

    Recette : série télévisée enrobée de magie sur son lit de délicatesse et sa sauce de jovialité

    250 gr de Tim Burton. Ne laisse rien de côté, prends l’univers coloré de Mars Attacks! et de Edouard aux mains d’argent, prenez l’histoire de Big fish et ses univers déjantés, et n’oublie pas Pee Wee big adventures pour son imaginaire décousu.

    100 gr de Jean-Pierre Jeunet en prenant soin de séparer Le fabuleux destin d’Amélie Poulain du reste de sa filmographie. Non pas que le reste soit à jeter mais ce film est la partie la plus savoureuse.

    Saupoudre de Tideland de Terry Gilliam. Attention lors de cette opération : vas-y avec parcimonie. Seules les parties imaginaires et colorées sont à prendre en compte.

    A présent, il convient d’ajouter des comédiens et des comédiennes de qualité. Pour cela, ne les prends pas trop mûres, choisis-les avec attention et n’hésite pas à les tâter, les sentir et les tester. Il te faut des acteurs au faciès reconnaissable qui laisseront une image impérissable aux yeux des téléspectateurs. Par exemple, rien de tel qu’un Chi McBride (Emerson Cod) avec sa bouille bien ronde et ses mimiques bien reconnaissables. Ou pourquoi pas un Lee Pace (Ned) et sa bouille si sympathique. Ou encore Kristin Chenoweth (Olive), petite par la taille mais savoureuse à regarder et à entendre avec sa voix si particulière. Et bien entendu, la cerise sur le gâteau avec la délicieuse Anna Friel (Chuck) qui sera te ravir les yeux durant de nombreux épisodes.

    anna frielAnna Friel, aka Chuck

    Pour finir, il ne faut surtout pas oublier l’ingrédient qui liera le tout et permettra à votre série d’exister en tant que telle. Ajoute donc quelques gouttes de Bryan Fuller. Cet aromate s’est marié à merveille dans des programmes comme Dead Like Me ou Wonderfalls qui malgré le peu d’épisodes qu’elles possèdent sont restées pour beaucoup des séries cultes.

    Une fois tous ces ingrédients ajoutés, mélange le tout vigoureusement, laisse reposer quelques heures et mets au four 42 minutes thermostat 180. Le tour est joué. Tu disposes à présent d’une merveilleuse petite série qui saura te combler de bonne humeur et ravir tes ami·e·s.

Publié dans Antre de la Crypte

Le jour de ses 21 ans, Sam Oliver découvre avec horreur que ses parents ont vendu son âme au Diable. Comme prévu dans le contrat, Sam se retrouve contraint de travailler pour le Malin en devenant son collecteur personnel d’âmes s’étant échappée de l’Enfer. Toute la vie du jeune homme est alors chamboulée. Il doit collecter des âmes tout en assurant son poste de magasinier au Work Bench. C’est avec l’aide de ses complices Ben et Sock qu’il va embrasser sa nouvelle vie...

Informations sur

  • Nom original de la série Reaper
  • Créateur Tara Butters Michele Fazekas
  • Dates 2007-2009
  • Genre Fantastique Comédie
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale The CW
  • Chaîne(s) de diffusion française Canal + Family,  TF6
  • Nombre de saison(s) 2
  • Nombre d'épisodes 31
  • Durée 42 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    Buffy contre les vampires, Hex la malédiction, Supernatural, Deadbeat...

  • Critique

     

    Reaper est l’archétype de la petite série sympathique qui, sans être des plus passionnantes et des plus qualitatives, reste agréable à suivre.

    C’est bien beau tout ça, mais tu pourrais très bien me dire : "Pourquoi perdre son temps avec une série dont on sait pertinemment que la qualité n’est pas au rendez-vous ?". Et je te rétorquerai : "C’est ma foi une très bonne question !". Alors développons...

    Reaper a quelques qualités. Tout d’abord son scénario qui est assez original. Les parents de Sam Oliver méritent quelques applaudissements et le diplôme des plus mauvais parents de la Terre. Quelle idée de vendre l’âme de son enfant chéri, du fruit de ses entrailles, au Diable ?

    Le Diable, parlons-en d’ailleurs. Dans la série, le Malin est incarné par l’excellent Ray Wise qui incarnait Leland Palmer dans la série culte de David Lynch, Twin Peaks. Le comédien est très bon dans le rôle du Diable et donne une certaine saveur aux nombreux échanges entre Sam et le Démon qui parsèment la série.

    Dans les autres points positifs de la série, on peut également noter l’humour. Reaper est agrémentée de passages très drôles. Ils prennent généralement vie lorsque le personnage de Sock, interprété par Tyler Labine, est dans les parages. Les scènes dans le Work Bench, lieu où travaillent Sam et ses amis, sont assez délectables tant la petite bande passe son temps à glander et à faire des âneries pour passer le temps et surtout ne pas travailler. Pour les fans de la série Chuck, l’ambiance du Work Bench est similaire à celle du Buy More.

    Quelques qualités qui donnent à la série une certaine saveur et une envie de poursuivre l’aventure avec Sam et sa petite bande de chasseurs de démons.

    Mais voilà, Reaper n’est pas une série dont on se souviendra dans quelques années. Le tout est sympa à suivre mais il n’y a rien de marquant, rien qui ne laissera de souvenirs impérissables tels que des chefs d’œuvres télévisuels comme Le Prisonnier, Six pieds sous terre ou encore Les Soprano auront pu laisser derrière elles.

    Le scénario de la série est ce qu’il est. Il ne cherche pas à philosopher sur un thème précis ou se creuser les méninges sur tel ou tel sujet. On prend pour argent comptant ce que la série nous donne à voir. On découvre la nouvelle vie de Sam et on le suit dans ses batailles qu’il livre contre le Mal. En attendant, ce pauvre Sam se retrouve avec le poids du monde sur les épaules. Sans lui, notre Terre serait infestée par des démons plus malveillants les uns que les autres. Alors, derrière tout ça, se cache le destin gâché d’un jeune homme, qui doit vivre à présent avec la peur de mourir, la crainte de voir ses amis périr également, de voir son monde se déchirer et en être le responsable. Ce jeune homme devenu héros est-il une représentation de chacun d’entre nous ? Et si Sam Oliver était ton voisin, ton frère, ton petit ami, ton professeur, ton amant, ton curé, ton rabbin, ton boulanger... bref et Si Sam Oliver était parmi nous ? Penses-y car ce jeune homme, notre sauveur du Malin, a besoin de soutient.

    Cette fin de critique te laisse penseur ? Et bien dis-toi que moi aussi ! Alors ne tergiverse pas sur la qualité ou non de Reaper et laisse lui sa chance car il n’y a que deux petites saisons.

Publié dans Antre de la Crypte

Après s’être battu dans les croisades auprès de son roi, Robin, Comte Huntingdon, rentre enfin au pays. Mais l’Angleterre n’est plus comme il l’avait laissée quelques années plus tôt. Il découvre que le Shérif de Nottingham a pris le pouvoir. Accompagné de son fidèle serviteur et guerrier, Guy de Gisbourne, le Shérif fait régner la terreur sur la population locale. Robin ne peut se résigner à abandonner son ancienne vie et ses familles dans le besoin. Avec ses compagnons de route, Much, Allan, Will et Petit Jean, il va tout faire pour contrecarrer les plans machiavéliques du Shérif et rétablir l’ordre à Nottingham.

Informations sur

  • Nom original de la série Robin hood
  • Créateur Dominic Minghella Foz Allan
  • Dates 2006-2009
  • Genre Drame Aventure
  • Pays de production Royaume Uni
  • Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
  • Chaîne(s) de diffusion française France 4,  Canal +,  6ter
  • Nombre de saison(s) 3
  • Nombre d'épisodes 39
  • Durée 45 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    The Last Kingdom, Merlin, Hercules, Xena la guerrière...

  • Critique

     

    Pour te parler de la série Robin des bois, j’ai décidé de te faire part de mon ressenti et des changements que la série a pu opérer sur mon jugement envers elle durant ses trois saisons.

    Quatre, c’est le nombre de phases que j’ai pu recenser tout au long du visionnage :

    Phase 1 : le doute.

    Je me suis lancé dans le visionnage de cette série par simple curiosité. Ayant entendu parler de la série ici et là sur la Toile, et pas nécessairement via des retours très positifs, je me suis dit que le mieux était de juger par soi-même et donc de découvrir cette série.

    Les premiers épisodes ont été assez laborieux à regarder. Ce n’était pas foncièrement mauvais, mais ce n’était pas non plus très accrocheur. On avait l’impression d’être devant une mauvaise production et les intrigues frôlaient bien souvent le ridicule, tout comme les personnages et notamment les gardes du Shérif. Mais souvenons-nous de notre enfance et des œuvres télévisuelles de l’époque. Dans Zorro par exemple, le Sergent Garcia et ses gardes n’étaient pas des plus malins dans leur genre. Et pourtant, cela nous faisait bien rire et nous passions un agréable moment devant notre écran.

    Pour en revenir à nos moutons, tu l’auras compris, les premiers moments passés avec Robin et sa bande ne m’ont pas véritablement passionné et je doutais vraiment sur ma capacité à poursuivre le visionnage de la série. J’ai toutefois poursuivi l’aventure Robin des bois dans l’optique d’alimenter le site.

    Phase 2 : l’acceptation.

    Et ma foi, j’ai bien fait !

    En effet, cette première saison, sans être d’une qualité exceptionnelle s’est avérée agréable à suivre. J’ai accepté le postulat de départ, à savoir Robin des bois n’est pas une grande série mais elle rempli parfaitement son rôle dans le genre série d’aventure. On retrouve les mêmes ficelles que notre bon vieux Zorro et finalement sans vouloir juger à mal et décortiquer toutes les scènes pour les critiquer, on se retrouve face à un produit intéressant, drôle et sympathique. Mais cela est-il suffisant pour pousser un téléspectateur à regarder la suite de la série et se plonger dans les saisons suivantes ?

    Phase 3 : l’appréciation...

    Il faut dire que le season finale de la saison 1 est accrocheur et il est difficile de ne pas avoir de sympathie pour Robin, Much et le reste de la bande. La fin de saison m’a alors poussé à poursuivre l’aventure. Et ce n’est sans aucun regret.

    La saison 2 de Robin des bois a été du début à la fin de grande qualité. L’intrigue principale est haletante et m’a embarqué dans le visionnage de la saison en quelques jours. Il était difficile de ne pas appuyer sur le bouton de ma télécommande pour enclencher le visionnage de l’épisode suivant. Les nombreux cliffanghers et les mésaventures de notre brigand préféré sont prenantes et m’ont poussé à apprécier pleinement la série. On est loin de l’univers décrit lors de la saison 1. Bien entendu les gardes du Shérif restent fidèles à eux-mêmes, des pantins servant de faire-valoir à Robin et sa troupe, mais les scenarii sont plus recherchés et travaillés.

    La série prend un véritable tournant et le drame prend alors le pas aux genres action et aventure. Ces derniers servent de simple base à la dramaturgie qui se déroule devant nos yeux. Et c’est alors que...

    Phase 4 : ...l’addiction

    La simple appréciation, bien que grandissante, a laissé place rapidement à l’addiction totale au produit Robin des bois version BBC. Je me suis retrouvé embarqué dans cet univers et il m’était difficile d’en réchapper. J’avais une seule envie : connaître quel serait l’issue de la saison 2 et comment se poursuivrait la série ? Je n’ai été en rien déçu.

    Les scénaristes ont gardé jusqu’à la fin de la série le schéma qu’ils avaient enclenché dès la fin de la saison 1 et surtout tout au long de la saison 2. Il faut dire que c’est grandement appréciable de se retrouver face à un produit qui évolue et qui s’améliore avec le temps. Certes on partait de bien bas, mais le principal n’est-il pas d’apprécier les progrès qui ont été réalisés ? Et là, de nombreuses séries feraient bien de s’inspirer du travail fait sur cette série britannique. Car il faudrait bien plus que toutes les mains des fans du remake de Beverly Hills (ils ont osé !) pour les comptabiliser ces séries.

    Bref, Robin des bois a su allier parfaitement tout au long de ses épisodes humour, drame et action. Elle a su se perfectionner avec le temps et offrir aux téléspectateurs une intrigue à la fois sympathique à suivre et savamment orchestrée pour nous faire languir à chaque épisode devant notre écran.

    Un simple conseil si tu tentes l’expérience avec notre ami Robin : ne t'arrêtes pas à quelques épisodes, regardes la première saison dans son intégralité et lances-toi dans la saison 2, tu seras forcément conquis !

Publié dans Antre de la Crypte

A Stars Hollow vivent Lorelai et Rory. La première est âgée d'une trentaine d'années et élève seule sa fille, la seconde. Une relation mère-fille, amicale, complice et parfois compliquée lie ces deux femmes exceptionnelles...

Informations sur

Publié dans Antre de la Crypte

Nathaniel Fisher meurt dans un accident de voiture fauché par un bus. Il laisse, livrés à eux-mêmes, ses trois enfants (Claire, David et Nate) et sa femme Ruth. Ce décès inattendu survient à la veille de Noël. La famille Fisher, comme de nombreuses familles, devait se retrouver pour fêter Noël. La mort brutale du père chamboule alors toute la vie de la famille qui doit réapprendre à se parler et à vivre ensemble. Il laisse également derrière lui son entreprise familiale de pompes funèbres : Fisher and sons. A présent nous allons suivre le quotidien de cette famille en se posant cette question : comment vivre en étant confronté quotidiennement à la mort ?

Informations sur

  • Nom original de la série Six Feet Under
  • Créateur Alan Ball
  • Dates 2001-2005
  • Genre Drame
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale HBO
  • Chaîne(s) de diffusion française Canal+,  France 2,  France 4,  Jimmy
  • Nombre de saison(s) 5
  • Nombre d'épisodes 63
  • Durée 55 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    Huff, Dead Like Me, Les SopranoNurse JackieThis Is UsParenthoodHere and Now...

  • Critique

     

    Six feet under est le chef d'œuvre télévisuel de ces dernières décennies. A ce titre, il est difficile d'entamer une critique sur cette série tant elle est superbe et tellement il y a de choses à dire. Alors c'est parti pour une liste de termes dithyrambiques et tous plus élogieux les uns que les autres.

    Quand la mort nous parle de la vie

    Six feet under est une série télévisée à part. Elle semble être un ovni parmi toutes les séries télévisées américaines présentes sur nos chaînes françaises. Elle porte un regard original sur le quotidien d’une famille de croque-morts. Le thème de la série se retrouve initialement dans son titre, Six pieds sous terre en français.

    La mort est donc le thème principal dans la narration de la série. Elle aborde un sujet simple, commun, faisant partie de la vie et nous offre la possibilité de voir comment la mort est perçue dans nos sociétés. Louis-Vincent Thomas dans son livre La Mort dit :

    "Notre société pourtant mortifère, rejette la mort".

    La question du tabou de la mort est alors présente. Le réalisateur de la série, Alan Ball, corrobore tout à fait cette idée, et précise que : 

    "la mort est un sujet tabou et je me suis demandé qui étaient ces gens qui faisaient quotidiennement face à la mort".

    Ainsi, dans Six feet under, la famille Fisher est confrontée quotidiennement à la mort. Chaque jour, de nouveaux cadavres accompagnés de la famille qu’ils ont laissée, entrent dans leur vie. La mort est représentée sous toutes ses formes, à travers les corps, à travers la maison qui est aussi le lieu de travail ou bien encore la voiture de Claire, une voiture funéraire. La mort est intégrée dans la vie de chaque personnage.

    La série parle de la mort sans tabou. Il est possible de se demander si la mort ne deviendrait pas rassurante par le fait que les personnages la côtoient chaque jour. C’est ce que nous explique Alan Ball :

    "ceux qui doivent lui faire face tous les jours doivent développer une bonne dose d’humour noir qui leur permet de supporter tout ça. Surtout, ils apprennent à mieux apprécier la vie car quand vous travaillez dans cette industrie, vous savez plus que n’importe qui que tout peut arriver."

    On peut dire que la mort vécue au quotidien engendre une perception différente, quelque peu rassurante, désacralisée et qui a pour objectif d’ancrer la personne dans la vie. Six feet under nous parle en fait de la vie à travers la mort.

    Encore plus fort, dans le show, la mort tient un rôle à part entière. On pourrait dire qu'elle a un pouvoir au coeur de la construction narrative de la série. Ce pouvoir, c'est celui de la communication. Chez les Fisher, la communication entre les membres de la famille n’est vraiment pas facile. Chacun se complaît dans ses propres problèmes, sans en parler aux autres. La mort joue alors un jeu très intéressant. En effet, c’est au travers des morts qui leur apparaissent que les membres de la famille se remettent en question et s’interrogent alors sur leur vie et sur leurs actes. En cela, le rôle du père décédé est très important. Il interfère assez régulièrement, et met chaque personne de la famille face à la réalité de sa vie. Cette relation avec la mort permet aux personnages de comprendre la vie et, de ce fait, la mort. Les morts aident les vivants à mieux vivre.

    La mort, l'humour et tabous en tout genre

    La série fait mouche quand elle parle d’un sujet aussi difficile que celui de la mort. Oui c’est tragique, oui c’est triste... mais comme on l'a vu plus haut, la mort fait partie de la vie et ça, Six feet under nous l’a bien fait comprendre.

    Elle sait également l’aborder avec beaucoup plus de légèreté quand elle présente les morts en chaque début d’épisode. Elle nous sert des décès plus ou moins tragiques et certains sont franchement drôles. Les morts liées à des causes exogènes, morts dites prématurées ou retardatrices, souvent des morts accidentelles, font sourire.

    Je pense notamment à un épisode de la saison 2 où un homme meurt pendu à sa machine de musculation suite à une masturbation avec suffocation dont l’issue n’est pas très heureuse. Ou encore l’homme qui reçoit malencontreusement sur la tête une boîte de conserve qu’un ouvrier a laissé tomber de son échafaudage. Pas de chance ! Là aussi la mort est liée au quotidien. Et ce sont ces morts qui nous font pénétrer cette fois dans le quotidien de la famille Fisher.

    En étant diffusée sur une chaîne câblée telle que HBO, Six feet under a su également apporter un nouveau regard sur des thèmes considérés souvent comme tabous dans notre société : le sexe, l’homosexualité, la drogue, etc. La série ne fait pas de tri et traite tous ces sujets comme n’importe quel autre sujet de la vie quotidienne. Le tout est toujours fait avec beaucoup de justesse.

    En résumé

    Tu l’auras compris, Six feet under opère un coup de maître dans son approche létale du traitement de son sujet principal. Chaque épisode est une véritable pépite, traité de la manière la plus sincère possible. Le tout étant interprété magistralement par chacun des acteurs. Mention spéciale à Peter Krause (Parenthood, Dirty Sexy Money) qui a su me tirer quelques larmes à de nombreuses reprises.

    Le but de Six feet under est de toucher les personnes en s’adressant directement à elles, en les confrontant à ce que nous offre la vie quotidiennement. C'est une série qui touche, qui émeut, qui révolte, qui fait réfléchir et qui aime à parler de ce qui dérange dans notre société actuelle. Le tabou, prégnant de nos jours, s’efface pour laisser place à ce besoin de communiquer, de vivre et surtout d’aimer la vie, malgré tous les mauvais côtés qui l’accompagnent.

    Six feet under aura, je le pense sincèrement, marqué toute une génération qui vivait auprès de la famille Fisher une véritable histoire d’amour et de mort...

    Allan Ball, le papa de l’excellent film American beauty, nous offre ici une perle télévisuelle à regarder encore et encore.

  • Bande originale

Publié dans Antre de la Crypte

Adrian Monk est un détective talentueux de la police de San Francisco detective. Suite à un drame personnel, Adrian est atteint de nombreuses phobies et de troubles obsessionnels compulsifs, des éléments à la fois perturbateurs et utiles dans son travail quotidien.

Informations sur

  • Nom original de la série Monk
  • Créateur Andy Breckman
  • Dates 2002-2009
  • Genre Policier
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale USA Network
  • Chaîne(s) de diffusion française TF1,  TMC
  • Nombre de saison(s) 8
  • Nombre d'épisodes 125
  • Durée 42 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    PsychColumbo, The Mentalist, CastlePerception, ElementaryLie to Me, Dr House, Sherlock...

Publié dans Antre de la Crypte
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