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Sept personnes étrangères les unes des autres se réveillent dans une ville en plein milieu d’un désert sans savoir comment elles sont arrivées là. Elles découvrent rapidement qu’elles sont épiées à chaque instant de leur vie par des caméras de sécurité et qu’il leur est impossible de s’échapper. Confrontées perpétuellement à des épreuves psychologiques et physiques, elles vont devoir s’unir pour survivre et réussir à quitter ce lieu à la fois mystérieux, oppressant et inquiétant, et ce malgré leurs différences...
Informations sur
- Nom original de la série Persons unknown
- Créateur Christopher McQuarrie
- Dates 2010-2010
- Genre Drame; Thriller Mystère
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française TPS Star
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 13
- Durée 42 minutes
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Critique
En 1980, le cinéma nous offrait cette réplique devenue culte de John Merrick "Je ne suis pas un éléphant, je ne suis pas un animal, je suis un être humain, je suis un homme". Cette citation est en provenance directe du magnifique film Elephant man, écrit et réalisé par le grand David Lynch.
Quelques années plus tôt, en 1967 plus exactement, la télévision nous offrait, quant à elle, une réplique qui a fait depuis son bonhomme de chemin et qui a su depuis marquer de nombreuses générations. Cette fois c’était un certain Numéro 6 (Patrick McGoohan), dans la série Le Prisonnier, qui s’exprimait de la sorte : "Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre". Nous avons ici deux répliques marquantes pour des œuvres fictionnelles de grande qualité. En étant sur deux registres différents, leur portée est considérable quand on aborde des thématiques telles que la tolérance, la dignité humaine ou tout simplement le respect de l’autre.En 2010, la chaîne américaine NBC développe la série Persons unknown. Dans un registre qui pourrait faire penser à la série susmentionnée, Persons unknown aborde entre autres les thèmes de la liberté, du libre-arbitre et des droits de l’homme, le tout avec certainement beaucoup moins de tact que l’a fait Le Prisonnier.
La nouvelle série nous livre alors sa petite réplique personnelle : "We are not a bunch of rats in a maze! We’re human beings!", qui pourrait se traduire par "Nous ne sommes pas une bande de rats dans un labyrinthe ! Nous sommes des êtres humains !". C’est magnifique, les larmes auraient pu me monter aux yeux et pourtant ce ne fut pas le cas. Franchement c’est bien beau de sortir des tirades de la sorte, mais encore faut-il y croire quand on les dit, y mettre un peu de conviction et surtout avoir derrière soi un scénario qui tient la route. Le tout sonne creux et n’a aucune portée sur le téléspectateur. Là où je pleurais et rageais de voir John Merrick maltraité et moqué, et là où je ne comprenais pas comment des hommes pouvaient être enfermés à leur insu et identifiés par des numéros, j’éprouve devant Persons unknown une indifférence quasi-totale.Et ce n’est pas la tête pensante de la série, Christopher McQuarrie, anciennement créateur de l’excellent film Usual suspects, qui a réussi à sauver Persons unknown. Dommage, l’idée de départ était bonne, mais à mon sens, la série s’est perdue dans son idée première en essayant d’en faire un peu trop et en voulant à tout prix mettre une signification sur des choses qui auraient finalement pu rester secrètes. C’est plutôt sympa de temps en temps de ne pas connaître les tenants et les aboutissants. Le mystère a parfois quelque chose de bon, surtout s’il permet d’éviter à une série de sortir l’artillerie lourde avec des complots gouvernementaux et autres suspicions douteuses sur des sociétés secrètes qui s’avèrent en image souvent bien ridicules. Pour ce dernier argument, je vous laisse découvrir Persons unknown et apprécier un casting de Méchants en provenance direct du magazine Notre Temps.
Pour ne pas gâcher la série aux curieux, je n’en dirai pas plus, même si ça me démange d’écrire quelques lignes sur la fin complètement rocambolesque de la saison. Au vu de celle-ci, on aurait cependant pu souhaiter une saison 2 car les portes restent ouvertes et l’histoire avait apparemment encore de quoi voguer sur les flots des programmes de NBC.
Les fictions à huis clos, c’est comme une boîte de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Une assertion qui plairait à coup sûr à notre cher Forrest, dans laquelle il y a à la fois du vrai et du faux. Comme pour n’importe quel genre, il y a à boire et à manger, de la qualité et de la non qualité. Cependant, un dénominateur commun peut nous indiquer si une série à huis clos sera de bonne ou de mauvaise facture. Intrigués tu es ? Des explications je vais t'apporter !