Afficher les éléments par tag : Drame

Tony Bravo mène une double vie. Il est agent à la DEA et un excellent joueur de football. La CIA le recrute alors pour intégrer l'équipe de football des Riot et ainsi surveiller les agissements de son dirigeant Andrés Galan. Galan est un homme intouchable qui semble se servir de sa position au sein des Riot pour mener des affaires illégales...

Informations sur

Publié dans Antre de la Crypte

En 2005, l’ouragan Katrina frappait la Nouvelle-Orléans offrant aux États-Unis un désastre sans précédent. Deux ans plus tard, la ville connaît encore un très large désordre. La police a subi de nombreuses pertes, les prisons sont pour la plupart détruites offrant ainsi aux criminels une ville à leur portée. Face aux pillages, agressions et autres crimes en tout genre, les habitants ne se sentent pas en sécurité malgré les efforts de quelques irréductibles policiers qui comptent bien ramener l’ordre dans leur ville. La série suit les aventures de Martin Boulet, un officier faisant partie de l’unité spécialisée dans les criminels dangereux, et son nouveau partenaire, Trevor Cobb, un ancien militaire qui cache un terrible secret...

Informations sur

  • Nom original de la série K-Ville
  • Créateur Jonathan Lisco
  • Dates 2007-2007
  • Genre Policier Drame
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale FOX
  • Chaîne(s) de diffusion française M6,  Série Club
  • Nombre de saison(s) 1
  • Nombre d'épisodes 11
  • Durée 42 minutes
  • Critique

     

    Une énième série policière débarque sur le réseau des chaînes américaines en 2007. Y a pas à dire, le genre policier est définitivement un genre qui marche bien et qui plait largement au public. Et pourtant je trouve souvent que les séries se ressemblent trop et ne font qu’emprunter des thèmes récurrents les unes aux autres.

    Pour K-Ville, ma première impression fut plutôt bonne. En effet, le pitch de départ est novateur et surtout ose s’aventurer dans un drame sociopolitique qui a bouleversé les américains en 2005. Pas évident de parler d’une tragédie qui a ému des millions de personnes et qui a secoué les classes politiques pour leur non-engagement. La série nous dévoile une Nouvelle-Orléans semblable à une ville fantôme, deux ans après le passage de Katrina. Les images sont assez choquantes et très prenantes quand on découvre la misère et le calvaire que les habitants ont dû vivre. On se rend surtout compte que deux ans après, la ville est abandonnée et que les aides sont des plus rares. De ce point de vue, la série dénonce et c’est une très bonne chose.

    Bien entendu, K-Ville ne s’arrête pas à ce constat. C’est avant tout une série policière et comme toutes les séries de ce genre, on suit une unité de police au quotidien. C’est à travers les personnages de Boulet et de Cobb que la ville prend vie. Deux personnages attachants qui se lient rapidement d’amitié. Les intrigues personnelles ou en rapport avec l’unité de police sont pour la plupart intéressantes et il est bien dommage que la série se soit arrêtée en cours car il aurait été appréciable d’en savoir plus sur Cobb qui est un personnage très énigmatique.

    Regret est le mot à retenir si on parle de la série. Je regrette vivement que la série ne se soit pas plus ancrée à nous parler de l’âme de la Nouvelle-Orléans au lieu de privilégier des enquêtes pas très novatrices, seul le cadre extérieur change.

    Je regrette que la diffusion se soit arrêtée en cours avec un grand vide sur qui est réellement Cobb et sur ce qu’il cherche à faire dans l’unité de Boulet. Seuls 11 épisodes ont été diffusés sur les 13 prévus à l’origine. Il faut préciser que la grève des scénaristes qui sévissaient alors au moment de sa diffusion n’a pas arrangé le cas de la série.

    Quelques regrets certes mais une saison agréable à suivre dans son ensemble.

Publié dans Antre de la Crypte

Un agent secret britannique démissionne de son poste et quitte le bureau avec fracas. Il rentre chez lui au volant de sa Lotus. Dans son appartement, il prépare ses valises afin de quitter Londres, et c’est à cet instant précis qu’il est enlevé. À son réveil, il se retrouve dans un lien dénommé le Village où vit toute une communauté. Tous les habitants qui la constituent sont identifiés par un numéro, l’usage des noms y est prohibé. L’agent secret est désigné comme étant le Numéro 6. Face à ces habitants, il y a les geôliers qui n’ont de cesse d’obtenir des informations sur la démission du numéro 6. Ce dernier aura pour objectif de savoir qui se cache derrière le Numéro 1 et de s’enfuir du Village... Bonjour chez vous !

Informations sur

  • Nom original de la série The Prisoner
  • Créateur George Markstein Patrick McGoohan
  • Dates 1967-1968
  • Genre Drame Science fiction Mystère
  • Pays de production Royaume Uni
  • Chaîne(s) de diffusion originale ITV
  • Chaîne(s) de diffusion française TF1,  M6,  Série Club
  • Nombre de saison(s) 1
  • Nombre d'épisodes 17
  • Durée 52 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    The Prisoner (2009), Persons Unknown, Meadowlands, LostWestworldWayward Pines, Twin Peaks...

  • Critique

     

    La question à se poser quand on a vu la série Le prisonnier, est la suivante : qu’est-ce que j’ai compris ? En d’autres termes, quelle est l’interprétation que l’on peut apporter à cette série télévisée ?

    En effet, Le prisonnier est une fiction qui fait réfléchir et qui amène inexorablement le téléspectateur à se remettre en question. Chacun y voit ce qu’il a envie d’y voir, mais dans tous les cas, on peut affirmer que le Numéro 6 fait quelque part partie de nous. Il est possible de voir dans chaque élément qui constitue la série une allégorie de notre société :

    • - le Village est le symbole de notre société et des barrières que celle-ci érige devant l’Homme ;
    • - le Numéro 1est tel un Dieu pour tous les humains qui habitent l’île ;
    • - le Numéro 6 est le représentant de l’homme libre qui cherche à comprendre le pourquoi du comment ;
    • - et pour ce qui est des numéros 2, il sont les souverains de chaque être et appliquent les règles au nom d’une entité supérieure.

    Le Village peut être également considéré comme un lieu d’expériences scientifiques sur les être humains. C’est au téléspectateur de prendre parti et de choisir son camp dans toutes les explications et les théories possibles.

    Patrick McGoohan, acteur (Numéro 6) et créateur de la série, nous propose ici une œuvre en avance sur son temps qui a connu son heure de gloire bien après sa première diffusion en 1967. Le prisonnier se veut être une réflexion sur la condition humaine, le libre arbitre, la liberté et le pouvoir.

    Cette série, bien que difficile d’approche car le téléspectateur entre dans un univers hors norme et ne comprend pas bien dès le départ où on l’amène, reste une oeuvre emblématique des années 60 tant au niveau esthétique que scénaristique.

    Depuis, nombre de séries ont été influencées par Le prisonnier sans pour autant arriver à reproduire la qualité de celle-ci. Pour n’en citer qu’une : Lost.

  • Le savais-tu ?


    Dans la série culte des années 60, Le Prisonnier, cette énorme boule blanche est un ballon gardien aussi appelé le Rôdeur. En VO, son nom est Rover.

    À l'origine, ce ballon aurait dû être une sorte de garde mécanique, à la fois encombrant et pas discret. La production a finalement préféré quelque chose de plus aérien et énigmatique.

    Coup de maître car ce ballon inquiétant est devenu un objet culte de la série avec l'inoubliable Patrick McGoohan.

    rover le prisonnier

Publié dans Antre de la Crypte

Un jeune garçon est retrouvé mort sur une plage de Gracepoint. Les détectives Ellie Miller et Emmett Carver sont assignés pour enquêter sur ce drame. La famille du garçon ainsi que tous les habitants de Gracepoint se retrouvent dans un tumulte effroyable.

Informations sur

  • Nom original de la série Gracepoint
  • Créateur Chris Chibnall
  • Dates 2014-2014
  • Genre Drame Policier
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale FOX
  • Chaîne(s) de diffusion française /
  • Nombre de saison(s) 1
  • Nombre d'épisodes 10
  • Durée 42 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    Broadchurch, The KillingForbrydelsenMare of Easttown...

Publié dans Antre de la Crypte

L’une est Présidente du studio Parador Pictures, l’autre est rédactrice en chef du magazine de mode Bonfire, et la dernière est créatrice de mode. Wendy, Nico, et Victory sont des femmes de pouvoir new yorkaises au tempérament de feu. Elles mènent de main de maître leur vie professionnelle à l’emploi du temps souvent bien trop chargé. A côté de cela, les trois amies tentent de gérer au mieux leur vie amicale, familiale et amoureuse qui n’est pas toujours des plus évidentes...

Informations sur

  • Nom original de la série Lipstick Jungle
  • Créateur DeAnn Heline Eileen Heisler
  • Dates 2008-2009
  • Genre Drame
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale NBC
  • Chaîne(s) de diffusion française TF1,  HD1,  June
  • Nombre de saison(s) 2
  • Nombre d'épisodes 20
  • Durée 42 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    Sex and the city, Cashmere Mafia, The Bold Type...

  • Critique

     

    A lire le synopsis de Lipstick Jungle, il est évident de penser à d’autres séries du genre, et notamment à Cashmere mafia qui a été produite la même année. Nous reviendrons sur cette pathétique série par la suite.

    Présentement, voyons plutôt le rapprochement qu'il peut être fait avec Sex & the city, et pour cette comparaison, rien d’étonnant ! En effet, Lipstick Jungle, au même titre que Sex & the city, est une adaptation d’un roman de Candace Bushnell. N’ayant pas lu les ouvrages de cette dernière, mon analyse comparative se limitera aux séries.

    AU programme : même décor, la ville de New York, un groupe de femmes entre trente et quarante ans, une amitié forte entre ces femmes, l’argent, le travail, le pouvoir, le sexe... bref, on prend les mêmes et on recommence. Pas tout à fait.

    Lipstick Jungle diffère de sa grande sœur tout d’abord par son format qui est de 40 minutes au lieu d’à peu près 25 minutes pour Sex & the city, et par la chaîne qui l’a diffusé. Lipstick Jungle était diffusée sur NBC, donc un Network, et Sex & the city sur une chaîne câblée, HBO. Il en résulte qu’il y a forcément une différence dans la façon d’aborder certains thèmes qui resteront tabous sur un quelconque Network. Donc ici, pas de sexe à outrance ou de vulgarité à la volée.

    En fait, si on compare bien les deux séries, on se rendra vite compte que les deux shows ne développent pas le même contexte. Là où, sans entrer dans le détail, Sex & the city présentait des femmes célibataires, désirant trouver l’amour ou tout simplement l’amant idéal, Lipstick Jungle aborde plus précisément comment une femme new yorkaise peut mener d’une main de maître à la fois sa vie familiale et sa vie professionnelle. Et dans les deux cas, la tâche n’est pas évidente. Trouver l’amour semblait souvent une bien belle utopie pour Carry, et gérer sa carrière tout en s’occupant de son mari et de ses deux enfants étaient un marathon quotidien pour Wendy. Un contexte certes différent, mais néanmoins un discours similaire !

    • - Les femmes ont le pouvoir, cela s’avère très souvent plus difficile que pour les hommes.
    • - Elles peuvent mener leur vie avec ou sans eux.
    • - Elles sont combatives, courageuses et belles.

    La femme moderne à son apogée et qu’on aime voir évoluer dans une aussi magnifique ville que peut l’être New York.

    Revenons à présent sur sa consœur, à savoir Cashmere mafia, qui a été développée à peu près au même moment. Vous pouvez vous référer à la critique de la série présente sur le site de la Crypte et choisir laquelle des deux aura votre faveur. Pour la Crypte, il n’y a pas photo, l’écriture de Lipstick Jungle est plus fine, plus recherchée, les actrices bien plus charismatiques et les vies de ces femmes sont autrement plus intéressantes à suivre. Quel plaisir de retrouver réunies Brooke Shields (Susan) et Kim Raver (New York 911).

    Malgré ces nombreuses qualités, Lipstick Jungle n’aura pas vraiment su trouver son public. Elle n’est certes pas la série de la décennie, cependant, elle a pu renouveler le genre et surtout donner un peu de fraîcheur à ces séries souvent trop légères et pas véritablement creusées.

Publié dans Antre de la Crypte

Danny et Evelyn Brogan et leurs deux enfants, Zoé et Mark, sont placés sous la protection des témoins. Toute la famille s’installe dans une petite ville tranquille nommée Meadowlands, avec pour espoir de recommencer une nouvelle vie pleine d’espoir et de bonheur. La magie tant attendue ne s’opère pas. Le passé tant redouté refait surface, les voisins sont plus louches les uns et que les autres et la famille plonge dans une paranoïa incessante et étouffante. La famille Brogan arrivera-t-elle à s’intégrer au sein de cette communauté inquiétante ?

Informations sur

  • Nom original de la série Cape Wrath
  • Créateur Robert Murphy
  • Dates 2007-2007
  • Genre Drame Mystère
  • Pays de production Royaume Uni
  • Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
  • Chaîne(s) de diffusion française Canal+,  Jimmy
  • Nombre de saison(s) 1
  • Nombre d'épisodes 8
  • Durée 45 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    Le Prisonnier, Persons Unknown, Twin Peaks...

  • Critique

     

    Meadowlands fait partie des séries à retenir pour l'année 2007. Certes la série n’a connu que 8 épisodes mais il serait dommage de ne pas visionner ces quelques épisodes tant la qualité de la série est irréprochable sur de nombreux points.

    Tout d’abord, il convient de saluer le travail des comédiens et des comédiennes qui ont su retranscrire à merveille tout le côté énigmatique et troublant de la série.

    david morrisseyDavid Morrissey

    David Morrissey qui incarne le rôle de Danny est tout simplement époustouflant et ses nombreuses scènes solitaires où la paranoïa le gagne ne sont pas sans rappeler le travail de Patrick McGoohan dans la série Le prisonnier. D’ailleurs en parlant de cette dernière, on peut noter quelques ressemblances entre les deux séries :

    • - l’ambiance oppressante ;
    • - la paranoïa ambiante ;
    • - la quête de la vérité ;
    • - ou encore la métaphore personnifié du lieu.

    Le lieu est, tout comme dans Le prisonnier, le point d’ancrage de la série.

    Qu’est cette ville dénommée Meadowlands ? Qui sont tous ces individus qui la peuplent ? Où se trouve Meadowlands ? Et surtout comment en sortir ? Autant de questions auxquelles la série tente de répondre en nous faisant suivre les aventures de Danny, de sa famille et des voisins. Tergiverser, se creuser la tête, essayer de comprendre... voilà des choses qui font de la série, une série de qualité.

    Ici, on ne nous fait pas tourner en rond, on ne nous laisse pas dans le flou pendant des heures, on avance petit à petit tout en se demandant si on ne sombre pas dans la folie pure et simple. Cette ville est étrange, les gens sont des plus cocasses avec leurs manies si particulières et la réalisation du show est très bien travaillée sur ce plan là.

    En effet, cet autre point m’a vivement frappé lors du visionnage de Meadowlands. Les couleurs, les déplacements de caméra ou même les bruitages jouent avec nos nerfs et nos questionnements. Une des scènes les plus marquantes est la scène où Danny s’en prend violemment à Jack. La scène est faite d’une telle manière que le téléspectateur a l’impression d’être au milieu du combat.

    Pour prendre un autre exemple, je parlerais des nombreuses scènes entre Evelyn, le Docteur David York et sa femme Abigail. David est un personnage inquiétant qui semble perdre pied à chaque seconde. Toutes les scènes où il rencontre Evelyn sont très soignées et nous plongent dans l’univers malsain dans lequel David évolue. On retrouve également ce schéma dans les scènes où il est avec sa femme. Ils sont tous les deux dans un monde immaculé (tout est bien à sa place, les couleurs sont sobres, les personnages sont tirés à quatre épingles...) jusqu’au moment où leur vie commence à leur échapper. A ce moment-là, le travail fait sur l’image nous montre un monde dépareillé où la violence prend le pas sur la sérénité.

    Tu l'auras compris, Meadowlands est, pour moi, une grande série qu’il faut voir et revoir afin d’assimiler chaque détail. Cependant, on peut noter que peu d’éléments explicatifs nous sont donnés au terme des 8 épisodes qui composent la série. Je ne t'en dirais pas plus sur ce final afin de ne pas spoiler, mais je t'invite à me dire dans les commentaires ce que tu as pu penser de cette série énigmatique...

Publié dans Antre de la Crypte

Charming est une petite ville de Californie. Derrière son nom agréable et sous ses apparences de ville paisible, se cache une bourgade où les crimes, les vengeances, les trafics et autres exactions vont bon train avec le quotidien. Le club de bikers du coin, les Sons of Anarchy, entendent bien faire la loi et faire régner l'ordre tel qu'ils le conçoivent...

Informations sur

  • Nom original de la série Sons of Anarchy
  • Créateur Kurt Sutter
  • Dates 2008-2014
  • Genre Drame Mafia
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale FX
  • Chaîne(s) de diffusion française M6,  Série Club,  W9
  • Nombre de saison(s) 7
  • Nombre d'épisodes 92
  • Durée 45 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    The Shield, Les Soprano, Mayans M.C., Deadwood, Peaky Blinders, Ozark...

  • Bande originale
Publié dans Antre de la Crypte

Henry Spivey est un américain moyen, il a un bon boulot, une famille qui l’aime et il pense mener une vie agréable et facile, jusqu’au jour où il découvre qu’il a une double vie. Henry est également Edward Albright, un agent secret. Par un dysfonctionnement, Henry découvre qu’une puce est implantée dans son cerveau le faisant disparaître pour laisser sa place à Edward. Henry veut alors connaître la vérité sur sa véritable identité...

Informations sur

  • Nom original de la série My Own Worst Enemy
  • Créateur Jason Smilovic
  • Dates 2008-2008
  • Genre Espionnage Drame
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale NBC
  • Chaîne(s) de diffusion française /
  • Nombre de saison(s) 1
  • Nombre d'épisodes 9
  • Durée 42 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    AliasUndercoversCovert Affairs, True Lies...

  • Critique

     

    Il y a des séries qui ont tout pour réussir, un scénario accrocheur, digne d’un bon film d’action hollywoodien, et un casting plus qu’intéressant réunissant des pointures ayant fait leur marques que ce soit dans le monde du cinéma ou de la télévision.

    À la rentrée 2008, NBC nous proposait une telle série. L’histoire très alléchante pouvait s’apparenter à un mixe entre la série Alias qui mettait en avant la délicieuse Jennifer Gardner, et pourquoi pas le film Volte/face de John Woo. Pour ce dernier c’est peut-être un peu tiré par les cheveux, même si la thématique de la double personnalité est prégnante dans ces deux œuvres. My own worst enemy pourrait plutôt être perçue comme une version moderne du mythe de Dr Jekyll et Mr Hyde écrit par Robert Louis Stevenson en 1886. Depuis, l’œuvre littéraire a été reprise de nombreuses fois et la série de Jason Smilovic en reprend quelques fondements pour poser les bases d’une série d’espionnage bien rythmée.

    Mais voilà, la série avait certes tout pour réussir, mais le public et consécutivement la chaîne a dû en décider autrement. Seulement 9 épisodes ont été diffusés. Une saison écourtée qui n’a cependant enlevé en rien à la qualité de la série.

    En effet, My own worst enemy a su trouver un rythme effréné durant ces quelques épisodes et intriguer les téléspectateurs sur le comment du pourquoi. On suit donc avec grand intérêt les passages d’une personnalité à l’autre, les différences qu’il y a entre chacune et comment Henry et Edward gèrent à leur façon leur vie au quotidien. Les deux hommes en arrivent à jouer au jeu du chat et de la souris, des instants délectables où le plus doux devient parfois le plus machiavélique. Ce sont très certainement les moments les plus appréciables de la série.

    A côté de ce fil rouge, chaque épisode est centré sur une enquête bien spécifique. Au même titre que de nombreuses séries, les intrigues alternent entre du bon et du moins bon.

    Heureusement, le tout est relevé par le point central de la série, la quête de la vérité et de la véritable identité.

    christian slater moweChristian Slater

    Il convient aussi de saluer le jeu d’acteur de Christian Slater. Le comédien est convainquant du début à la fin que ce soit dans le rôle d’Edward avec sa dureté et son arrogance, ou dans l’interprétation de Henry à travers sa naïveté et sa bonté.

    Au final, la série ne restera pas inoubliable même si à présent un sentiment d’inachèvement reste et que le public n’a pas eu la chance de découvrir le fin mot de l’histoire. Mais cela, c’est la dure loi de l’audimat et bon nombre de séries sont annulées bien trop tôt.

Publié dans Antre de la Crypte

Sean McNamara et Christian Troy sont deux chirurgiens esthétiques à la tête d’un cabinet de grande renommée à Miami. Les deux hommes collaborent dans ce projet qui régit leur vie, tout en étant amis de très longue date. Cette amitié sera néanmoins souvent mise à mal, le quotidien de ces deux médecins étant diamétralement opposé. Sean est un père de famille, calme, enthousiaste, tentant de gérer au mieux sa vie familiale, quant à Christian, il mène sa vie narcissiquement tout en multipliant les conquêtes.

Informations sur

  • Nom original de la série Nip/Tuck
  • Créateur Ryan Murphy
  • Dates 2003-2010
  • Genre Drame Médical
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale FX
  • Chaîne(s) de diffusion française M6,  Paris Première
  • Nombre de saison(s) 6
  • Nombre d'épisodes 100
  • Durée 45 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    House, Californication, Nurse Jackie...

  • Critique

     

    Nip/Tuck fait partie de ces séries qu’on aurait aimé encenser tant elle a su renouveler le genre des séries dramatiques, et pourtant il va être ardu de la défendre. Je vais essayer et me faire l’avocat du diable avant de te donner mon réel ressenti concernant la série de Ryan Murphy.

    Débutons par le commencement et revenons en septembre 2004, lors de sa première diffusion en France sur la chaîne M6. La petite chaîne qui monte nous livrait alors un extra-terrestre dans le monde des séries télévisées. Les 13 épisodes qui composent cette première saison n’ont pu laisser insensibles les téléspectateurs. Face à notre écran de télévision, on s’est retrouvé acculé dans notre canapé, les yeux écarquillés par tant de violence que ce soit dans les actes des protagonistes, dans les paroles ou dans les scènes de chirurgie. La série prend à revers tout ce qu’on a pu voir d’ici là et nous montre sans détournement la véritable nature humaine.

    Christian (Julian McMahon) est un homme abusif, pervers, malsain dont le sexe régit ses moindres pensées. Sean (Dylan Walsh), quant à lui, est un bon père de famille, mais sa petite vie pépère est marquée par le refoulement et laisse présager le pire dans ses futurs agissements. À côté de ces deux personnages hauts en couleur, on a droit à un défilé de personnages excentriques venus dans le cabinet des deux médecins pour parfaire leur plastique ou arranger un traumatisme qui les suit, pour certains, depuis la plus tendre enfance.

    De ce point de vue, la série est très intéressante et fait mouche. Par le biais d’histoires farfelues, touchantes, écœurantes et à la limite de l’obscène. Elle aborde à sa façon des sujets tabous ou difficiles tels que la mort, la malformation, l’obésité, l’inceste, l’euthanasie, le sexe en long, en large, en travers, bref sous toutes ses formes.

    Donc une première saison intéressante et originale à la fois. La saison 2 se poursuit sur le même principe ajoutant du suspens avec l’arrivée d’un personnage emblématique, le Découpeur (Carver dans la VO). Cette énigme se poursuivra sur la saison 3. Une intrigue intéressante qui permet à la série de s’affirmer et d’aller plus loin dans ses excès.

    De la saison 3 à la saison 6, la série reste fidèle à elle-même. Le culte du corps est toujours le sujet central de la série, les personnages se détruisent au fil du temps, les abus sont de plus en plus prégnants et ce n’est pas le changement de vie en passant de Miami à Los Angeles qui va arranger les choses pour nos deux médecins. Ces saisons se valent à peu près toutes.

    L’originalité de la série n’est plus, néanmoins elle arrive toujours à produire quelques épisodes qui sortent du lot. Elle se veut une critique exacerbée de notre société et tout au long de ses épisodes elle garde cette direction. Quelques perles sont disséminées ici et là lors des frasques sexuelles de Christian et c’est un réel bonheur de savoir jusqu’où il peut aller :

    • - des films pornos avec Amber ;
    • - de sa nouvelle attirance homosexuelle ;
    • - de ses goûts pour des parties à trois avec une mère et sa fille ;
    • - de ses parties de jambes en l’air avec des sexagénaires ;
    • - de la masturbation strangulatoire ;
    • - de ses parties de baise à coup de sac poubelle sur la tête...

    Des déviances en veux-tu en voilà, de quoi rassasier les esprits les plus tordus !

    A côté de cela, la série attaque toujours de front des sujets polémiques, les scènes de chirurgie restent de grande qualité bien que peu ragoûtantes et les personnages sont plus fantasques que jamais.

    Alors voilà, Nip/Tuck, c’est ça, du trash et de l’excentricité, le tout saupoudrer de drames familiaux. La sauce prend plutôt bien et se laisse suivre agréablement. Pour cela il faut cependant être endurant et persévérant. En effet, 6 saisons c’est long surtout qu’à partir de la saison 3, on est en droit de se poser des questions sur le bien fondé de la série.

    Pour ma part, la série a commencé à me décevoir à partir de la saison 3. L’intrigue du Découpeur a été gâchée alors que la saison 2 s’était avérée alléchante à chaque épisode. On se doute de qui est le Découpeur assez rapidement, tout ça pour nous livrer un season finale ridicule avec le grand méchant qui retient les deux médecins. À la façon d’un film de série Z, le gros vilain reprend tous les éléments de son plan machiavélique pour les expliciter à Christian et Sean qui au final se débarrasseront du bad guy. À la suite de cette saison, la série est entrée dans une spirale du grand n’importe quoi.

    "Jusqu’où la série va aller ?". Voilà ce que je me posais comme question avant chaque épisode et c’est cette même phrase qui m’a poussé à poursuivre mon visionnage de la série. Une curiosité mal placée certes, mais au final je ne regrette pas. La série a ses travers, toutefois elle a su livrer quelques épisodes de grande qualité toujours servis par un Sean (Dylan Walsh) remarquable.

    dylan walshDylan Walsh, aka Sean

    Le comédien est juste dans chacune de ses interprétations et il reste le personnage le plus complexe de la série. Au départ, on pense qu’il est stable à côté d’un Christian tout feu tout flamme, et au fil des saisons, on perçoit un Sean déstabilisé, perdu, à la limite de commettre l’irréparable de nombreuses fois. L’irréparable, il le commet finalement et le résultat aura été de le détruire un peu plus et d’en faire un personnage sans âme.

    À côté de l’excellent personnage de Sean on a droit à celui de Matt. Ce dernier est le boulet de service. À chaque fois qu’on pense qu’il ne reviendra plus dans la série, Matt refait une apparition avec toujours des histoires plus saugrenues les unes que les autres. Toujours prêt à mettre la pagaille dans la vie de ses parents et en 6 saisons, il aura peu évolué. Pourtant il aurait été bon de le voir changer ou tout simplement de le voir disparaître, à bon entendeur salut !

    À présent, si tu souhaites découvrir la série, je te conseille de ne pas hésiter et de ne pas tenir compte des avis négatifs présents ici et là sur la Toile. La série mérite d’avoir sa chance au moins pour ces deux premières saisons. Sache néanmoins qu’une fois lancé tu iras incontestablement jusqu’à la saison 3 pour découvrir qui est le Découpeur et si tu es courageux·se tu poursuivras jusqu’à la fin de la série.

    De plus, tu auras la chance de découvrir les nombreuses guests stars que la série à compter : Catherine Deneuve, Melanie Griffith, Richard Chamberlain, Peter Dinklage, Rose McGowan (Charmed), Katee Sachoff (Battlestar Galactica), Kathleen Turner, Famke Janssen, Brooke Shields (Lipstick Jungle, Susan), Portia de Rossi (Better off Ted, Ally McBeal)...

  • Bande originale
Publié dans Antre de la Crypte

Alex O'Connor est une jeune recrue de la CIA. Il ignore cependant que les membres de sa famille sont des espions pour le compte de la Russie...

Informations sur

  • Nom original de la série Allegiance
  • Créateur George Nolfi
  • Dates 2015 - 2015
  • Genre DrameEspionnage
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale NBC
  • Chaîne(s) de diffusion française /
  • Nombre de saison(s) 1
  • Nombre d'épisodes 5
  • Durée 42 minutes
Publié dans Antre de la Crypte
Page 3 sur 22
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Analytique
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner
Commercial
Ensemble de techniques ayant pour objet la stratégie commerciale et notamment l'étude de marché.
DoubleClick/Google Marketing
Accepter
Décliner