Robin des bois
2006-2009
Après s’être battu dans les croisades auprès de son roi, Robin, Comte Huntingdon, rentre enfin au pays. Mais l’Angleterre n’est plus comme il l’avait laissée quelques années plus tôt. Il découvre que le Shérif de Nottingham a pris le pouvoir. Accompagné de son fidèle serviteur et guerrier, Guy de Gisbourne, le Shérif fait régner la terreur sur la population locale. Robin ne peut se résigner à abandonner son ancienne vie et ses familles dans le besoin. Avec ses compagnons de route, Much, Allan, Will et Petit Jean, il va tout faire pour contrecarrer les plans machiavéliques du Shérif et rétablir l’ordre à Nottingham.
Informations sur Robin des bois
- Nom original de la série: Robin hood
- Créateur: Dominic Minghella Foz Allan
- Dates: 2006-2009
- Genre: Drame Aventure
- Pays de production: Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale: BBC One
- Chaîne(s) de diffusion française: France 4, Canal +, 6ter
- Nombre de saison(s): 3
- Nombre d'épisodes: 39
- Durée: 45 minutes
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Critique:
Pour te parler de la série Robin des bois, j’ai décidé de te faire part de mon ressenti et des changements que la série a pu opérer sur mon jugement envers elle durant ses trois saisons.
Quatre, c’est le nombre de phases que j’ai pu recenser tout au long du visionnage :
Phase 1 : le doute.
Je me suis lancé dans le visionnage de cette série par simple curiosité. Ayant entendu parler de la série ici et là sur la Toile, et pas nécessairement via des retours très positifs, je me suis dit que le mieux était de juger par soi-même et donc de découvrir cette série.
Les premiers épisodes ont été assez laborieux à regarder. Ce n’était pas foncièrement mauvais, mais ce n’était pas non plus très accrocheur. On avait l’impression d’être devant une mauvaise production et les intrigues frôlaient bien souvent le ridicule, tout comme les personnages et notamment les gardes du Shérif. Mais souvenons-nous de notre enfance et des œuvres télévisuelles de l’époque. Dans Zorro par exemple, le Sergent Garcia et ses gardes n’étaient pas des plus malins dans leur genre. Et pourtant, cela nous faisait bien rire et nous passions un agréable moment devant notre écran.
Pour en revenir à nos moutons, tu l’auras compris, les premiers moments passés avec Robin et sa bande ne m’ont pas véritablement passionné et je doutais vraiment sur ma capacité à poursuivre le visionnage de la série. J’ai toutefois poursuivi l’aventure Robin des bois dans l’optique d’alimenter le site.
Phase 2 : l’acceptation.
Et ma foi, j’ai bien fait !
En effet, cette première saison, sans être d’une qualité exceptionnelle s’est avérée agréable à suivre. J’ai accepté le postulat de départ, à savoir Robin des bois n’est pas une grande série mais elle rempli parfaitement son rôle dans le genre série d’aventure. On retrouve les mêmes ficelles que notre bon vieux Zorro et finalement sans vouloir juger à mal et décortiquer toutes les scènes pour les critiquer, on se retrouve face à un produit intéressant, drôle et sympathique. Mais cela est-il suffisant pour pousser un téléspectateur à regarder la suite de la série et se plonger dans les saisons suivantes ?
Phase 3 : l’appréciation...
Il faut dire que le season finale de la saison 1 est accrocheur et il est difficile de ne pas avoir de sympathie pour Robin, Much et le reste de la bande. La fin de saison m’a alors poussé à poursuivre l’aventure. Et ce n’est sans aucun regret.
La saison 2 de Robin des bois a été du début à la fin de grande qualité. L’intrigue principale est haletante et m’a embarqué dans le visionnage de la saison en quelques jours. Il était difficile de ne pas appuyer sur le bouton de ma télécommande pour enclencher le visionnage de l’épisode suivant. Les nombreux cliffanghers et les mésaventures de notre brigand préféré sont prenantes et m’ont poussé à apprécier pleinement la série. On est loin de l’univers décrit lors de la saison 1. Bien entendu les gardes du Shérif restent fidèles à eux-mêmes, des pantins servant de faire-valoir à Robin et sa troupe, mais les scenarii sont plus recherchés et travaillés.
La série prend un véritable tournant et le drame prend alors le pas aux genres action et aventure. Ces derniers servent de simple base à la dramaturgie qui se déroule devant nos yeux. Et c’est alors que...
Phase 4 : ...l’addiction
La simple appréciation, bien que grandissante, a laissé place rapidement à l’addiction totale au produit Robin des bois version BBC. Je me suis retrouvé embarqué dans cet univers et il m’était difficile d’en réchapper. J’avais une seule envie : connaître quel serait l’issue de la saison 2 et comment se poursuivrait la série ? Je n’ai été en rien déçu.
Les scénaristes ont gardé jusqu’à la fin de la série le schéma qu’ils avaient enclenché dès la fin de la saison 1 et surtout tout au long de la saison 2. Il faut dire que c’est grandement appréciable de se retrouver face à un produit qui évolue et qui s’améliore avec le temps. Certes on partait de bien bas, mais le principal n’est-il pas d’apprécier les progrès qui ont été réalisés ? Et là, de nombreuses séries feraient bien de s’inspirer du travail fait sur cette série britannique. Car il faudrait bien plus que toutes les mains des fans du remake de Beverly Hills (ils ont osé !) pour les comptabiliser ces séries.
Bref, Robin des bois a su allier parfaitement tout au long de ses épisodes humour, drame et action. Elle a su se perfectionner avec le temps et offrir aux téléspectateurs une intrigue à la fois sympathique à suivre et savamment orchestrée pour nous faire languir à chaque épisode devant notre écran.
Un simple conseil si tu tentes l’expérience avec notre ami Robin : ne t'arrêtes pas à quelques épisodes, regardes la première saison dans son intégralité et lances-toi dans la saison 2, tu seras forcément conquis !
Media
Chewy
Mes 5 séries incontournables :
Six feet under, Breaking Bad, Buffy contre les vampires, The Office, Les Soprano.