L'abécédaire des séries cultes (3/4)

mercredi, 09 novembre 2016 00:44
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Voici le 3ème Volet de notre abécédaire des séries cultes. Pour consulter les premiers épisodes, c’est par ici : L'abécédaire des séries cultes (1/4) et L'abécédaire des séries cultes (2/4).
Dans cette troisième partie, je te conseille de garder l’esprit ouvert, le culte prend des formes bien variées et assez inattendues. Au programme : couteau suisse, gladiateurs, croque-mort, moustache, quéquettes sous la douche, machiavélisme, coupe mulet, Leonardo Dicaprio, etc. de quoi rassasier les plus intrépides d’entre nous !

La version podcast de l'article est à découvrir sur Youtube, Deezer, Spotify, Anchor...

Pour rappel, cet abécédaire est purement subjectif. N’hésite pas à commenter et à donner ton avis sur ces séries cultes ou non en fin d’article. Et bien entendu, partage à foison à tes amis sur les Internets.

M comme MacGyver ou Magnum

Tu es plutôt moustache ou coupe mulet ?

MacGyvermagnum

Dans les années 80, deux hommes font une entrée fracassante dans le monde des séries télévisées.

Le premier s’appelle MacGyver. Il porte une coupe mulet et ça lui va bien, comme tu peux le voir sur la photo ci-dessus. Je te propose de suite un arrêt sur images et un petit détour chez nos amis adeptes de cette coiffure. Regarde moi ces deux spécimens, ça donne envie de prendre un peigne et de les coiffer, n'est-ce pas (en tout cas moi, ça me fait frétiller) ?

mullet haircut2mullet haircut3

Rien que pour toi, ces perles du net sont à retrouver parmi tant d’autres tout aussi délectables sur le site Awkward Family Photos.

Ce cher MacGyver est l’homme de toutes les situations. Sa coiffure ridicule ne l’empêche pas de surmonter les pires épreuves et il s’en sort toujours haut la main.

Face à lui, le challenger n’est autre que Magnum. Lui aussi dispose d’une caractéristique physique toute particulière. En effet il arbore une splendide moustache qui lui vaut la renommée qu’on lui connaît encore à l’heure actuelle.

Ces deux mastodontes de la télévision font indéniablement partie du bagage culturel que tout sériephile se doit d’avoir. Il m’est donc très difficile de les départager tant je pense que chaque série tient une place importante dans le savoir collectif de l’univers des séries télévisées. Mon choix s’oriente pourtant vers MacGyver. Pourquoi ? Tout simplement car il faut choisir. Et plus honnêtement car j’ai grandi avec cette série que je connais de fait mieux que sa grande sœur.

5 raisons qui font de MacGyver une série culte

  1. L’inventivité de MacGyver : le mec sait tout faire, clairement un atout de poids lors de situations périlleuses en tout genre.
  2. Son acteur : Richard Dean Anderson. Le comédien a une belle carrière télévisuelle. Quelques années après MacGyver, il décroche l’autre rôle le plus important de sa vie, celui de Jack O'Neill dans Stargate SG-1.
  3. Sa fanbase ou plutôt l’empreinte que la série laisse sur toute une génération. Tout le monde se souvient de cette série géniale où un mec savait tout faire avec une allumette et un chewing-gum.
  4. Le remake sorti cette année. Pour une série, le fait de décrocher un remake est une preuve indéniable de sa notoriété. Cela ne signifie en aucun cas que la série originale est de qualité et encore moins sa petite sœur. Et pour MacGyver, je peux vous dire que le reboot est un étron de lendemain de fête un peu trop arrosée au rhum arrangé (et je sais de quoi je parle).
  5. Son générique et cette musique inoubliable: ; tatatatatatata tatata tatata tatatata...

Fiche technique

  • Production : 1985-1992.
  • Chaîne de diffusion : ABC.
  • Genre : Action, Aventure.
  • Pays de production : États-Unis.
  • Nombre de saisons : 7.
  • Nombre d’épisodes : 141.

N comme Nip/Tuck

Nip/Tuck

J'ai longuement hésité avant de mettre Nip/Tuck dans cette liste sur les séries cultes. Elle fait partie de ces séries que j'ai à la fois apprécié et détesté.

Apprécié car la première saison n'y va pas avec le dos de la cuillère. C'est trash, c'est vulgaire, c'est softporn, en gros ça envoie du lourd. Un réel plaisir à regarder tant on voit des paires de nibards ça change la donne à une époque (que l'on connait encore) où les séries policières régissent le monde des séries.

Détesté car même si Nip/Tuck conserve ce côté trashy tout au long des 7 saisons, un effet de lassitude s'installe. Son crédo, toujours plus fort, toujours plus loin. Finalement, ça s'essouffle et la série perd toute sa crédibilité.

Alors pourquoi la mentionner dans cette liste ?

Nip/Tuck a fait couler beaucoup d'encre. Elle a bouleversé les codes en montrant que le trash est vendeur. Ses détracteurs étaient nombreux, mais il jouait le jeu de la production, à savoir créer le buzz.

Et sans aucun doute, le buzz, elle l'a fait !

Julien Courbet ©TMC

5 raisons qui font de Nip/Tuck une série culte

  1. Ses personnages principaux : Sean McNamara et Christian Troy. Le duo fonctionne très bien. Leur amitié est basée sur une relation forte. On apprend au fil des épisodes certains secrets qui fragilisent cet équilibre.
  2. La place des femmes. La série se veut machiste et mysogyne enfin c'est ce qu'elle nous laisse croire. Les femmes ont bel et bien le pouvoir dans la série. Christian et Sean s'amusent avec elles, mais ils sont finalement les pantins qui ont foncièrement besoin d'elles pour assouvir leurs fantasmes et pour trouver une certaine sérénité.
  3. La présence de Peter Dinklage, aka Marlowe Sawyer dans la saison 4. Avant de devenir Tyrion Lannister dans Game of Thrones, Peter fait une apparition très remarquée dans Nip/Tuck. Marlowe entretient une relation assez malsaine avec Julia.
  4. La tripotée de guests à contrat de plus ou moins longue durée : Famke Janssen, J. K. Simmons, Alec Baldwin, Anne Heche, Melanie Griffith, Rose McGowan, Katee Sackhoff, Bradley Cooper, Alanis Morissette, Mario Lopez, Mitch Pileggi...
  5. Son générique.

Fiche technique

  • Production : 2003-2010.
  • Chaîne de diffusion : FX.
  • Genre : Drame.
  • Pays de production : États-Unis.
  • Nombre de saisons : 6.
  • Nombre d’épisodes : 100.

O comme Oz

Oz

Dans un autre genre, j’aurais pu citer The Office dans sa version originale ou dans sa version US. Les deux comédies sont excellentes et méritent d’y jeter un coup d’œil. Il est toutefois inconcevable de passer à côté d’Oz.

Oz tient une place toute particulière dans l’histoire des séries diffusées sur une chaîne câblée et sur l’avènement de la chaîne américaine HBO. Dans les années 90, elle révolutionne le genre drama/drame et permet à de nombreux shows devenus à leur tour cultes d’éclore.

Avec Oz, HBO lance les hostilités en offrant un show percutant, impertinent, contestataire, où le tabou n’a pas sa place. Sans Oz, aurions-nous eu des séries comme Breaking Bad, Six Feet Under, Les Soprano, Prison Break, The Wire, The Shield, Sons of Anarchy, etc. Comment ça il y a un intrus ?

Tu as trouvé la verrue ? Alors transition parfaite avec le point suivant sur le thème de la prison. Oz, à la différence de Prison Break, dépeint très finement l’univers carcéral. Tom Fontana, son créateur, sert aux téléspectateurs un plaidoyer très convaincant contre le système pénitentiaire américain. En s’attachant à présenter à la fois les prisonniers et le personnel administratif, il décrit un monde hors du temps où l’homme se construit comme il le peut, où l’asservissement est palpable, où la violence est prégnante et finalement où il faut trouver des solutions pour vivre ensemble au quotidien.

Oz est une série culte. Elle fait réfléchir et ne laisse pas insensible.

5 raisons qui font d’Oz une série culte

  1. Des acteurs exceptionnels : J.K. Simmons (The Closer), Lee Tergesen (Code Lisa, Génération Kill, Defiance), Dean Winters (Rescue Me, New York - Unité spéciale), Terry Kinney (The mentalist, Billions), Ernie Hudson (Desperate Housewives, New York - Police judiciaire, La vie secrète d'une ado ordinaire), Harold Perrineau (Lost), Eamonn Walker (Chicago Fire), Lauren Luna Vélez (Dexter), Kirk Acevedo (The Black Donnellys, Fringe, 12 Monkeys), Christopher Meloni (New York - Unité spéciale, True Blood)... la liste est encore longue.
  2. Le narrateur, aka Augustus Hill. Augustus intervient à chaque épisode et donne à réfléchir sur la condition humaine en abordant des thèmes communs à tous : sexe, amour, mort, amitié, médias, etc.
  3. Son créateur : Tom Fontana. Juste avant d’attaquer Oz, Fontana s’était fait un nom grâce à sa série Homicide. Depuis ces 2 œuvres devenues cultes, Fontana est devenu une référence en matière de création télévisuelle. Il a depuis écrit la méconnue, et à tort, The Philanthropist, puis Copper et Borgia.
  4. L’univers carcéral dépeint dans Oz est dur. Ici la violence est présente à chaque recoin du pénitencier. Pour gagner sa place l’un doit prendre l’ascendant sur l’autre. On est bien loin de séries assez peu réalistes à la Prison Break.
  5. Diffusée sur HBO, Oz a clairement lancé l’âge d’or des fictions sur la chaîne câblée américaine. Suite à Oz, HBO a produit des séries devenues depuis cultes : Sur écoute, Six Feet Under, Sex and the City, Entourage, Deadwood ou encore La Caravane de l'étrange.

Fiche technique

  • Production : 1997 - 2003.
  • Chaîne de diffusion : HBO.
  • Genre : Drame.
  • Pays de production : États-Unis.
  • Nombre de saisons : 6.
  • Nombre d’épisodes : 56.

P comme Profit

Profit

Profit est un véritable ovni dans le monde des séries télévisées et pour deux raisons.

La première raison est que Profit assène un coup de masse empli de perversité dans une période où les séries se ressemblent toutes les unes les autres.
Le show se présente comme une fable ou un conte en provenance directe de la boîte à histoires des frères Grimm. Il décrit l’histoire singulière d’un homme dont le fond est formellement mauvais. Il est haineux, machiavélique, n’hésite pas à commettre les pires ignominies pour arriver à ses fins et ne se sent jamais coupable de ses agissements. Au fil de la série, le personnage de Jim Profit se dévoile. La maltraitance endurée durant son enfance et les divers abus commis à son insu démontre pourquoi il est devenu cet être abject.

Profit place chacun d’entre nous devant une fiction violente, dure et sans concession. Le genre de série assez rare au milieu des années 90. En effet, une décennie qui faisait la part belle aux sitcoms, séries pour ados et autres séries fantastiques aux synopsis assez redondants.

La seconde raison qui me pousse à qualifier Profit d’ovni télévisuel, est la chaîne sur laquelle la série a été diffusée : la Fox. Au même titre qu’ABC, CBS, NBC et The CW, la Fox fait partie des réseaux nationaux américains, autrement appelés les networks. Ces chaînes sont plus ou moins l’équivalent chez nous de TF1, France 2 et compagnie. En d’autres termes, une chaîne de grande écoute.

L’erreur fut de diffuser Profit sur un network. Sur le câble, je suis persuadé que la série aurait pu trouver plus facilement son public et surtout détailler plus largement et sans complexe tout son univers. Il faut dire qu’au milieu de Profiler, Fx effets spéciaux, Le Caméléon, Sept à la maison, Nash Bridges ou encore Sabrina, l'apprentie sorcière, une seule question se pose : que vient faire Profit sur un network ?

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4 raisons qui font de Profit une série culte

  1. Profit est une série courte. 8 épisodes c’est bien trop court. Autant pour Manimal une saison de 8 épisodes suffit amplement, autant pour Profit il aurait été bon que les aventures déviantes de Jim se poursuivent. Cette brève production fait a fortiori de Profit une série culte.
  2. Son héros et ses vices sont délectables à suivre. La série n’hésite pas à bousculer les téléspectateurs en leur donnant à voir des perversités plus outrancières les unes que les autres. Le héros est machiavélique, les manipulations sont poussées à l’extrême et les écarts de conduite semblent faire partie d’une norme inaliénable.
  3. Pour la prestation d’Adrian Pasdar. Adrian est connu par nombre d’entre nous pour son rôle de Nathan Petrelli dans Heroes. Sachez qu’avant ce rôle, Adrian a incarné avec beaucoup de talent l’innommable Jim profit.
  4. Son créateur : David Greenwalt. David n’est pas un novice en matière de séries télévisées. Il a officié dans de nombreux projets en tant que producteur et scénariste : X Files: aux frontières du réel, Buffy contre les vampires, Angel, Eureka, Grimm… Une véritable pointure !

Fiche technique

  • Production : 1996 - 1996.
  • Chaîne de diffusion : FOX.
  • Genre : Drame.
  • Pays de production : États-Unis.
  • Nombre de saisons : 1.
  • Nombre d’épisodes : 8.

Q comme Quoi de neuf docteur ?

Quoi de neuf docteur ?

Je ne vais pas m’étendre sur cette série. Pourquoi ? Et bien le seul souvenir que j’ai de Quoi de neuf Docteur ?, c’est le générique et la présence de Leonardo Dicaprio. Je me souviens pourtant avoir vu des épisodes en rentrant de l’école. Malheureusement aucune scène ne me revient à l’esprit. À l’opposé, j’ai des réminiscences de scènes de la sitcom Notre belle famille, série dans la même veine et diffusée à la même époque à quelques années près. Allez savoir pourquoi !

4 raisons qui font de Quoi de neuf Docteur ? une série culte

  1. Que vous aimiez ou non, Quoi de neuf Docteur ? fait pourtant partie du spectre des comédies ayant eu une aura importante dans les années 80 au même titre que le Cosby ShowMadame est servie, ALF, La Fête à la maison...
  2. Luke Brower. Tu ne connais pas Luke ? Personnage emblématique de la fin de la série, il est incarné à l’écran par Leonardo Dicaprio lui-même. Comme tu peux le voir sur la photo ci-dessous, déjà une petite tête de branleur à faire tomber toutes les minettes :
    luke brower
  3. Ses autres guests de choix avec notamment Brad Pitt et Hilary Swank.
  4. Pour son générique à la Amicalement Vôtre avec l’évolution des personnages.

Fiche technique

  • Production : 1985-1992.
  • Chaîne de diffusion : ABC.
  • Genre : Comédie.
  • Pays de production : États-Unis.
  • Nombre de saisons : 7.
  • Nombre d’épisodes : 166.

R comme Rome

Rome

Attention pour les quelques lignes qui suivent. Autant prendre des pincettes avant qu’un historien ne me tombe dessus.

Rome relate dans les grandes lignes, et je précise bien "dans les grandes lignes", des faits historiques réels (avec en prime beaucoup de quéquettes). Le tout est romancé et la série se sert de l’histoire comme d'un simple prétexte pour raconter la vie de soldats, de citoyens, d’hommes politiques... Rome est une fresque historique scénarisée.

La série est très réussie même si elle peut paraître parfois complexe :

  • Nombre de personnages conséquent. Il est difficile de s’y retrouver et de se souvenir qui est tel ou tel personnage quand on ne l’a pas vu pendant plusieurs épisodes.
  • La politique est souvent un aspect rédhibitoire dans les fictions. Certains éléments sont ardus à comprendre d’autant plus quand on est face à un système politique très ancien.

Il reste que Rome est une belle réussite de HBO. J’aurais aimé voir une saison 3, mais officiant dans la démesure financière, la chaîne câblée ne pouvait poursuivre l’aventure.

5 raisons qui font de Rome une série culte

  1. Ses décors à couper le souffle. HBO n’a pas lésiné sur les moyens pour offrir à ses téléspectateurs du grand spectacle. Avec une saison 2 avoisinant les 125 millions de dollars, Rome fait encore partie à l’heure actuelle des séries les plus coûteuses de l’histoire. Ce coût excessif a finalement poussé HBO à stopper la production du show.
  2. Ses acteurs. James Purefoy incarne de très belle manière Marc Antoine. Kevin McKidd, Ray Stevenson ou encore Polly Walker offrent également des interprétations très justes.
  3. Sa chaîne de diffusion : HBO. Comme je l’ai mentionné plus haut dans Oz, HBO a connu fin des années 90 et début 2000 son âge d’or avec des productions toujours plus prestigieuses.
  4. Son scénario (confère quelques lignes au-dessus).
  5. Son générique magnifique :

Fiche technique

  • Production : 2005-2007.
  • Chaîne de diffusion : HBO.
  • Genre : Drame, Historique.
  • Pays de production : États-Unis.
  • Nombre de saisons : 2.
  • Nombre d’épisodes : 22.

S comme Six Feet Under

Six Feet Under

Que dire de Six Feet Under ? Ma pensée peut se résumer en 3 mots : BEST SHOW EVER.

Si tu veux mon ressenti par rapport à la série d’Alan Ball je t'invite à lire ma critique dans la fiche dédiée à la série. Tout est dit et ça ne sert à rien de se paraphraser (même si j'aime beaucoup me lire et parler de moi). Bonne lecture !

5 raisons qui font de Six Feet Under une série culte

Je vais être tout à fait honnête avec toi. Pour certaines séries, c’est assez laborieux de trouver 5 raisons qui font de ces fictions des séries cultes. En revanche, pour Six Feet Under, se limiter à 5 raisons est un exercice très difficile. En effet, cette série tient une place toute particulière dans mon cœur.

Tu veux des raisons de la regarder ? Je pourrais t'en donner une multitude, te faire rêver et te donner envie de la regarder encore et encore jusqu’à ce que mort s’en suive et que les frères Fisher s’occupent de ton enterrement. Je m’emballe, mais en attendant la boucle est bouclée et te voilà pris dans l’engrenage qui te poussera à voir cette série unique.

  1. Ses acteurs. Tous, ils sont tous bons. Peter Krause, dans la peau de Nate, m’a fait pleurer à de nombreuses reprises. La justesse de Michael C. Hall, aka David, est stupéfiante. Frances Conroy, alias Ruth, est touchante... bref ils ont tous une particularité tellement bien écrite et décrite qu’il est impossible de ne pas se prendre d’affections pour cette famille et leur entourage.
  2. La façon dont elle aborde avec beaucoup de finesse le sujet de la mort. Concrètement, Six Feet Under parle de la mort et du deuil. Mais ces thèmes ne sont que des prétextes pour parler de ceux qui restent, des relations humaines, de l’amour et plus globalement de la vie. Six Feet Under est une série sur la vie avant d’être une série sur la mort.
  3. Son créateur : Alan Ball. Deux ans avant la sortie de Six Feet Under, Alan réalise un très grand film : American Beauty.
  4. Sa diffusion sur HBO. Il s’agit bien entendu des mêmes raisons que celles évoquées plus haut pour Oz.
  5. Son générique et cette musique entêtante et ces images qui restent graver à jamais dans ma tête.

Fiche technique

  • Production : 2001-2005.
  • Chaîne de diffusion : HBO.
  • Genre : Drame.
  • Pays de production : États-Unis.
  • Nombre de saisons : 5.
  • Nombre d’épisodes : 63.

La suite de l'abécédaire, c'est par ici: 

Petit cadeau de fin, pour que toi aussi tu puisses réaliser toi-même ta propre coupe mulet :

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