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Jack Bourdain est un célèbre chef cuisinier new yorkais qui a connu de nombreux déboires tout au long de sa carrière. Jack décide de reprendre sa vie en main et d’arrêter drogue, alcool et libertinage. Quatre ans plus tard, alors qu’il a une relation amoureuse stable et un emploi dans une petite pizzeria, Pino Lugeria le contacte et lui offre le poste de chef cuisinier dans un des plus grands restaurants de New York, le Nolita. Jack accepte la proposition et fait appel à ses amis et collègues d’antan. Une nouvelle vie s’offre alors à Jack où tentations et bonne nourriture font bon ménage.
Informations sur
- Nom original de la série Kitchen confidential
- Créateur David Hemingson
- Dates 2005-2005
- Genre Comédie Biopic Cuisine
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française Série Club, Paris Première
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 13
- Durée 22 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Feed The Beast, 2 Broke Girls, The Bear, Sweetbitter...
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Critique
Kitchen Confidential est basée sur la vie et les déboires du célèbre chef cuisinier new yorkais Anthony Bourdain.
Cette comédie, ancrée dans le milieu de la haute gastronomie, avait tout pour faire parler d’elle. En effet, la série n’hésite pas à rentrer dans le lard des conventions en abordant des thèmes qui, aux yeux d’un quelconque puritain, seraient synonymes d’outrage et d’abus. Sexe, drogue, insanités... rythment le quotidien des personnages qui, malgré ça, font leur métier et de la meilleure manière qui soit.
La série s’est également entourée de stars du petit écran tels que Bradley Cooper, connu pour son rôle de Will dans la série Alias, Nicholas Brandon, Alex dans Buffy contre les vampires, ou encore Bonnie Somerville, connue pour ses rôles dans NYPD Blue et Newport Beach entre autres.
Ces quelques atouts n’ont pourtant pas permis à la série de subsister. Elle a en effet été annulée au cours de sa programmation. Il faut dire que la série était fréquemment coupée par la diffusion d’événements sportifs, chose qui n’a pas aidé les téléspectateurs à entrer complètement dans l’univers de Jack Bourdain.
La série aurait mérité une diffusion complète pour ainsi lui donner sa chance et permettre au public de la juger dans son ensemble.
- Bande originale
En 2005, l’ouragan Katrina frappait la Nouvelle-Orléans offrant aux États-Unis un désastre sans précédent. Deux ans plus tard, la ville connaît encore un très large désordre. La police a subi de nombreuses pertes, les prisons sont pour la plupart détruites offrant ainsi aux criminels une ville à leur portée. Face aux pillages, agressions et autres crimes en tout genre, les habitants ne se sentent pas en sécurité malgré les efforts de quelques irréductibles policiers qui comptent bien ramener l’ordre dans leur ville. La série suit les aventures de Martin Boulet, un officier faisant partie de l’unité spécialisée dans les criminels dangereux, et son nouveau partenaire, Trevor Cobb, un ancien militaire qui cache un terrible secret...
Informations sur
- Nom original de la série K-Ville
- Créateur Jonathan Lisco
- Dates 2007-2007
- Genre Policier Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Série Club
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 11
- Durée 42 minutes
-
Critique
Une énième série policière débarque sur le réseau des chaînes américaines en 2007. Y a pas à dire, le genre policier est définitivement un genre qui marche bien et qui plait largement au public. Et pourtant je trouve souvent que les séries se ressemblent trop et ne font qu’emprunter des thèmes récurrents les unes aux autres.
Pour K-Ville, ma première impression fut plutôt bonne. En effet, le pitch de départ est novateur et surtout ose s’aventurer dans un drame sociopolitique qui a bouleversé les américains en 2005. Pas évident de parler d’une tragédie qui a ému des millions de personnes et qui a secoué les classes politiques pour leur non-engagement. La série nous dévoile une Nouvelle-Orléans semblable à une ville fantôme, deux ans après le passage de Katrina. Les images sont assez choquantes et très prenantes quand on découvre la misère et le calvaire que les habitants ont dû vivre. On se rend surtout compte que deux ans après, la ville est abandonnée et que les aides sont des plus rares. De ce point de vue, la série dénonce et c’est une très bonne chose.
Bien entendu, K-Ville ne s’arrête pas à ce constat. C’est avant tout une série policière et comme toutes les séries de ce genre, on suit une unité de police au quotidien. C’est à travers les personnages de Boulet et de Cobb que la ville prend vie. Deux personnages attachants qui se lient rapidement d’amitié. Les intrigues personnelles ou en rapport avec l’unité de police sont pour la plupart intéressantes et il est bien dommage que la série se soit arrêtée en cours car il aurait été appréciable d’en savoir plus sur Cobb qui est un personnage très énigmatique.
Regret est le mot à retenir si on parle de la série. Je regrette vivement que la série ne se soit pas plus ancrée à nous parler de l’âme de la Nouvelle-Orléans au lieu de privilégier des enquêtes pas très novatrices, seul le cadre extérieur change.
Je regrette que la diffusion se soit arrêtée en cours avec un grand vide sur qui est réellement Cobb et sur ce qu’il cherche à faire dans l’unité de Boulet. Seuls 11 épisodes ont été diffusés sur les 13 prévus à l’origine. Il faut préciser que la grève des scénaristes qui sévissaient alors au moment de sa diffusion n’a pas arrangé le cas de la série.
Quelques regrets certes mais une saison agréable à suivre dans son ensemble.
L’une est Présidente du studio Parador Pictures, l’autre est rédactrice en chef du magazine de mode Bonfire, et la dernière est créatrice de mode. Wendy, Nico, et Victory sont des femmes de pouvoir new yorkaises au tempérament de feu. Elles mènent de main de maître leur vie professionnelle à l’emploi du temps souvent bien trop chargé. A côté de cela, les trois amies tentent de gérer au mieux leur vie amicale, familiale et amoureuse qui n’est pas toujours des plus évidentes...
Informations sur
- Nom original de la série Lipstick Jungle
- Créateur DeAnn Heline Eileen Heisler
- Dates 2008-2009
- Genre Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française TF1, HD1, June
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 20
- Durée 42 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Sex and the city, Cashmere Mafia, The Bold Type...
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Critique
A lire le synopsis de Lipstick Jungle, il est évident de penser à d’autres séries du genre, et notamment à Cashmere mafia qui a été produite la même année. Nous reviendrons sur cette pathétique série par la suite.
Présentement, voyons plutôt le rapprochement qu'il peut être fait avec Sex & the city, et pour cette comparaison, rien d’étonnant ! En effet, Lipstick Jungle, au même titre que Sex & the city, est une adaptation d’un roman de Candace Bushnell. N’ayant pas lu les ouvrages de cette dernière, mon analyse comparative se limitera aux séries.
AU programme : même décor, la ville de New York, un groupe de femmes entre trente et quarante ans, une amitié forte entre ces femmes, l’argent, le travail, le pouvoir, le sexe... bref, on prend les mêmes et on recommence. Pas tout à fait.
Lipstick Jungle diffère de sa grande sœur tout d’abord par son format qui est de 40 minutes au lieu d’à peu près 25 minutes pour Sex & the city, et par la chaîne qui l’a diffusé. Lipstick Jungle était diffusée sur NBC, donc un Network, et Sex & the city sur une chaîne câblée, HBO. Il en résulte qu’il y a forcément une différence dans la façon d’aborder certains thèmes qui resteront tabous sur un quelconque Network. Donc ici, pas de sexe à outrance ou de vulgarité à la volée.
En fait, si on compare bien les deux séries, on se rendra vite compte que les deux shows ne développent pas le même contexte. Là où, sans entrer dans le détail, Sex & the city présentait des femmes célibataires, désirant trouver l’amour ou tout simplement l’amant idéal, Lipstick Jungle aborde plus précisément comment une femme new yorkaise peut mener d’une main de maître à la fois sa vie familiale et sa vie professionnelle. Et dans les deux cas, la tâche n’est pas évidente. Trouver l’amour semblait souvent une bien belle utopie pour Carry, et gérer sa carrière tout en s’occupant de son mari et de ses deux enfants étaient un marathon quotidien pour Wendy. Un contexte certes différent, mais néanmoins un discours similaire !
- - Les femmes ont le pouvoir, cela s’avère très souvent plus difficile que pour les hommes.
- - Elles peuvent mener leur vie avec ou sans eux.
- - Elles sont combatives, courageuses et belles.
La femme moderne à son apogée et qu’on aime voir évoluer dans une aussi magnifique ville que peut l’être New York.
Revenons à présent sur sa consœur, à savoir Cashmere mafia, qui a été développée à peu près au même moment. Vous pouvez vous référer à la critique de la série présente sur le site de la Crypte et choisir laquelle des deux aura votre faveur. Pour la Crypte, il n’y a pas photo, l’écriture de Lipstick Jungle est plus fine, plus recherchée, les actrices bien plus charismatiques et les vies de ces femmes sont autrement plus intéressantes à suivre. Quel plaisir de retrouver réunies Brooke Shields (Susan) et Kim Raver (New York 911).
Malgré ces nombreuses qualités, Lipstick Jungle n’aura pas vraiment su trouver son public. Elle n’est certes pas la série de la décennie, cependant, elle a pu renouveler le genre et surtout donner un peu de fraîcheur à ces séries souvent trop légères et pas véritablement creusées.
Danny et Evelyn Brogan et leurs deux enfants, Zoé et Mark, sont placés sous la protection des témoins. Toute la famille s’installe dans une petite ville tranquille nommée Meadowlands, avec pour espoir de recommencer une nouvelle vie pleine d’espoir et de bonheur. La magie tant attendue ne s’opère pas. Le passé tant redouté refait surface, les voisins sont plus louches les uns et que les autres et la famille plonge dans une paranoïa incessante et étouffante. La famille Brogan arrivera-t-elle à s’intégrer au sein de cette communauté inquiétante ?
Informations sur
- Nom original de la série Cape Wrath
- Créateur Robert Murphy
- Dates 2007-2007
- Genre Drame Mystère
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
- Chaîne(s) de diffusion française Canal+, Jimmy
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 45 minutes
- Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
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Critique
Meadowlands fait partie des séries à retenir pour l'année 2007. Certes la série n’a connu que 8 épisodes mais il serait dommage de ne pas visionner ces quelques épisodes tant la qualité de la série est irréprochable sur de nombreux points.
Tout d’abord, il convient de saluer le travail des comédiens et des comédiennes qui ont su retranscrire à merveille tout le côté énigmatique et troublant de la série.
David Morrissey
David Morrissey qui incarne le rôle de Danny est tout simplement époustouflant et ses nombreuses scènes solitaires où la paranoïa le gagne ne sont pas sans rappeler le travail de Patrick McGoohan dans la série Le prisonnier. D’ailleurs en parlant de cette dernière, on peut noter quelques ressemblances entre les deux séries :
- - l’ambiance oppressante ;
- - la paranoïa ambiante ;
- - la quête de la vérité ;
- - ou encore la métaphore personnifié du lieu.
Le lieu est, tout comme dans Le prisonnier, le point d’ancrage de la série.
Qu’est cette ville dénommée Meadowlands ? Qui sont tous ces individus qui la peuplent ? Où se trouve Meadowlands ? Et surtout comment en sortir ? Autant de questions auxquelles la série tente de répondre en nous faisant suivre les aventures de Danny, de sa famille et des voisins. Tergiverser, se creuser la tête, essayer de comprendre... voilà des choses qui font de la série, une série de qualité.
Ici, on ne nous fait pas tourner en rond, on ne nous laisse pas dans le flou pendant des heures, on avance petit à petit tout en se demandant si on ne sombre pas dans la folie pure et simple. Cette ville est étrange, les gens sont des plus cocasses avec leurs manies si particulières et la réalisation du show est très bien travaillée sur ce plan là.
En effet, cet autre point m’a vivement frappé lors du visionnage de Meadowlands. Les couleurs, les déplacements de caméra ou même les bruitages jouent avec nos nerfs et nos questionnements. Une des scènes les plus marquantes est la scène où Danny s’en prend violemment à Jack. La scène est faite d’une telle manière que le téléspectateur a l’impression d’être au milieu du combat.
Pour prendre un autre exemple, je parlerais des nombreuses scènes entre Evelyn, le Docteur David York et sa femme Abigail. David est un personnage inquiétant qui semble perdre pied à chaque seconde. Toutes les scènes où il rencontre Evelyn sont très soignées et nous plongent dans l’univers malsain dans lequel David évolue. On retrouve également ce schéma dans les scènes où il est avec sa femme. Ils sont tous les deux dans un monde immaculé (tout est bien à sa place, les couleurs sont sobres, les personnages sont tirés à quatre épingles...) jusqu’au moment où leur vie commence à leur échapper. A ce moment-là, le travail fait sur l’image nous montre un monde dépareillé où la violence prend le pas sur la sérénité.
Tu l'auras compris, Meadowlands est, pour moi, une grande série qu’il faut voir et revoir afin d’assimiler chaque détail. Cependant, on peut noter que peu d’éléments explicatifs nous sont donnés au terme des 8 épisodes qui composent la série. Je ne t'en dirais pas plus sur ce final afin de ne pas spoiler, mais je t'invite à me dire dans les commentaires ce que tu as pu penser de cette série énigmatique...
Charming est une petite ville de Californie. Derrière son nom agréable et sous ses apparences de ville paisible, se cache une bourgade où les crimes, les vengeances, les trafics et autres exactions vont bon train avec le quotidien. Le club de bikers du coin, les Sons of Anarchy, entendent bien faire la loi et faire régner l'ordre tel qu'ils le conçoivent...
Informations sur
- Nom original de la série Sons of Anarchy
- Créateur Kurt Sutter
- Dates 2008-2014
- Genre Drame Mafia
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FX
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Série Club, W9
- Nombre de saison(s) 7
- Nombre d'épisodes 92
- Durée 45 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
The Shield, Les Soprano, Mayans M.C., Deadwood, Peaky Blinders, Ozark...
- Bande originale
Henry Spivey est un américain moyen, il a un bon boulot, une famille qui l’aime et il pense mener une vie agréable et facile, jusqu’au jour où il découvre qu’il a une double vie. Henry est également Edward Albright, un agent secret. Par un dysfonctionnement, Henry découvre qu’une puce est implantée dans son cerveau le faisant disparaître pour laisser sa place à Edward. Henry veut alors connaître la vérité sur sa véritable identité...
Informations sur
- Nom original de la série My Own Worst Enemy
- Créateur Jason Smilovic
- Dates 2008-2008
- Genre Espionnage Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 9
- Durée 42 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Alias, Undercovers, Covert Affairs, True Lies...
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Critique
Il y a des séries qui ont tout pour réussir, un scénario accrocheur, digne d’un bon film d’action hollywoodien, et un casting plus qu’intéressant réunissant des pointures ayant fait leur marques que ce soit dans le monde du cinéma ou de la télévision.
À la rentrée 2008, NBC nous proposait une telle série. L’histoire très alléchante pouvait s’apparenter à un mixe entre la série Alias qui mettait en avant la délicieuse Jennifer Gardner, et pourquoi pas le film Volte/face de John Woo. Pour ce dernier c’est peut-être un peu tiré par les cheveux, même si la thématique de la double personnalité est prégnante dans ces deux œuvres. My own worst enemy pourrait plutôt être perçue comme une version moderne du mythe de Dr Jekyll et Mr Hyde écrit par Robert Louis Stevenson en 1886. Depuis, l’œuvre littéraire a été reprise de nombreuses fois et la série de Jason Smilovic en reprend quelques fondements pour poser les bases d’une série d’espionnage bien rythmée.
Mais voilà, la série avait certes tout pour réussir, mais le public et consécutivement la chaîne a dû en décider autrement. Seulement 9 épisodes ont été diffusés. Une saison écourtée qui n’a cependant enlevé en rien à la qualité de la série.
En effet, My own worst enemy a su trouver un rythme effréné durant ces quelques épisodes et intriguer les téléspectateurs sur le comment du pourquoi. On suit donc avec grand intérêt les passages d’une personnalité à l’autre, les différences qu’il y a entre chacune et comment Henry et Edward gèrent à leur façon leur vie au quotidien. Les deux hommes en arrivent à jouer au jeu du chat et de la souris, des instants délectables où le plus doux devient parfois le plus machiavélique. Ce sont très certainement les moments les plus appréciables de la série.
A côté de ce fil rouge, chaque épisode est centré sur une enquête bien spécifique. Au même titre que de nombreuses séries, les intrigues alternent entre du bon et du moins bon.
Heureusement, le tout est relevé par le point central de la série, la quête de la vérité et de la véritable identité.
Christian Slater
Il convient aussi de saluer le jeu d’acteur de Christian Slater. Le comédien est convainquant du début à la fin que ce soit dans le rôle d’Edward avec sa dureté et son arrogance, ou dans l’interprétation de Henry à travers sa naïveté et sa bonté.
Au final, la série ne restera pas inoubliable même si à présent un sentiment d’inachèvement reste et que le public n’a pas eu la chance de découvrir le fin mot de l’histoire. Mais cela, c’est la dure loi de l’audimat et bon nombre de séries sont annulées bien trop tôt.
Sean McNamara et Christian Troy sont deux chirurgiens esthétiques à la tête d’un cabinet de grande renommée à Miami. Les deux hommes collaborent dans ce projet qui régit leur vie, tout en étant amis de très longue date. Cette amitié sera néanmoins souvent mise à mal, le quotidien de ces deux médecins étant diamétralement opposé. Sean est un père de famille, calme, enthousiaste, tentant de gérer au mieux sa vie familiale, quant à Christian, il mène sa vie narcissiquement tout en multipliant les conquêtes.
Informations sur
- Nom original de la série Nip/Tuck
- Créateur Ryan Murphy
- Dates 2003-2010
- Genre Drame Médical
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FX
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Paris Première
- Nombre de saison(s) 6
- Nombre d'épisodes 100
- Durée 45 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
House, Californication, Nurse Jackie...
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Critique
Nip/Tuck fait partie de ces séries qu’on aurait aimé encenser tant elle a su renouveler le genre des séries dramatiques, et pourtant il va être ardu de la défendre. Je vais essayer et me faire l’avocat du diable avant de te donner mon réel ressenti concernant la série de Ryan Murphy.
Débutons par le commencement et revenons en septembre 2004, lors de sa première diffusion en France sur la chaîne M6. La petite chaîne qui monte nous livrait alors un extra-terrestre dans le monde des séries télévisées. Les 13 épisodes qui composent cette première saison n’ont pu laisser insensibles les téléspectateurs. Face à notre écran de télévision, on s’est retrouvé acculé dans notre canapé, les yeux écarquillés par tant de violence que ce soit dans les actes des protagonistes, dans les paroles ou dans les scènes de chirurgie. La série prend à revers tout ce qu’on a pu voir d’ici là et nous montre sans détournement la véritable nature humaine.
Christian (Julian McMahon) est un homme abusif, pervers, malsain dont le sexe régit ses moindres pensées. Sean (Dylan Walsh), quant à lui, est un bon père de famille, mais sa petite vie pépère est marquée par le refoulement et laisse présager le pire dans ses futurs agissements. À côté de ces deux personnages hauts en couleur, on a droit à un défilé de personnages excentriques venus dans le cabinet des deux médecins pour parfaire leur plastique ou arranger un traumatisme qui les suit, pour certains, depuis la plus tendre enfance.
De ce point de vue, la série est très intéressante et fait mouche. Par le biais d’histoires farfelues, touchantes, écœurantes et à la limite de l’obscène. Elle aborde à sa façon des sujets tabous ou difficiles tels que la mort, la malformation, l’obésité, l’inceste, l’euthanasie, le sexe en long, en large, en travers, bref sous toutes ses formes.
Donc une première saison intéressante et originale à la fois. La saison 2 se poursuit sur le même principe ajoutant du suspens avec l’arrivée d’un personnage emblématique, le Découpeur (Carver dans la VO). Cette énigme se poursuivra sur la saison 3. Une intrigue intéressante qui permet à la série de s’affirmer et d’aller plus loin dans ses excès.
De la saison 3 à la saison 6, la série reste fidèle à elle-même. Le culte du corps est toujours le sujet central de la série, les personnages se détruisent au fil du temps, les abus sont de plus en plus prégnants et ce n’est pas le changement de vie en passant de Miami à Los Angeles qui va arranger les choses pour nos deux médecins. Ces saisons se valent à peu près toutes.
L’originalité de la série n’est plus, néanmoins elle arrive toujours à produire quelques épisodes qui sortent du lot. Elle se veut une critique exacerbée de notre société et tout au long de ses épisodes elle garde cette direction. Quelques perles sont disséminées ici et là lors des frasques sexuelles de Christian et c’est un réel bonheur de savoir jusqu’où il peut aller :
- - des films pornos avec Amber ;
- - de sa nouvelle attirance homosexuelle ;
- - de ses goûts pour des parties à trois avec une mère et sa fille ;
- - de ses parties de jambes en l’air avec des sexagénaires ;
- - de la masturbation strangulatoire ;
- - de ses parties de baise à coup de sac poubelle sur la tête...
Des déviances en veux-tu en voilà, de quoi rassasier les esprits les plus tordus !
A côté de cela, la série attaque toujours de front des sujets polémiques, les scènes de chirurgie restent de grande qualité bien que peu ragoûtantes et les personnages sont plus fantasques que jamais.
Alors voilà, Nip/Tuck, c’est ça, du trash et de l’excentricité, le tout saupoudrer de drames familiaux. La sauce prend plutôt bien et se laisse suivre agréablement. Pour cela il faut cependant être endurant et persévérant. En effet, 6 saisons c’est long surtout qu’à partir de la saison 3, on est en droit de se poser des questions sur le bien fondé de la série.
Pour ma part, la série a commencé à me décevoir à partir de la saison 3. L’intrigue du Découpeur a été gâchée alors que la saison 2 s’était avérée alléchante à chaque épisode. On se doute de qui est le Découpeur assez rapidement, tout ça pour nous livrer un season finale ridicule avec le grand méchant qui retient les deux médecins. À la façon d’un film de série Z, le gros vilain reprend tous les éléments de son plan machiavélique pour les expliciter à Christian et Sean qui au final se débarrasseront du bad guy. À la suite de cette saison, la série est entrée dans une spirale du grand n’importe quoi.
"Jusqu’où la série va aller ?". Voilà ce que je me posais comme question avant chaque épisode et c’est cette même phrase qui m’a poussé à poursuivre mon visionnage de la série. Une curiosité mal placée certes, mais au final je ne regrette pas. La série a ses travers, toutefois elle a su livrer quelques épisodes de grande qualité toujours servis par un Sean (Dylan Walsh) remarquable.
Dylan Walsh, aka Sean
Le comédien est juste dans chacune de ses interprétations et il reste le personnage le plus complexe de la série. Au départ, on pense qu’il est stable à côté d’un Christian tout feu tout flamme, et au fil des saisons, on perçoit un Sean déstabilisé, perdu, à la limite de commettre l’irréparable de nombreuses fois. L’irréparable, il le commet finalement et le résultat aura été de le détruire un peu plus et d’en faire un personnage sans âme.
À côté de l’excellent personnage de Sean on a droit à celui de Matt. Ce dernier est le boulet de service. À chaque fois qu’on pense qu’il ne reviendra plus dans la série, Matt refait une apparition avec toujours des histoires plus saugrenues les unes que les autres. Toujours prêt à mettre la pagaille dans la vie de ses parents et en 6 saisons, il aura peu évolué. Pourtant il aurait été bon de le voir changer ou tout simplement de le voir disparaître, à bon entendeur salut !
À présent, si tu souhaites découvrir la série, je te conseille de ne pas hésiter et de ne pas tenir compte des avis négatifs présents ici et là sur la Toile. La série mérite d’avoir sa chance au moins pour ces deux premières saisons. Sache néanmoins qu’une fois lancé tu iras incontestablement jusqu’à la saison 3 pour découvrir qui est le Découpeur et si tu es courageux·se tu poursuivras jusqu’à la fin de la série.
De plus, tu auras la chance de découvrir les nombreuses guests stars que la série à compter : Catherine Deneuve, Melanie Griffith, Richard Chamberlain, Peter Dinklage, Rose McGowan (Charmed), Katee Sachoff (Battlestar Galactica), Kathleen Turner, Famke Janssen, Brooke Shields (Lipstick Jungle, Susan), Portia de Rossi (Better off Ted, Ally McBeal)...
- Bande originale
Charlie Harper vit paisiblement, entre femmes faciles, alcool et autres déviances, dans sa villa de Malibu jusqu'au jour où son frère Alan débarque chez lui. Malgré leurs différences de vie, les deux frères vont tout faire pour offrir un foyer à Jake, le fils d'Alan.
Informations sur
- Nom original de la série Two and a Half Men
- Créateur Chuck Lorre Lee Aronsohn
- Dates 2003-2015
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale CBS
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +, Jimmy
- Nombre de saison(s) 12
- Nombre d'épisodes 262
- Durée 22 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Rules of Engagement, Don't Trust the B---- in Apartment 23, The Big Bang Theory, Cougar Town, Mom...
- Bande originale
The shield se déroule dans le commissariat de Farmington situé à Los Angeles. En plein cœur des quartiers chauds de la ville, les équipes du commissariat se démènent pour ramener le calme et une vie paisible. On suit tout au long de la série, les enquêtes d'inspecteurs de police et de la "Strike team", unité d'élite menée de main de maître par Vic Mackey. La série se tisse autour d'enquêtes sordides et d’actions plus ou moins louables auxquelles se livre l'unité spéciale.
Informations sur
- Nom original de la série The Shield
- Créateur Shawn Ryan
- Dates 2002-2008
- Genre Drame Policier
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FX
- Chaîne(s) de diffusion française France 3, Canal +, NT1, Jimmy, 13ème rue
- Nombre de saison(s) 7
- Nombre d'épisodes 88
- Durée 45 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Les Soprano, Sons of Anarchy, Mayans M.C., Ozark, Flics, Sur écoute...
-
Critique
The shield, ou la série policière qui a bouleversé les règles du genre dans lequel elle s'inscrit.
Comme toute bonne série policière, The shield s'attache à présenter les flics (les bons) et les bandits (les méchants). Sur cette base de départ, la série est une série policière des plus banales. Mais voilà, The shield n'est pourtant pas une série policière comme les autres. Aucune banalité dans ce copshow qui a su se démarquer et s'ancrer dans un univers qui lui est propre. Ici, les flics ne sont pas tous des bons flics. Ils ne sont pas de simples ripoux qui cherchent la corruption à tout bout de champ, bien au contraire, ces flics ripoux ont une humanité exacerbée qui accroche le spectateur à sa télévision et qui lui donne cette sensation de manque quand un épisode se termine.
Comme son précurseur des années 80 Hill Street Blues (plus connu en France sous le nom de Capitaine Furillo), la série présente la vie dans un commissariat où les crimes ne sont pas les principaux éléments qui constituent l’histoire. Pour les adeptes des crimes à résoudre, pas de panique, ça reste une série policière et il y a de quoi se mettre sous la dent, notamment avec les enquêtes menées de main de maître par Dutch et Claudette.
Un des points forts du show est qu’il s’ancre dans la présentation des états d'âme des personnages. D’une manière subtile, on pénètre assez facilement dans la tête des personnages pour les découvrir à la fois avec leurs forces et leurs faiblesses, et au cours des épisodes chaque personnage se dévoile un peu plus à nous. Tel un Tony Soprano (Les Soprano), le plus exécrable des personnages de la série dévoile une part d'humanité qui touche le spectateur et lui fait accepter certains écarts de conduite de celui-ci. Cette force de pénétrer aisément dans la peau des personnages appelle nécessairement un travail d’écriture de qualité et bien entendu un jeu d’acteur époustouflant. Michael Chiklis et ses compères ont mené la série durant 7 saisons d’une main de maître. Et la présence de guests de qualité tels que Glenn Close, Forest Whitaker ou encore Laura Elena Harring rajoute à la qualité de la série.
Parler de The shield sans mentionner la réalisation serait préjudiciable à une bonne critique. Le travail des caméras à la main est impeccable et nous plonge parfaitement au cœur de l’action. On fait partie intégrante de la Strike Team et le stress devient notre lot quotidien.
Au fil des saisons, la tension monte de plus en plus pour atteindre son paroxysme dans un épisode final qui clôture à merveille la série. Là où des séries se perdent par leur nombre de saisons, The shield a su rester fidèle à elle-même et offrir à ses fans un parcours scénaristique irréprochable du début à la fin. J’émettrais tout de même une réserve sur la complexité des affaires. En effet, il convient de regarder la série du début à la fin sans louper un seul épisode. Ici, pas de stand alone episode, comme dans beaucoup de copshows. Il est essentiel de regarder la série dans son intégralité si l’on veut comprendre les tenants et les aboutissants de l’univers de The shield.
Tu l'auras compris, je ne serais donc pas objectif avec cette série qui, au même titre qu’un Six feet under ou d’un The Sopranos, fait partie de mes séries cultes. Une page s’est tournée avec la fin de The shield et j’espère un jour pouvoir retrouver une telle qualité et une telle hargne dans un projet télévisuel.
Bref, il s'agit ici d'une série violente et intelligente à mettre entre toutes les mains.
- Bande originale
Corey, Roger, Katie et Sophia vivent à San Diego dans les années 80. La vie de Corey prend une tournure inattendue le jour où une nouvelle collègue, sous le pseudonyme de Tuesday, débarque dans sa vie. That 80's show suit les aventures de ces 5 jeunes au cœur des eighties, de sa musique électronique et de ses fringues ringardes.
Informations sur
- Nom original de la série That 80's Show
- Créateur Mark Brazill Bonnie Turner Terry Turner
- Dates 2002-2002
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française Jimmy
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 13
- Durée 22 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
That 70's Show, That 90's Show...
-
Critique
That 80's show est un spin-off de That 70's show. Tout comme sa grande soeur, la série évolue dans une autre décennie que la nôtre. Ici, la trame se déroule dans les années 80, autre décennie connue pour ses excentricités tant au niveau musical que vestimentaire.
Pour la musique, la série reprend les grands classiques de ces années là en mêlant electro-pop survitaminée de blaste de batterie, punk anglais ou encore Freestyle accompagné de son cultissime Break Dance. De ce côté, la série est assez bien faite. Le tout fait très kitch et vraiment décalée, peut-être un peu trop.
Cependant, le bât blesse au niveau du scénario et de l’humour qui devrait s’en dégager. Quelques scènes sont drôles mais l’ensemble reste morne en comparaison à sa grande sœur That 70's show qui arrivait à chaque réplique à taper dans le mille et à nous offrir une bonne partie de rigolade.
De plus, les personnages développés dans That 80's show ressemblent étrangement à ceux de That 70's show. Je n’irai pas jusqu’à dire que ce sont des copies conformes, mais des similitudes significatives se font ressentir dans les caractères, les attitudes et les habiletés de chacun. Prenons pour exemple le personnage de Roger qui n’est pas sans rappeler l’hilarant Fez. En effet, tout comme lui, Roger est un excellent danseur et il a également un côté pervers très prononcé. On peut tout aussi bien parler du personnage de Corey qui rappelle fortement celui d’Eric. De la même manière qu’Eric, Corey excelle dans le sarcasme (tout comme Tuesday) et les réparties cassantes. Certes, les personnages sont des reproductions de leurs aînés avec néanmoins l’originalité et la qualité en moins.
La série n’a pas connu le succès de sa grande soeur et s’est limitée à une seule saison de 13 épisodes. Cet exemple démontre bien que ce n’est pas parce qu’une série connaît un large succès, que son spin-off en fera de même. C’est une tactique risquée à double tranchant qui malheureusement n’a pas porté ses fruits dans le cas de That 80's show. Une série qui délasse sans pour autant en laisser un souvenir mémorable.