Epitafios
2004-2004
A la suite d’une prise d’otages qui a mal tourné dans un lycée de Buenos Aires quatre étudiants ont trouvé la mort dans un incendie accidentel. Cinq ans plus tard, on retrouve le corps carbonisé du professeur à l’origine de cette prise d’otages. A côté du corps se trouvent deux pierres tombales où sont inscrits deux noms, celui de Renzo Márquez et de Laura Santini. Le premier était intervenu lors de la prise d’otages qui avait mal tournée et était en partie responsable du drame qui avait suivi.
Laura, quant à elle, est une psychologue dont un des patients se trouvait être un des étudiants. L’implication de ces deux personnes dans ce dramatique accident va les réunir 5 ans plus tard dans une affaire où des morts suspectes vont s’avérer être toutes liées à un seul et même point...
Informations sur Epitafios
- Nom original de la série: Epitafios
- Créateur: Marcelo Slavich Walter Slavich
- Dates: 2004-2004
- Genre: Drame Policier Horreur
- Pays de production: Argentine
- Chaîne(s) de diffusion originale: HBO
- Chaîne(s) de diffusion française: Jimmy, Canal+, Paris Première
- Nombre de saison(s): 2
- Nombre d'épisodes: 26
- Durée: 45 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi:
Lincoln : À la poursuite du Bone Collector, The Following, Profiler, The Tunnel...
-
Critique:
La qualité de réalisation et la qualité du scénario d'Epitafios sont tout à fait impressionnantes. Il faut dire que pour ce dernier ce n’était pas franchement évident étant donné que le visage du serial killer est dévoilé dès le quatrième épisode. Mais cela n’empêche pas la série d’avancer et au contraire, la seconde moitié de la saison est beaucoup plus alléchante que la première.
Tout ce qui fait le succès d'une bonne série policière y est présent :
- - des cliffanghers à chaque fin d’épisodes pour tenir le spectateur en haleine ;
- - des rebondissements à tout bout de champ tout au long des épisodes ;
- - des meurtres (ils n’y sont pas allés à la légère, le sang coule, les têtes tombent et la panique gagne même les plus intrépides des personnages) ;
- - une musique stressante et oppressante s’installe dès que le Mal entre en jeu ;
- - des lieux lugubres propices au bon déroulement des méfaits du tueur...
Les scènes de meurtre sont un point essentiel de la série. C’est à ce moment précis que l’on découvre réellement le sadisme et toute la noirceur et la haine qui émane du serial killer. Il faut dire que les idées de tortures sont ingénieuses et d’une intense brutalité.
Tous ces éléments te présentent une série que l’on pourrait qualifier de chef d’œuvre, cependant il y a quelques points qui apparaissent comme agaçants. En effet, de nombreux clichés et imperfections hantent Epitafios.
La question que je me suis posé dès que le tueur est apparu à l’écran est la suivante : pourquoi faut-il qu’un serial killer soit toujours présenté comme quelqu’un de foncièrement atypique tout en étant montré de la même façon dans toutes les fictions ? Oui, tu l’auras compris le tueur est quelqu’un de maniaque, de sadique et qui aime qu’on l’admire. Certes ça paraît logique, ce n’est pas un serial killer pour rien, il est psychologiquement dérangé. Mais ce n’est pas là que se pose ma contrariété. Encore une fois, le serial killer aime se promener torse nu dans son appartement (le culte du corps), il aime la musique classique qu’il écoute le volume au maximum et son seul lien avec la réalité se trouve être son rat. Sans oublier l’élément incontournable : on ne l’attrape jamais, il passe toujours à 2 centimètres des héros mais ceux-ci ne le voient même pas. Ce dernier élément devient assez énervant quand il y a 13 épisodes d’une heure chacun, mais il faut bien faire durer le suspens.
Epitafios n’est pas une série qui restera à jamais dans les mémoires mais elle vaut le détour car je pense qu’elle peut chambouler la donne pour ce qui est des séries policières / thriller.
Media
Chewy
Mes 5 séries incontournables :
Six feet under, Breaking Bad, Buffy contre les vampires, The Office, Les Soprano.