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Brody travaille pour une grande entreprise bancaire, Remington Trust. Lors d'une soirée bien arrosée, il se retrouve au lit avec Jenny. Mais voilà que Jenny travaille au sein de son entreprise. La série suit le quotidien et l'amour naissant de ces deux collègues...
Informations sur
- Nom original de la série Ground Floor
- Créateur Bill Lawrence Greg Malins
- Dates 2013-2015
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale TBS
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 18
- Durée 22 minutes
Charming est une petite ville de Californie. Derrière son nom agréable et sous ses apparences de ville paisible, se cache une bourgade où les crimes, les vengeances, les trafics et autres exactions vont bon train avec le quotidien. Le club de bikers du coin, les Sons of Anarchy, entendent bien faire la loi et faire régner l'ordre tel qu'ils le conçoivent...
Informations sur
- Nom original de la série Sons of Anarchy
- Créateur Kurt Sutter
- Dates 2008-2014
- Genre Drame Mafia
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FX
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Série Club, W9
- Nombre de saison(s) 7
- Nombre d'épisodes 92
- Durée 45 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
The Shield, Les Soprano, Mayans M.C., Deadwood, Peaky Blinders, Ozark...
- Bande originale
Henry Spivey est un américain moyen, il a un bon boulot, une famille qui l’aime et il pense mener une vie agréable et facile, jusqu’au jour où il découvre qu’il a une double vie. Henry est également Edward Albright, un agent secret. Par un dysfonctionnement, Henry découvre qu’une puce est implantée dans son cerveau le faisant disparaître pour laisser sa place à Edward. Henry veut alors connaître la vérité sur sa véritable identité...
Informations sur
- Nom original de la série My Own Worst Enemy
- Créateur Jason Smilovic
- Dates 2008-2008
- Genre Espionnage Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 9
- Durée 42 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Alias, Undercovers, Covert Affairs, True Lies...
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Critique
Il y a des séries qui ont tout pour réussir, un scénario accrocheur, digne d’un bon film d’action hollywoodien, et un casting plus qu’intéressant réunissant des pointures ayant fait leur marques que ce soit dans le monde du cinéma ou de la télévision.
À la rentrée 2008, NBC nous proposait une telle série. L’histoire très alléchante pouvait s’apparenter à un mixe entre la série Alias qui mettait en avant la délicieuse Jennifer Gardner, et pourquoi pas le film Volte/face de John Woo. Pour ce dernier c’est peut-être un peu tiré par les cheveux, même si la thématique de la double personnalité est prégnante dans ces deux œuvres. My own worst enemy pourrait plutôt être perçue comme une version moderne du mythe de Dr Jekyll et Mr Hyde écrit par Robert Louis Stevenson en 1886. Depuis, l’œuvre littéraire a été reprise de nombreuses fois et la série de Jason Smilovic en reprend quelques fondements pour poser les bases d’une série d’espionnage bien rythmée.
Mais voilà, la série avait certes tout pour réussir, mais le public et consécutivement la chaîne a dû en décider autrement. Seulement 9 épisodes ont été diffusés. Une saison écourtée qui n’a cependant enlevé en rien à la qualité de la série.
En effet, My own worst enemy a su trouver un rythme effréné durant ces quelques épisodes et intriguer les téléspectateurs sur le comment du pourquoi. On suit donc avec grand intérêt les passages d’une personnalité à l’autre, les différences qu’il y a entre chacune et comment Henry et Edward gèrent à leur façon leur vie au quotidien. Les deux hommes en arrivent à jouer au jeu du chat et de la souris, des instants délectables où le plus doux devient parfois le plus machiavélique. Ce sont très certainement les moments les plus appréciables de la série.
A côté de ce fil rouge, chaque épisode est centré sur une enquête bien spécifique. Au même titre que de nombreuses séries, les intrigues alternent entre du bon et du moins bon.
Heureusement, le tout est relevé par le point central de la série, la quête de la vérité et de la véritable identité.
Christian Slater
Il convient aussi de saluer le jeu d’acteur de Christian Slater. Le comédien est convainquant du début à la fin que ce soit dans le rôle d’Edward avec sa dureté et son arrogance, ou dans l’interprétation de Henry à travers sa naïveté et sa bonté.
Au final, la série ne restera pas inoubliable même si à présent un sentiment d’inachèvement reste et que le public n’a pas eu la chance de découvrir le fin mot de l’histoire. Mais cela, c’est la dure loi de l’audimat et bon nombre de séries sont annulées bien trop tôt.
Sean McNamara et Christian Troy sont deux chirurgiens esthétiques à la tête d’un cabinet de grande renommée à Miami. Les deux hommes collaborent dans ce projet qui régit leur vie, tout en étant amis de très longue date. Cette amitié sera néanmoins souvent mise à mal, le quotidien de ces deux médecins étant diamétralement opposé. Sean est un père de famille, calme, enthousiaste, tentant de gérer au mieux sa vie familiale, quant à Christian, il mène sa vie narcissiquement tout en multipliant les conquêtes.
Informations sur
- Nom original de la série Nip/Tuck
- Créateur Ryan Murphy
- Dates 2003-2010
- Genre Drame Médical
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FX
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Paris Première
- Nombre de saison(s) 6
- Nombre d'épisodes 100
- Durée 45 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
House, Californication, Nurse Jackie...
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Critique
Nip/Tuck fait partie de ces séries qu’on aurait aimé encenser tant elle a su renouveler le genre des séries dramatiques, et pourtant il va être ardu de la défendre. Je vais essayer et me faire l’avocat du diable avant de te donner mon réel ressenti concernant la série de Ryan Murphy.
Débutons par le commencement et revenons en septembre 2004, lors de sa première diffusion en France sur la chaîne M6. La petite chaîne qui monte nous livrait alors un extra-terrestre dans le monde des séries télévisées. Les 13 épisodes qui composent cette première saison n’ont pu laisser insensibles les téléspectateurs. Face à notre écran de télévision, on s’est retrouvé acculé dans notre canapé, les yeux écarquillés par tant de violence que ce soit dans les actes des protagonistes, dans les paroles ou dans les scènes de chirurgie. La série prend à revers tout ce qu’on a pu voir d’ici là et nous montre sans détournement la véritable nature humaine.
Christian (Julian McMahon) est un homme abusif, pervers, malsain dont le sexe régit ses moindres pensées. Sean (Dylan Walsh), quant à lui, est un bon père de famille, mais sa petite vie pépère est marquée par le refoulement et laisse présager le pire dans ses futurs agissements. À côté de ces deux personnages hauts en couleur, on a droit à un défilé de personnages excentriques venus dans le cabinet des deux médecins pour parfaire leur plastique ou arranger un traumatisme qui les suit, pour certains, depuis la plus tendre enfance.
De ce point de vue, la série est très intéressante et fait mouche. Par le biais d’histoires farfelues, touchantes, écœurantes et à la limite de l’obscène. Elle aborde à sa façon des sujets tabous ou difficiles tels que la mort, la malformation, l’obésité, l’inceste, l’euthanasie, le sexe en long, en large, en travers, bref sous toutes ses formes.
Donc une première saison intéressante et originale à la fois. La saison 2 se poursuit sur le même principe ajoutant du suspens avec l’arrivée d’un personnage emblématique, le Découpeur (Carver dans la VO). Cette énigme se poursuivra sur la saison 3. Une intrigue intéressante qui permet à la série de s’affirmer et d’aller plus loin dans ses excès.
De la saison 3 à la saison 6, la série reste fidèle à elle-même. Le culte du corps est toujours le sujet central de la série, les personnages se détruisent au fil du temps, les abus sont de plus en plus prégnants et ce n’est pas le changement de vie en passant de Miami à Los Angeles qui va arranger les choses pour nos deux médecins. Ces saisons se valent à peu près toutes.
L’originalité de la série n’est plus, néanmoins elle arrive toujours à produire quelques épisodes qui sortent du lot. Elle se veut une critique exacerbée de notre société et tout au long de ses épisodes elle garde cette direction. Quelques perles sont disséminées ici et là lors des frasques sexuelles de Christian et c’est un réel bonheur de savoir jusqu’où il peut aller :
- - des films pornos avec Amber ;
- - de sa nouvelle attirance homosexuelle ;
- - de ses goûts pour des parties à trois avec une mère et sa fille ;
- - de ses parties de jambes en l’air avec des sexagénaires ;
- - de la masturbation strangulatoire ;
- - de ses parties de baise à coup de sac poubelle sur la tête...
Des déviances en veux-tu en voilà, de quoi rassasier les esprits les plus tordus !
A côté de cela, la série attaque toujours de front des sujets polémiques, les scènes de chirurgie restent de grande qualité bien que peu ragoûtantes et les personnages sont plus fantasques que jamais.
Alors voilà, Nip/Tuck, c’est ça, du trash et de l’excentricité, le tout saupoudrer de drames familiaux. La sauce prend plutôt bien et se laisse suivre agréablement. Pour cela il faut cependant être endurant et persévérant. En effet, 6 saisons c’est long surtout qu’à partir de la saison 3, on est en droit de se poser des questions sur le bien fondé de la série.
Pour ma part, la série a commencé à me décevoir à partir de la saison 3. L’intrigue du Découpeur a été gâchée alors que la saison 2 s’était avérée alléchante à chaque épisode. On se doute de qui est le Découpeur assez rapidement, tout ça pour nous livrer un season finale ridicule avec le grand méchant qui retient les deux médecins. À la façon d’un film de série Z, le gros vilain reprend tous les éléments de son plan machiavélique pour les expliciter à Christian et Sean qui au final se débarrasseront du bad guy. À la suite de cette saison, la série est entrée dans une spirale du grand n’importe quoi.
"Jusqu’où la série va aller ?". Voilà ce que je me posais comme question avant chaque épisode et c’est cette même phrase qui m’a poussé à poursuivre mon visionnage de la série. Une curiosité mal placée certes, mais au final je ne regrette pas. La série a ses travers, toutefois elle a su livrer quelques épisodes de grande qualité toujours servis par un Sean (Dylan Walsh) remarquable.
Dylan Walsh, aka Sean
Le comédien est juste dans chacune de ses interprétations et il reste le personnage le plus complexe de la série. Au départ, on pense qu’il est stable à côté d’un Christian tout feu tout flamme, et au fil des saisons, on perçoit un Sean déstabilisé, perdu, à la limite de commettre l’irréparable de nombreuses fois. L’irréparable, il le commet finalement et le résultat aura été de le détruire un peu plus et d’en faire un personnage sans âme.
À côté de l’excellent personnage de Sean on a droit à celui de Matt. Ce dernier est le boulet de service. À chaque fois qu’on pense qu’il ne reviendra plus dans la série, Matt refait une apparition avec toujours des histoires plus saugrenues les unes que les autres. Toujours prêt à mettre la pagaille dans la vie de ses parents et en 6 saisons, il aura peu évolué. Pourtant il aurait été bon de le voir changer ou tout simplement de le voir disparaître, à bon entendeur salut !
À présent, si tu souhaites découvrir la série, je te conseille de ne pas hésiter et de ne pas tenir compte des avis négatifs présents ici et là sur la Toile. La série mérite d’avoir sa chance au moins pour ces deux premières saisons. Sache néanmoins qu’une fois lancé tu iras incontestablement jusqu’à la saison 3 pour découvrir qui est le Découpeur et si tu es courageux·se tu poursuivras jusqu’à la fin de la série.
De plus, tu auras la chance de découvrir les nombreuses guests stars que la série à compter : Catherine Deneuve, Melanie Griffith, Richard Chamberlain, Peter Dinklage, Rose McGowan (Charmed), Katee Sachoff (Battlestar Galactica), Kathleen Turner, Famke Janssen, Brooke Shields (Lipstick Jungle, Susan), Portia de Rossi (Better off Ted, Ally McBeal)...
- Bande originale
Charlie Harper vit paisiblement, entre femmes faciles, alcool et autres déviances, dans sa villa de Malibu jusqu'au jour où son frère Alan débarque chez lui. Malgré leurs différences de vie, les deux frères vont tout faire pour offrir un foyer à Jake, le fils d'Alan.
Informations sur
- Nom original de la série Two and a Half Men
- Créateur Chuck Lorre Lee Aronsohn
- Dates 2003-2015
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale CBS
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +, Jimmy
- Nombre de saison(s) 12
- Nombre d'épisodes 262
- Durée 22 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Rules of Engagement, Don't Trust the B---- in Apartment 23, The Big Bang Theory, Cougar Town, Mom...
- Bande originale
"Les exploits d'un chevalier solitaire dans un monde dangereux. Le chevalier et sa monture ! Un héros des temps modernes, dernier recours des innocents, des sans-espoir, victimes d'un monde cruel et impitoyable".
Informations sur
- Nom original de la série Knight Rider
- Créateur Glen A. Larson
- Dates 1982-1986
- Genre Aventure Science Fiction
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française TF1, La Cinq, M6, NT1, RTL9, 13ème rue
- Nombre de saison(s) 4
- Nombre d'épisodes 90
- Durée 42 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Tonnerre mécanique, Supercopter, Knight Rider (2008), L'homme qui valait trois milliards, L'agence tous risques...
- Bande originale
Jessie, une jeune femme âgée de 18 ans, quitte son Texas natal pour poursuivre ses rêves. Elle part vivre à New York et se retrouve nounou dans un loft luxueux pour la riche famille Ross : Morgan, Christina et leurs quatre enfants...
Informations sur
- Nom original de la série Jessie
- Créateur Pamela Eells O'Connell
- Dates 2011-2015
- Genre Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale Disney Channel
- Chaîne(s) de diffusion française Disney Channel France
- Nombre de saison(s) 4
- Nombre d'épisodes 101
Alex O'Connor est une jeune recrue de la CIA. Il ignore cependant que les membres de sa famille sont des espions pour le compte de la Russie...
Informations sur
- Nom original de la série Allegiance
- Créateur George Nolfi
- Dates 2015 - 2015
- Genre DrameEspionnage
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 5
- Durée 42 minutes
Sarah, Adam, Crosby et Julia sont frères et soeurs. Bienvenue dans le quotidien de leur clan, le clan des Braverman...
Informations sur
- Nom original de la série Parenthood
- Créateur Jason Katims
- Dates 2010-2015
- Genre Drame Famille
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française TF1, HD1
- Nombre de saison(s) 6
- Nombre d'épisodes 103
- Durée 42 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
This is us, La vie à cinq, Corky, un adolescent pas comme les autres, Brothers & sisters.
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La critique chrono
Parenthood, une histoire de générations
- La série est portée par un casting remarquable avec en particulier Peter Krause (Six Feet Under) et Lauren Graham (Gilmore Girls).
- Parenthood parle avec justesse de la famille, dans les meilleurs moments comme dans les pires.
- Une bande son variée qui accompagne parfaitement les moments de vie des Braverman : Marvin Gaye, Elvis Presley, Creedence, Band of Horses, sans oublier son générique avec Bob Dylan.
- Quelques clichés ici et là dans l'écriture, mais n'en faut-il pas un peu pour s'identifier plus aisément à cette famille ?
- Au fil des saisons le drame familial glisse vers le teen drama. Logique, les enfants ont grandi, mais on perd légèrement le côté plus mature du show.
- Bande originale
The shield se déroule dans le commissariat de Farmington situé à Los Angeles. En plein cœur des quartiers chauds de la ville, les équipes du commissariat se démènent pour ramener le calme et une vie paisible. On suit tout au long de la série, les enquêtes d'inspecteurs de police et de la "Strike team", unité d'élite menée de main de maître par Vic Mackey. La série se tisse autour d'enquêtes sordides et d’actions plus ou moins louables auxquelles se livre l'unité spéciale.
Informations sur
- Nom original de la série The Shield
- Créateur Shawn Ryan
- Dates 2002-2008
- Genre Drame Policier
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FX
- Chaîne(s) de diffusion française France 3, Canal +, NT1, Jimmy, 13ème rue
- Nombre de saison(s) 7
- Nombre d'épisodes 88
- Durée 45 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Les Soprano, Sons of Anarchy, Mayans M.C., Ozark, Flics, Sur écoute...
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Critique
The shield, ou la série policière qui a bouleversé les règles du genre dans lequel elle s'inscrit.
Comme toute bonne série policière, The shield s'attache à présenter les flics (les bons) et les bandits (les méchants). Sur cette base de départ, la série est une série policière des plus banales. Mais voilà, The shield n'est pourtant pas une série policière comme les autres. Aucune banalité dans ce copshow qui a su se démarquer et s'ancrer dans un univers qui lui est propre. Ici, les flics ne sont pas tous des bons flics. Ils ne sont pas de simples ripoux qui cherchent la corruption à tout bout de champ, bien au contraire, ces flics ripoux ont une humanité exacerbée qui accroche le spectateur à sa télévision et qui lui donne cette sensation de manque quand un épisode se termine.
Comme son précurseur des années 80 Hill Street Blues (plus connu en France sous le nom de Capitaine Furillo), la série présente la vie dans un commissariat où les crimes ne sont pas les principaux éléments qui constituent l’histoire. Pour les adeptes des crimes à résoudre, pas de panique, ça reste une série policière et il y a de quoi se mettre sous la dent, notamment avec les enquêtes menées de main de maître par Dutch et Claudette.
Un des points forts du show est qu’il s’ancre dans la présentation des états d'âme des personnages. D’une manière subtile, on pénètre assez facilement dans la tête des personnages pour les découvrir à la fois avec leurs forces et leurs faiblesses, et au cours des épisodes chaque personnage se dévoile un peu plus à nous. Tel un Tony Soprano (Les Soprano), le plus exécrable des personnages de la série dévoile une part d'humanité qui touche le spectateur et lui fait accepter certains écarts de conduite de celui-ci. Cette force de pénétrer aisément dans la peau des personnages appelle nécessairement un travail d’écriture de qualité et bien entendu un jeu d’acteur époustouflant. Michael Chiklis et ses compères ont mené la série durant 7 saisons d’une main de maître. Et la présence de guests de qualité tels que Glenn Close, Forest Whitaker ou encore Laura Elena Harring rajoute à la qualité de la série.
Parler de The shield sans mentionner la réalisation serait préjudiciable à une bonne critique. Le travail des caméras à la main est impeccable et nous plonge parfaitement au cœur de l’action. On fait partie intégrante de la Strike Team et le stress devient notre lot quotidien.
Au fil des saisons, la tension monte de plus en plus pour atteindre son paroxysme dans un épisode final qui clôture à merveille la série. Là où des séries se perdent par leur nombre de saisons, The shield a su rester fidèle à elle-même et offrir à ses fans un parcours scénaristique irréprochable du début à la fin. J’émettrais tout de même une réserve sur la complexité des affaires. En effet, il convient de regarder la série du début à la fin sans louper un seul épisode. Ici, pas de stand alone episode, comme dans beaucoup de copshows. Il est essentiel de regarder la série dans son intégralité si l’on veut comprendre les tenants et les aboutissants de l’univers de The shield.
Tu l'auras compris, je ne serais donc pas objectif avec cette série qui, au même titre qu’un Six feet under ou d’un The Sopranos, fait partie de mes séries cultes. Une page s’est tournée avec la fin de The shield et j’espère un jour pouvoir retrouver une telle qualité et une telle hargne dans un projet télévisuel.
Bref, il s'agit ici d'une série violente et intelligente à mettre entre toutes les mains.
- Bande originale