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Misfits, des super-héros en mode what the fuck !

Misfits, c'est le cocktail parfait d'humour noir, de situations absurdes, et de répliques piquantes qui ne laissent aucun répit. Si tu cherches des filtres, il n'y en a pas ! La série aborde n'importe quel sujet avec une insolence désarmante. Ce ton provocateur, loin d’être gratuit, fait mouche à chaque épisode, offrant une critique sociale déguisée, mais bien visible. Bref, Misfits n’hésite pas à bousculer les codes, et c’est ce qui fait tout son charme.

La force de Misfits réside dans son casting, où chaque acteur·trice brille par son interprétation.

Robert Sheehan (Umbrella Academy) vole cependant la vedette à chaque apparition en nous offrant un Nathan aussi agaçant qu’attachant. Ce panel de personnages, tous dysfonctionnels, forme un groupe improbable, mais franchement irrésistible. Les interactions sont savoureuses et le talent de chacun contribue à rendre la série inoubliable.

Misfits réinvente le genre des super-héros. Ici, pas de grands discours sur la justice, juste des jeunes paumés qui découvrent leurs pouvoirs avec autant de maladresse que de cynisme. La série déconstruit les clichés habituels pour les remplacer par une vision crue et parfois horrible de ce qu’un super pouvoir peut impliquer. Tout n’est pas rose bien au contraire. Et c’est en cela que Misfits apporte un vent de fraîcheur dans l'univers saturé des fictions de type super-héros.

Si les premières saisons de Misfits sont un tourbillon de créativité et d’audace, la série peine à maintenir cette énergie sur la durée. Le départ de personnages clés, comme Nathan, laisse un vide que les nouvelles recrues ne parviennent pas toujours à combler. Le scénario devient plus inégal, et la magie des débuts s’estompe peu à peu. Les intrigues répétitives et la perte de l'esprit original font que la série perd de son éclat.