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Will et Grace vivent en colocation dans la grande ville de New York. Lui, est un avocat gay à la maniaquerie démesurée. Elle, est une décoratrice d’intérieur hétéro exubérante. A ce couple inséparable, s’ajoutent leurs meilleurs amis. Karen, l’assistante de Grace, richissime, alcoolique, surmédicamentée et aux mœurs étranges. Et Jack, un gay extraverti, squatteur et comédien raté.
Informations sur
- Nom original de la série Will & Grace
- Créateur Max Mutchnick David Kohan
- Dates 1998-2006 2017-2020
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +, France 4, TF1, Jimmy
- Nombre de saison(s) 11
- Nombre d'épisodes 246
- Durée 22 minutes
-
Critique
L'homosexualité dans l'Histoire
Jusqu’à une certaine époque, le thème de l’homosexualité était peu, voire quasi inexistant dans le monde des séries télévisées et plus largement des médias télévisuels. Il n’était peut-être pas inexistant, car il était sous-jacent, mais très rarement mis en avant et montré tel quel.
Pourtant, si on remonte l’histoire et qu’on s’attache à regarder de plus près notre passé artistique, qu’il soit littéraire, sculptural ou bien pictural, le thème de l’homosexualité a toujours eu sa place. Dès l’antiquité, les poètes, philosophes et autres érudits s’y intéressaient. Leur avis sur la question était assez divergent. Par exemple, les deux grands philosophes qu’étaient Platon et Aristote ne percevaient pas l’homosexualité de la même manière, le premier n’hésitant pas à en faire l’éloge dans son livre Le Banquet et à raconter ouvertement et sans jugement des relations homosexuelles. Quant au second, il voyait plus cela comme un état de contre nature. Des débats vieux de plusieurs siècles et qui dans notre décennie persistent encore, dans un monde soi-disant ouvert et tolérant. De tout temps, l’homosexualité a fait débat et a créé des tensions au sein des populations.
Toutefois, le 20ème siècle et l’avènement des médias, et notamment de la télévision, a permis de lever le voile sur de fausses idées et d’ouvrir les yeux à certaines personnes. L’homosexualité s’est dans un sens démocratisée et n’apparaît plus comme un mal qui ronge certains hommes et certaines femmes... enfin il reste néanmoins quelques résistants qui mériteraient une bonne cure de clairvoyance et une bonne paire de baffes.
L'homosexualité dans les séries
Cette petite introduction, qui ne se veut en aucun cas être une étude approfondie sur la question de l’homosexualité dans notre société, nous conduit directement au cas du traitement de celle-ci dans le monde des séries télévisées. L’homosexualité a sa place dans nos séries préférées depuis plusieurs décennies.
Au départ, elle était sous-jacente dans des séries comme Les mystères de l’Ouest ou encore Starsky et Hutch. Le genre buddy show, était souvent sujet à questionnement pour les fans qui y percevaient souvent une sorte de relation cachée. Par la suite, les soap, et plus particulièrement Dynasty, ont abordé le sujet. Pourtant, le public reste frileux face à de telles mœurs. Ce n’est que bien plus tard, dans les années 90 que certaines séries vont prendre le parti d’intégrer au casting un personnage homosexuel et d’en faire un personnage aussi important que les autres. Melrose Place, Ellen... ont lancé les hostilités pour laisser place par la suite à des séries comme Buffy contre les vampires et le personnage de Willow. Queer as folk en 1999 et The L world en 2004 ont quant à elles enfoncé le clou. Dans le même temps, Six feet under nous offrait le personnage de David.
Will & Grace, homosexualité et amitié
Mais remontons un peu le temps, et arrêtons-nous en 1998, avec le lancement de la série Will & Grace sur la chaîne NBC. Nous y voilà enfin ! Voyons ce que recèle Will & Grace et ce qu’elle a apporté au monde homosexuel dans le paysage des séries télévisées.
La comédie illustre parfaitement les propos abordés ci-dessus. Elle fait partie de ces séries, et au sens plus large de ces médias, qui ont contribué à ouvrir le débat sur l’homosexualité. Elle en parle ouvertement et ne porte aucun jugement. Le tout est abordé avec subtilité et beaucoup d’humour. Certes, la communauté homosexuelle en prend pour son grade en essuyant pas mal de moqueries. Elle est assujettie à quelques gros clichés, des clins d’œil pas bien fins, mais rien qui ne saurait lui porter atteinte. Au contraire, Will & Grace est synonyme d’ouverture d’esprit que ce soit dans le choix de ses orientations sexuelles ou que ce soit dans les déviances que chacun pratique. Et des déviances, on peut dire qu’il y en a, surtout chez Karen !
Tout cela est mis en image par le biais de personnages drôles et attachants, et par une belle histoire d’amitié. Voilà le mot clé de la série, l’amitié. Karen, Jack, Will et Grace évoluent à New York et partagent, malgré les taquineries qu’ils s’assènent à longueur de journée, une amitié profonde et sincère. On prend plaisir à partager le quotidien de ces personnages hauts en couleur qui fonctionnent par paire et sont en opposition complète.
D’un côté, il y a Jack MacFarland l’excentrique et Will Truman le calme, et de l’autre côté il y a Karen Walker la nympho-addicto-alcoolo excentrique et Grace Adler la romantique.
Jack est pétillant, égocentrique, hystérique, bref constamment dans l’excès, ce qui a souvent le don de fatiguer ses amis. Il est un homme avec beaucoup de caractère. Il est persévérant et assume complètement sa sexualité. A l’opposé, il y a Will, un homosexuel qui a eu du mal à faire son coming out. Il est plus calme, mais il déborde parfois d’une énergie insoupçonnée.
Alors que Jack flâne de conquêtes en conquêtes, Will cherche le véritable amour. Amour qu’il a du mal à trouver et qu’il compense dans sa relation avec Grace. Il entretient avec son amie de longue date une relation très ambiguë, quasi fusionnelle, oscillant entre amitié et amour.
Les deux personnages forment un couple adorable que l’on imagine souvent finir ensemble, même si on sait pertinemment que leurs orientations sexuelles ne les mèneront pas vers cette voie. Alors on se résigne, on apprécie et on aime leur relation et souhaite que chacun trouve chaussure à son pied. Car tout comme Will, Grace cherche désespérément l’homme de sa vie. Elle va, elle aussi, de déception amoureuse en déception amoureuse et se réconforte dans les bras de Will lorsque ça ne va pas. Il ne faut cependant pas croire que Grace est une femme fragile. Elle a un tempérament de feu, elle aime que tout se déroule comme elle l’entend et aime se faire entendre, ce qui a tendance à créer des conflits avec son employée, amie et parfois Némésis Karen.
Cette dernière est l’opposé de Grace. Elle est une femme exubérante, pulpeuse, méchante, alcoolique, croqueuse d’hommes à la voix irritable et reconnaissable entre toutes. Un personnage haut en couleur synonyme de fou rire. Avec elle en tant qu’amie, on est sûr de se faire remarquer et de se payer une bonne tranche de rire.
Au final, Will & Grace est avant tout une histoire d’amitié que les créateurs de la série David Kohan et Max Mutchnick ont remarquablement décrite. L’homosexualité sert de prétexte ou plutôt de cadre général à l’histoire et à la concrétisation de la belle relation d’amitié qu’il y a entre Will et Grace. La comédie est une belle réussite. Et en prime, lorsque la série se lance des défis, comme les épisodes live de la saison 8, elle le fait avec une grande qualité.
Will & Grace fait dorénavant partie des comédies cultes pour moi, au même titre qu’un That 70’s show, un The office, un 3ème planète après le soleil, un Black Books ou un Malcolm. Foncez les yeux fermés sur cette série et n’ayez pas peur, huit saisons, quand la série est de qualité, ça s'engloutit tout seul !
Informations sur
- Nom original de la série Superior Donuts
- Créateur Bob Daily Garrett Donovan Neil Goldman
- Dates 2017-2018
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale CBS
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 34
- Durée 22 minutes
Donna, Fez, Hyde, Kelso et Jackie sont des jeunes adolescents qui vivent à Point Place (Wisconsin) dans les années 70. Tous les cinq ont le même point commun, celui de squatter le sous-sol d’Eric. C’est dans ce sacro-saint lieu que « That ‘70s show » centre les aventures de la bande qui va connaître tout au long des saisons à la fois joies, peines, amours et déceptions, le tout sous l’œil bienveillant de Kitty et l’œil inquisiteur de Red, les parents d’Eric.
Informations sur
- Nom original de la série That '70s Show
- Créateur Terry Turner
- Dates 1998 - 2006
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française Jimmy, France 2, Comédie !
- Nombre de saison(s) 8
- Nombre d'épisodes 192
- Durée 22 minutes
-
Critique
That 70's show est une comédie qui a marqué toute une génération de téléspectateurs américains qui, pour beaucoup, ont eu le plaisir de revivre avec nostalgie des moments de leur passé.
Le concept initial de la série est très simple car elle retrace l’univers des années 70 avec tout ce qui a fait de ces années-là une référence aux yeux d’un grand nombre de gens. La série se veut fidèle et tente de coller le plus précisément possible aux ambiances de ces années fastes en décorations kitsch, musiques à la fois rock et disco, coupes de cheveux loufoques, pattes d’éph et autres tenus d’un autre monde, sans oublier la fameuse "herbe" qui a animé les soirées de toute cette génération.
S’il fallait qualifier la série avec un seul mot, j’opterais pour "évasion".
That 70's show est un pur moment de bonheur où l’on s’abandonne le temps d’un épisode en voyageant dans le temps et en découvrant un monde rempli de couleurs et de personnages atemporels. Ne pensez pas que Hyde a pris possession de mon corps et que commence pour moi un tour de table... quoiqu’il est vrai que la série a ce petit côté euphorisant et ce pouvoir d’addiction que certaines substances illicites révèlent.
Certes la série est d’une grande qualité esthétique, mais la valeur intrinsèque de la série réside bel et bien dans l’humour et la personnalité excentrique de chaque protagoniste du show :
- - Eric est le fils qui déçoit continuellement son père.
- - Ce dernier passe son temps à ronchonner et traiter chaque humain de cette planète de "Dumb-ass".
- - Kitty est une alcoolique.
- - Laurie est la traînée du quartier voire du pays tout entier.
- - Jackie est la fille superficielle.
- - Kelso est l’abruti de service.
- - Hyde est le drogué.
- - Fez est un pervers affirmé
- - Donna… Donna semble en fait la seule personne saine d’esprit au sein de cette joyeuse bande, même si elle a un petit côté garçon manqué.
Des personnages hauts en couleur habitent cette série qui ne manque pas de mordant dans ses dialogues et ses réparties.
Ce magnifique tableau est quelque peu sali par l’écoulement du temps dans la série. En effet, lorsque la série débute, les faits se déroulent en 1976, et la huitième et dernière saison s’achève fin 1979. L’élément étrange est que au cours de ces 4 années, la série connaît 8 épisodes de Noël, et il y a quelques points divergents au niveau des dates d’anniversaire. Il faut tout de même savoir que ces valeurs temporelles inexactes sont délibérément établies par les scénaristes qui souhaitaient avant tout faire perdurer le show dans les années 70. Rien de vraiment très grave, toutefois au premier abord cela peut choquer et laisser le téléspectateur suspicieux devant une telle situation.
Dernier point négatif, la série a perdu lors de la dernière saison deux de ses comédiens et non des moindres : Ashton Kutcher (Kelso) et Topher Grace (Eric). Le fait que les acteurs aient quitté le show a créé un sévère manque quant à la qualité de l’humour et de l’histoire en elle-même. On sentait depuis 2 ou 3 saisons que la série s’essoufflait au fur et à mesure, même si elle tenait toujours bon, mais ce départ programmé a fini de l’achever.
Enfin, mon dernier conseil : regarder la comédie en version originale. That 70's show fait partie des séries qui a été saccagée par la traduction française. En effet, un grand nombre de jeux de mots sont difficilement traduisibles et certains personnages comme Red ou Fez, avec les expressions qui leur sont propres, méritent réellement d’être vus en VO.
Je pense avoir été assez long, donc maintenant c’est à vous de vous ruer sur cette série et d’entrer dans le cercle pour vivre les aventures d’Eric et ses amis...
Alex Rose est une brillante et très séduisante avocate. Elle travaille pour le cabinet de son père, Bill Rose, et n’a pas vraiment le temps de prendre sa propre vie en main. Pourtant, son père ne rêve que d’une seule chose : voir sa fille épouser un talentueux avocat de sa société. Mais c’est Alex qui écrit sa propre histoire et la rencontre avec Scott va tout chambouler dans sa vie bien ordonnée jusqu’à présent...
Informations sur
- Nom original de la série Courting Alex
- Créateur Rob Hanning
- Dates 2006 - 2006
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale CBS
- Chaîne(s) de diffusion française Fox Life
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 12
- Durée 20 minutes
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Critique
Après avoir visionné l’intégral de Dharma & Greg et apprécié le jeu d’actrice de Jenna Elfman, j’ai voulu en savoir plus sur Alex Rose, la série qu’elle a fait en suivant. Et bien j’aurai mieux fait de m’abstenir.
Alex Rose est avant tout une comédie et une bien piètre comédie. Sur l’intégralité des épisodes j’ai, en toute honnêteté, esquissé ici ou là quelques sourires qui sont vite retournés se cacher derrière un visage de marbre et circonspect par ce qu’il voit. On comprend vite ce qui a bien pu se passer lors de la création de la série. Tout a été fait pour que ce soit Jenna Elfman qui porte la série à elle toute seule et malheureusement son personnage est pathétique, ennuyeux, agaçant et ce sont davantage les personnages de Molly, Bill ou Stephen qui nous font apprécier la série. Voilà des personnages marrants qu’il aurait été bon de développer :
- - une assistante fouineuse et libidineuse ;
- - un père/patron omnipotent et acariâtre ;
- - un employé/ami maladroit et malheureux en amour...
Au lieu de ça, on a droit a une histoire d’amour insipide avec une héroïne qui se veut drôle mais qui échoue lamentablement tant son rôle est un cliché total. La working girl pas aidée dans sa vie personnelle, on a déjà vu ça maintes et maintes fois, que ce soit au cinéma ou à la télévision, et de bien meilleure qualité. Cerise sur le gâteau, on a droit à une Jenna Elfman rachitique qui fait bien peur à voir et qui avec ses petits bras maigrichons n'arrivent pas à tenir la série.
Parfois, le générique d’une série peut sauver le vide que l’on trouvera en regardant un épisode par la suite. Et malheureusement, Alex Rose ne remplit même pas cet objectif en nous offrant un générique tout aussi vide que la série avec une chanson horripilante. Toutes mes excuses à Nikka Costa qui a signé la chanson. J’ai essayé et je me suis presque pris pour un Groseille à insulter et cracher sur mon écran.
Vous l’aurez compris, cette série n’était pas ma tasse de thé et elle n’a pas été non plus celle des téléspectateurs qui l’ont vite délaissée après la diffusion de quelques épisodes. Je reste cependant persuadé que Jenna Elfman est une bonne comédienne pouvant officier à merveille dans le genre comique, à voir pour sa prochaine série...
Justin Tolchuck est un jeune lycéen de 16 ans. Et le moins qu’on puisse dire c’est que Justin ne fait pas partie de la crème du lycée de Medora dans le Wisconsin. Justin est le loser du lycée et son cas n’est pas prêt de s’arranger quand sa mère, Franny, signe les papiers du programme d’échange scolaire. Cette dernière qui s’attendait à un beau jeune homme dynamique pour améliorer la popularité de son fils, voit débarquer dans sa vie un jeune pakistanais dénommé Raja Musharaff. Malgré les différences notables de culture, Justin et Raja se lient d’amitié et partagent ensemble les galères de la vie lycéenne...
Informations sur
- Nom original de la série Aliens in America
- Créateur David Guarascio Moses Port
- Dates 2007-2008
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale The CW
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +, France 2
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 18
- Durée 22 minutes
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Critique
Aliens in America est une série rafraîchissante parmi tous les sitcoms que l’on peut suivre chaque année à la télévision. Avant d’être une simple comédie, la série est avant tout un bel hommage à l’amitié que peuvent entretenir deux jeunes garçons qui ne sont pas du même monde.
Sur ce point, je précise que j’ai eu quelques craintes en lisant pour la première fois le résumé de la série. Je m’attendais à voir une panacée de clichés sur ce que peuvent penser certains américains de la culture musulmane. Et heureusement, la série ne s’est pas heurtée à cet écueil. Elle fait tomber quelques barrières et quelques stéréotypes fortement ancrés dans la culture occidentale depuis le drame du 11 septembre 2001. Aliens in America permet aux gens de comprendre l’autre et non pas d’en avoir peur. Bon ça reste bien entendu une série comique donc ne t'attends pas non plus à un discours moralisateur qui te fera appréhender la vie et tes jugements d’une autre façon. La série permet simplement de rire de l’autre et de rire de soi, et au final de voir que chaque culture se ressemble avec ses excès, ses bons sens et son amour pour son prochain.
J’ai trouvé cette série dans l’ensemble assez drôle avec une fin de saison meilleure que le début qui a été un peu long et répétitif. Une saison 2 aurait été sympathique à suivre, voir comment Raja prend ses racines chez les Tolchuck. Il aurait été également intéressant par la suite d’amener Justin au Pakistan et voir s’il s’en serait sorti aussi bien que notre ami Raja.
Dans l’ensemble, des personnages attachants, loufoques (surtout le père Gary avec ses alpagas) et vraiment pas aidés. Cette dernière qualification est spécialement pour Justin qui est un bon loser dans l’âme qui n'arrive à rien.
Bernard Black est un libraire acariâtre qui tient une librairie londonienne du nom de "Black Books". Sa passion : rester seul, au calme, un bon bouquin dans une main, un verre de n’importe quel pinard dans l’autre et une cigarette au bec. Cet homme détestable a pourtant deux amis dans sa vie. Manny, son nouvel employé légèrement étrange, et Fran sa partenaire de boisson de longue date. Entrez dans "Black Books" et découvrez ces trois énergumènes qui vous feront mourir de rire...
Informations sur
- Nom original de la série Black Books
- Créateur Graham Linehan Dylan Moran
- Dates 2000 - 2004
- Genre Comédie What the fuck
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +, Comédie !, France 4, TMC
- Nombre de saison(s) 3
- Nombre d'épisodes 18
- Durée 30 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
The IT Crowd, Green Wing, Friday Night Dinner, Monty Python's Flying Circus, Blackadder...
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Critique
Black Books, voilà une comédie déjantée qui ne pourra pas te laisser de marbre. Cependant, avant de rentrer dans l’univers farfelu de Bernard, Manny et Fran, quelques mises en garde sont nécessaires. En effet, pour apprécier Black Books, il faut aimer le ridicule, apprécier les situations rocambolesques, supporter l’absurde, adorer le burlesque, bref vénérer l’humour british. Alors si t'es paré·e à subir le visionnage de 18 épisodes plus débiles les uns que les autres, c’est parti !
Avec Black Books, ce n’est pas compliqué, on aime ou on n’aime pas. Il n’y a pas de demi-mesure. Soit on rentre de suite dans le délire, soit on trouve la série à la limite du débile. Mais quand on aime ce qui est idiot, il n’y a pas de souci, la rencontre avec Bernard et ses acolytes ne peut que s’avérer mortellement drôle.
Certains verront dans cette comédie la représentation des nouveaux Monty Python, et c’est vrai qu’on n’en est pas loin. Le show rend véritablement hommage à toute la scène comique anglaise. Et si je parle de "scène", c’est pour mettre en avant le côté théâtral de Black Books. La plupart des histoires se déroulent presque uniquement dans la librairie de Bernard. Un huis clos où évoluent à tour de rôle ou ensemble, Bernard l’irascible alcoolique, Fran la délurée également alcoolique et Manny le souffre douleur de Bernard. Les dialogues fusent et un jeu de va-et-vient se met alors en place, donnant à la série un éternel mouvement qui n’est pas sans rappeler le dynamisme que l’on peut retrouver au théâtre.
Le seul regret que l’on peut avoir concerne le nombre d’épisodes. Seulement 18 épisodes composent les 3 saisons de la série. 18 épisodes répartis sur une période de 5 ans de production, c'est-à-dire une saison presque tous les deux ans. C’est peu et c'est bien dommage car suivre quelques aventures de plus de nos amis libraires londoniens n’aurait pas été un luxe.
Plus d'infos sur la série dans l'article Black Books, la série anglaise culte qui va te faire mourir de rire
Caméra Café est une caricature de la vie en entreprise. Chaque personnage est en soit une caricature du métier qu’il représente : un délégué syndical gauchiste qui fait tout pour gêner sa direction et s’en mettre plein les poches, un commercial totalement beauf et analphabète, une secrétaire divorcée et blonde jusqu’aux ongles. Bref, une bande de joyeux collègues totalement incapables qui vivent et se racontent leurs mésaventures autour d’une machine à café plutôt indiscrète...
Informations sur
- Nom original de la série Caméra café
- Créateur Bruno Solo Yvan Le Bolloc'h Alain Kappauf
- Dates 2001-2004
- Genre Comédie
- Pays de production France
- Chaîne(s) de diffusion originale M6
- Chaîne(s) de diffusion française M6
- Nombre de saison(s) 4
- Nombre d'épisodes 469
- Durée 5 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Kaamelott, Une gars une fille, Bref...
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La critique chrono
On se demande bien comment une telle boîte peut fonctionner avec autant d’incapables !
Toujours est-il que Caméra Café se laisse très facilement suivre avec plaisir, d’autant plus que le format court nous permet de s’arrêter facilement avant l’indigestion. De très bonnes répliques ponctuent la série et agrémentent des situations souvent cocasses.
Il s’avère que dans l’intégrale, certains épisodes se retrouvent d’un DVD à l’autre. Il est important de signaler également que certains sketchs n’apparaissent pas sur l’intégral, ils auraient dû sortir en DVD mais ça ne s’est jamais fait.
Quatre hommes de milieux différents et travaillant au même endroit font du covoiturage pour se rendre sur leur lieu de travail. Une fois réunis chaque matin et chaque soir, ils en profitent pour raconter leur vie et leurs tracas quotidiens. La voiture se compose de Laird, le sexy lover dentiste, Gracen, l’ancien et l’homme de bon conseil, Aubrey, le timide à la vie familiale éreintante et Dougie, le jeune marié qui ne semble pas connaître grand chose de la vie. Une sacrée bande pour une sacrée virée...
Informations sur
- Nom original de la série Carpoolers
- Créateur Bruce McCulloch
- Dates 2007-2008
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale ABC
- Chaîne(s) de diffusion française Série Club
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 13
- Durée 22 minutes
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Critique
Carpoolers ou comment faire une série déjantée sur le covoiturage. Qui aurait cru qu’il était possible de se marrer en suivant les trajets quotidiens de 4 énergumènes ? Vous me direz on a bien fait 10 saisons sur des voisins vivant à New York alors pourquoi pas sur des personnes qui font du covoiturage ?
Malheureusement Carpoolers n’aura pas eu le même succès que Friends, la programmation de cette première ayant été annulée au bout de seulement 13 épisodes. Pourtant, cette comédie est une des séries qui m’a fait le plus rire dernièrement. C’est loufoque, stupide, décalé et complètement barré. Carpoolers est à la limite de l’humour anglais burlesque sans pour autant arriver à la cheville de nos chers Monty Python.
Alors certains trouveront que la série frôle le ras des pâquerettes et qu’elle n’est pas recherchée. Certes rien n’est fait dans la dentelle, il n’y a pas un travail d’écriture conséquent néanmoins la série frappe juste et elle vaut spécialement le détour pour le personnage de Marmaduke. Qu’est-ce que c’est que ça "Marmaduke" ? Alors Marmaduke est un danois (le chien pas l’habitant du Danemark) tiré d’une BD américaine datant des années 50.
En fait, dans Carpoolers, Marmaduke n’est pas un chien, quoique... bref, donc je ne saurais vous dire si la référence vient de cette BD. Marmaduke est un homme, le fils de Gracen et Leila, qui n’a pas vraiment grandit. Il vit aux crochets de ses parents (une sorte de Tanguy) et passe son temps à vivre de nouvelles expériences plus cocasses les unes que les autres. Et son look !
Marmaduke, interprété par TJ Miller
Comment ne pas parler de son look ? Je crois qu’un personnage de série ne m’a jamais autant fait rire en ne faisant rien. Il suffit qu’il apparaisse avec sa tête de benêt à la limite du consanguin pour que je commence à rire. Cependant je vous rassure, la série ne tient pas uniquement dans la présence de ce personnage. Les autres énergumènes dépeints dans Carpoolers valent également leur pesant de cacahuètes. Ils sont caricaturaux et c’est cette caricature poussée à l’extrême qu’il est appréciable de regarder.
On peut supposer que la série n’a pas su trouver son public d’une part à cause de la grève des scénaristes (c’est facile de faire reposer la faute sur cette grève et pourtant elle aura eu la peau de pas mal de nouvelles séries qui n’ont pas eu la chance de se mettre en place) et d’autre part à cause d’un humour pas facile d’accès et peut-être un peu trop léger à la limite du stupide pour les téléspectateurs. Pourtant rien de tel, après une dure de journée de labeur que de se poser sur son canapé en regardant les idioties de nos amis adeptes du covoiturage.
Carpoolers, voilà une série qui vous met de bonne humeur. Alors tentez le coup, montez à bord de leur voiture avec un peu de chance :
- - Laird vous fera son numéro de dragueur.
- - Gracen vous fera la morale.
- - Aubrey se mettra à chanter.
- - Et vous pourrez vous moquer de Dougie.
Et si vous êtes sage, vous ferez peut-être la connaissance de Marmaduke...
Nous sommes en 1996 dans l’état d’Ohio. Par une belle soirée étoilée, quatre extraterrestres débarquent sur la Terre. Ils se font appeler Dick, Sally, Tommy et Harry Solomon. Leur mission est d’observer les us et coutumes des humains et de repartir sur leur planète avec un rapport complet sur les activités de la Terre. A partir de ce jour, ils vont vivre à tour de rôle des expériences humaines, sociales, amoureuses ou encore amicales bien étranges. Il leur faut alors s’adapter et se fondre dans la masse sans éveiller de soupçons. Une mission qui s’avère bien délicate...
Informations sur
- Nom original de la série 3rd Rock from the Sun
- Créateur Bonnie Turner Terry Turner
- Dates 1996-2001
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Série Club, SciFi
- Nombre de saison(s) 6
- Nombre d'épisodes 139
- Durée 22 minutes
- Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
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Critique
3ème planète après le soleil est un ovni dans le monde des sitcoms. Et ça tombe bien car cette comédie a pour sujet principal la vie d’extraterrestres sur notre planète bleue. Pourquoi un "ovni", me diras-tu ?
Si on s’attache tout d’abord à notre pays qu’est la France, on notera que comme l’existence des extraterrestres, la série peut être remise en cause.
La première saison de 3ème planète après le soleil aurait été diffusée sur M6 lors de l’été 1996, mais est-ce réel ? Est-ce une hallucination collective ?
Alors certes, ceux qui possèdent le câble et le satellite ont pu découvrir la série dans son intégralité mais pour les autres, c’est à se demander s’ils n’ont pas été absorbés par un trou noir lors de cet été si mystérieux !Quoiqu’il en soit, la série a bel et bien existé et malgré des audiences peu concluantes outre-Atlantique, elle a connu pas moins de 139 épisodes répartis dans 6 saisons. Ceci n’est pas pour autant un gage de qualité, n’est-ce pas mesdemoiselles les telenovelas ? Cracher sur des mièvreries n’a jamais tué personne !
Revenons à nos moutons ou plus précisément à nos extraterrestres. J’avoue qu’au cours de mon visionnage de l’intégral de la série, j’ai pu me lasser des Solomon. Et ce sont notamment les deux dernières saisons qui m’ont déplues car au final ça tournait en rond et les répliques n’étaient plus aussi drôles et incisives qu’auparavant. Par contre, si on se concentre sur les premières saisons de la série, je ne peux que l’encenser car elle m’a fait hurler de rire devant les inepties dont font preuve les personnages.
L’idée de confronter des hommes venus d’une autre planète à nos us et coutumes est tout bonnement géniale. Bien entendu ce n’est pas nouveau dans le monde de la science-fiction, mais fait d’une façon aussi absurde on ne peut qu’apprécier. L’intérêt réside principalement dans la critique faite à notre société. Le personnage de Dick n’a de cesse de remettre en questions nos fondements moraux, religieux, amoureux, politiques, etc. par sa simple naïveté, le tout nous offrant des jugements simples, dignes d’un enfant, sur les équivoques de nos sociétés, mais c’est tellement vrai.
Avant de pénétrer dans la sphère des Solomon, il faut quand même bien comprendre qu’il s’agit d’une énorme caricature, que tout cela doit être pris au 36ème degré et surtout ne pas prendre la série au sérieux.
3ème planète après le soleil est une comédie absurde, loufoque, déjantée et la venue de John Cleese, célèbre Monty Python, témoigne de l’irrationalité dont fait preuve la série.
John Cleese avec les Solomon
Puisqu’on parle des personnages, je les ai trouvé très attachants. Ils ont tous à leur manière un côté drôle, excepté peut-être le pauvre Harry. Au départ, son personnage est assez comique car il ne comprend rien à la vie, il est bête et inutile. Mais au fil des épisodes et des saisons, son personnage devient agaçant et insipide. Il aurait alors été préférable de se séparer de lui et pourquoi pas mettre encore plus en avant Dick le tyran-excentrique ou un nouveau personnage.
À noter que la série a compté dans ses rangs de nombreux guests avec entre autres : David Hasselhoff (K2000), John Cleese (Monty Python), Dennis Rodman, George Takey, Marc Hamil, Peter Krause (Six Feet Under), Cindy Crawford, etc.
Dans la version américaine, les titres des épisodes comprennent dans leur quasi-totalité des jeux de mot avec le prénom "Dick", qui signifie en anglais "Pénis". La version française n’a malheureusement pas pu garder ces jeux de mot.
À partir de la saison 2 la voix de certains protagonistes change ce qui, quand on est habitué à un personnage, est désagréable. Le même cas s’était produit avec Friends et Futurama, et c’était encore pire pour ces séries étant donné que ces changements s’étaient produits lors des dernières saisons. Une autre modification est à noter, celle du générique qui évolue quelque peu à la saison 5. Rien de fondamentalement différent si ce n’est une musique un peu plus entrainante.
C’est bien beau tout ça, mais pour conclure, n’oublions que le Nostradamus du show, alias Dick Solomon, a annoncé la tombée d’un météore sur la Terre en juillet 2015. Alors sera-t-il plus perspicace et prévoyant que notre cher Paco Rabanne. Pour le savoir rendez-vous prochainement...
Mise à jour en juillet 2017 : Dick s'est trompé. Nous sommes toujours présents !
- Bande originale
Daria Morgendorffer, second rôle dans Beavis & Butt-Head, a sa propre série. C’est une jeune élève surdouée mais sarcastique qui emménage à Lawndale avec sa matérialiste de sœur Quinn et ses parents Jake et Helen. Grâce à son ironie exacerbée et sa décadence, elle se lie d’amitié avec Jane, jeune artiste partageant le même sens critique. Entourée d’un quater-back au crâne vide et de sa petite amie toute aussi intelligente, de professeurs tous aussi extrêmes les uns que les autres, des filles du club de mode, des Spiral Mystik et de beaucoup d’autres, Daria affronte cyniquement le quotidien de ce triste monde tragique...
Informations sur
- Nom original de la série Daria
- Créateur Glenn Eichler Susie Lewis
- Dates 1997-2002
- Genre Comédie Animation
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale MTV
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +
- Nombre de saison(s) 5
- Nombre d'épisodes 67
- Durée 22 minutes
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La critique chrono
Daria est à sa manière une bonne bouffée d’air frais ; ça change des séries qu’on a l’habitude de voir. Ce cynisme et ce regard désabusé qui lui sont inhérents sont les points qui m’ont fait aimer la série ; son sens de la répartie (ainsi que celui de Jane) vaut vraiment le détour.
La série ne plaît pas à tout le monde car le côté blasé de Daria peut fatiguer à la longue, mais personnellement je n’ai jamais trouvé la série redondante. Et les personnages secondaires (Quinn et le club de mode, Jake Morgendorffer ou encore Trent) ajoutent quelques caricatures bien marrantes à ce tableau.
- Bande originale