Comme à chaque rentrée scolaire, je te propose une liste de séries qui, à mon avis, fleurent bon l’excrément de chien malade. Évidemment, cette liste est tout à fait subjective et non-exhaustive. Perçois-la comme une aide, ou plutôt une boussole, pour t’orienter dans cette jungle de nouvelles séries dont le lancement est prévue d’ici à la fin de l’année ou début 2025.
En septembre 2023, je t’avais proposé 5 séries. Il en sera de même cette année. Concernant ma sélection de l’année dernière, voici la liste et le sort réservé à ces séries :
- The Walking Dead: Daryl Dixon, une saison 2 est prévue.
- Tapie, une seule saison étant donné qu’il s’agissait d’une mini-série.
- The Irrational, une saison 2 sortira sur NBC en octobre.
- The Spencer Sisters, la série a été annulée au bout de 10 épisodes.
- Berlin aura droit à une saison 2.
Mon pronostic de la rentrée n’est pas vraiment bon avec seulement un score de 2 sur 5, et encore c’est en comptant la mini-série Tapie. Restons pour autant lucide ! L’énième spin-off de The Walking Dead, The Irrational et Berlin n’ont certes pas été annulées, mais cela ne veut pas dire que ces séries sont de qualité. Je dirais même l’inverse. Elle sont bel et bien des séries de merde !
Je sais, on va encore dire que je juge sans avoir essayé. Eh bien figure-toi que c’est... tout à fait vrai !
Je n’ai pas tenté de regarder ces séries tout simplement car je tiens à mes facultés cognitives. Depuis tout ce temps, autant que mes heures passées devant des séries télévisées me servent à quelque chose. En l’occurrence, me permettre de juger par le biais d’un synopsis et de trailers si la fiction me plaira ou non. Après, seuls les cons ne changent pas d’envie. Dans ce cas, je suis peut-être un sacré con...ou simplement un fieffé taquin.
Je te laisse juger par toi-même. Ou alors tu peux aussi tenter de me convaincre de regarder telle ou telle série, en me faisant part de tout l’amour que tu as pu ressentir lors de ton visionnage.
Quoi qu’il en soit, cette année ne dérogera pas à la règle de ma prophétie annuelle. J’ai sorti ma boule magique, non pas pour invoquer Shenron, mais pour te proposer 5 séries qui, selon moi, ne valent pas le coup.
Leur point commun ? Hormis le fait de sentir la jambe gangrénée de 6 mois, elles sont encore une fois tombées dans la solution de facilité. Laquelle ?
Toujours la même, figure-toi !
Il s’agit pour la quasi-totalité de remake ou d’adaptation d’univers déjà bien connus. L’originalité n’est décidément plus dans le vocabulaire de nos producteurs et productrices adoré·e·s. La solution de facilité et le rendement sont devenus le leitmotiv de ces sinistres branleurs·ses.
Jean-Gilles: "Ah, mon cher ami, laisse-moi te parler de cette triste réalité qu'est devenu le monde du divertissement. Les plateformes de streaming comme Netflix, ce ne sont plus que des machines à fric, sans âme, sans cœur. Elles sont là, telles des vautours, pour nous arracher jusqu'au dernier centime. Et pourquoi des adaptations plutôt que des créations originales, me demandes-tu ? C'est simple : le profit à tout prix, la facilité méprisable. Pourquoi se fatiguer à créer quand on peut recycler sans vergogne ? Les remakes, les adaptations, c'est la garantie d'un public déjà acquis, déjà conditionné. L'originalité ? Un concept oublié, sacrifié sur l'autel de la rentabilité. Et ne me dis pas que c'est dommage, c'est bien pire que ça. C'est le reflet de notre société malade, où seul l'argent dicte sa loi. Les programmes qui ne rapportent pas assez ? Condamnés, exécutés sans procès. Alors la prochaine fois que tu te lamenteras sur le manque d'originalité, rappelle-toi : dans ce monde pourri, seul l'argent a voix au chapitre. Et Netflix, comme les autres, l'a bien compris, exploitant notre désespoir et notre besoin d'évasion jusqu'à la moelle."
Alors, tout d’abord je ne te demandais rien et qui es-tu ? D'où tu sors ? Bon, et bien que le fond de ton intervention soit totalement juste, la forme m’inquiète un peu. En fait, tu m’inquiètes un peu. Je pense qu’une cure de soleil, de câlins avec des chatons et surtout une bonne dose de Prozac te fera le plus grand bien.
À présent, place aux 5 séries que je te conseille d’éviter prochainement.
Zorro, l’adaptation de trop ?
Synopsis : En 1821, Don Diego de la Vega devient le maire de Los Angeles, une ville qu'il souhaite voir prospérer. Cependant, il se heurte aux ambitions dévorantes de Don Emmanuel, un homme d'affaires local dont la cupidité plonge la municipalité dans une crise financière. Malgré son rôle de maire, Diego se trouve impuissant face à cette injustice. N'ayant pas endossé l'identité de Zorro depuis deux décennies, il est contraint de reprendre son masque et son épée pour protéger l'intérêt général. Toutefois, cette double vie s'avère difficile à gérer, mettant en péril son mariage avec Gabriella, qui ignore tout de sa double identité. Diego parviendra-t-il à sauver son couple et à préserver sa santé mentale au cœur de ce tumulte ?
2024 nous livre non pas une, mais deux nouvelles séries tirées de l'univers de l’homme masqué le plus célèbre de la télévision, le bien nommé Zorro.
La première adaptation sera espagnole et la seconde sera franco-italo-teutonne, et c'est celle-ci qui nous intéresse plus particulièrement aujourd'hui.
Avant de cracher dans la soupe... j’ai toujours trouvé cette expression vraiment dégueulasse. Franchement les gens qui font ça, mais c’est vraiment dégoûtant. Cracher dans la soupe, c’est tout simplement un crime contre l’humanité ! Non, tu ne crois pas ? Je m’emballe peut-être ? Ou pas... Attends, imagine un peu la scène :
Une soupe bien fumante qui sort tout juste du feu, pleine de bons légumes frais du jardin, avec juste ce qu’il faut de sel et de poivre bref, un chef-d’œuvre gustatif dans un bol. Et là, un trou du cul ose approcher sa bouche de cette merveille pour y déposer un vieux mollard gluant ? Non mais sérieusement, c’est quoi son problème ? Cracher dans la soupe, c’est comme étaler de la merde de chien sur un Rembrandt, c’est bafouer l’art culinaire, c’est... c’est une hérésie gastronomique !
Ces gens-là méritent la mort. Bon c’est un peu fort, mais fini la soupe pour eux. Leur condamnation : une vie de purée en poudre sans beurre et sans sel, pour comprendre la valeur d’un bon bol de soupe. Rien que de penser à leur acte abjecte, j’en ai des frissons !
Je crois que je me suis légèrement emporté sur cette histoire de crachat dans la soupe.
En fait, je voulais simplement t’expliquer qu’avant de dire du mal de cette énième adaptation de Zorro, je suis plutôt un fervent supporter de la série. En tant que gamin des années 80, j’ai grandi avec la série Zorro des années 50. Elle était mon rendez-vous du dimanche soir sur FR3 (France 3 pour les plus jeunes). Entre nous, j’en garde de très bons souvenirs, même si elle était annonciatrice d’une fin de week-end et d’un retour à l'école le lendemain.
Quoi qu'il en soit, Zorro est une série nostalgique que j’ai grandement appréciée. Alors pourquoi jeter mon fiel sur cette nouvelle adaptation ?
La réponse est dans la question. Si tu me suis depuis quelques temps, tu sais pertinemment que je ne suis pas un ardent défenseur des adaptations. Certaines valent le coup et je le reconnais sans rougir. Je pense évidemment à The Office qui nous a offert une version américaine de grande qualité, ou encore à Shameless, certes des portages de version UK en version US, mais des adaptations quand même.
Le fait que cette nouvelle version de Zorro soit une adaptation me pose donc un problème. Je ne dis pas que la série sera mauvaise, je n’en sais rien. Le seul teaser de moins d’une minute n’en dis pas beaucoup. Bon, on sent qu’ils veulent donner à notre Don Diego de la Vega une petite touche humoristique. C'est peut-être là que j’ai bloqué lors du visionnage. Zorro est interprété par Jean Dujardin. Dujardin, on l’aime ou on l’aime pas. Moi, il m’indiffère.
Il joue plutôt bien quand il officie dans le drame. Quant à la comédie, il me fait rire par moment, même si je trouve qu’il est toujours dans le même type de rôle : le type sympa, attachant, mais un peu beauf. Et là, j’ai l’impression qu’on est devant ce genre de personnage.
Peut-être que je me trompe sur toute la ligne, mais si tel est le cas, ce n’est pas vraiment ce que j’attends d’un Zorro. Ou alors il faut aller complètement dans le délire, prendre à contre pied ce qu’est Zorro et en faire une pure comédie déjantée. Et ce n’est pas ce que j’ai perçu dans le teaser qui semble être dans un entre deux. Je te laisse le découvrir ci-dessous et on s’en reparle le 6 septembre lors de la sortie de la série.
Ah et j’oubliais, Zorro a déjà clôturé l’ensemble des abécédaires de la Crypte. Je suis sûr que je peux trouver une petite place à ce nouveau Zorro dans un prochain abécédaire…
Cat’s Eyes, un live-action en mode Julie Lescaut
Synopsis : À Paris, en 2023, lors d’une exposition à la tour Eiffel, Alexia, Tam et Sylia découvrent une œuvre d’art qui appartenait à leur père, disparu dix ans plus tôt dans l’incendie de sa galerie. Déterminées à élucider le mystère entourant leur père, les trois sœurs décident de voler le tableau. Quentin Chapuis, capitaine de la Brigade de répression du banditisme (BRB), est chargé de les arrêter, mais il commence à suspecter que Tam, son amour, pourrait être l’une des voleuses...
Pour cette deuxième non recommandation, j’ai jeté mon dévolu sur Cat’s Eyes.
J’ai pourtant longtemps hésité avec une autre série française qui verra le jour prochainement : Tout le bleu du ciel. À ce jour, je ne dispose pas assez d’éléments pour pouvoir donner un avis éclairé sur cette dernière, bien qu’entre nous tu sais bien que d’habitude, cela ne me freine pas pour trainer dans la boue des pauvres séries que je n’ai pas vues. C’est ce qu’on appelle une impartialité pernicieuse.
Ce n’est que partie remise. Ayant dévoré et apprécié le livre de Mélissa Da Costa, je vais surveiller de près ce que cette adaptation va nous offrir. Le bouquin est une ode à la vie, au lâché prise et à l’évasion. À travers des personnages attachants et crédibles, l’autrice nous livre une œuvre émouvante et inspirante, le tout sur fond de road trip à travers quelques contrées françaises, dont les Pyrénées, plus beau coin de France. Non, je ne manque pas d’objectivité !
Bref, tu l’auras compris, j’espère vraiment que TF1 ne fera pas n’importe quoi avec cette adaptation. Elle mérite un portage télévisuel impeccable !
Revenons à présent à nos moutons, ou plutôt nos brebis que sont les personnages de Cat’s Eyes.
Dois-je te faire l’affront de te présenter Cat’s Eyes ?
Si tu es né·e dans les années 80 ou 90, tu connais forcément l’animé que nous avons pu découvrir sur FR3, puis lors de rediffusion sur France 5 au début des années 2000. Cat’s Eyes est à la base un manga de Tsukasa Hōjō. Je ne vais pas m’étaler plus que ça sur le sujet, donc si tu veux en savoir plus, je t’invite à consulter la page Wikipedia du manga.
Pour ma part, j’ai connu Cat’s Eyes sur FR3. Je ne me souviens pas vraiment de la série car je pense que j’étais encore un peu jeune. Comme pour beaucoup, seul le générique, à la fois entêtant et intrigant me reste en tête. Alors pourquoi intrigant me diras-tu ? Eh bien il faut dire que malgré mon jeune âge, ces trois femmes en tenues ultra moulantes ne me laissaient pas insensible. J’avoue que dans mon bas de pyjama Yakari, il se produisait quelques mouvements fortuits et incontrôlables...
Marie-Constance : "La luxure est un pêché innommable. je vois que dès votre plus jeune âge le plaisir de la chair était déjà présent. Votre âme ne peut être sauvée, vous finirez dans les flammes de l’Enfer"
Oh oui des flammes Marie-Constance, fais-moi dégouliner de la cire brûlante sur les tétons, allez vas-y... mais... reviens... pourquoi tu fuis ? Dommage, elle a perdu l’occasion de se décoincer un peu.
Plus sérieusement, le portage en live-action de cet animé me pose question. Encore une fois, cela ne veut pas dire que ce sera mauvais. Il existe quelques cas plutôt qualitatifs. Je pense notamment à la série One Piece diffusée sur Netflix qui a été une bonne surprise ou encore à Cowboy Bebop qui, malgré de nombreux défauts, se laissait regarder et aurait mérité une saison 2 pour corriger le tir.
Il existe aussi de nombreuses adaptations de piètre qualité. On pense évidemment à Dragonball Evolution, la version américaine de Ghost in the Shell ou encore Nicky Larson de Philippe Lacheau.
Qu’en sera-t-il pour Cat’s Eyes version TF1 ?
Franchement, la bande annonce, que tu trouveras plus bas, ne vend pas du rêve. On a l’impression d’être dans un mix entre Julie Lescaut, Lupin et Totally Spies. Pour cette dernière, c’est la chevelure de nos héroïnes qui m’y a fait penser. Bon et je ne veux pas faire mon pervers de première catégorie, mais où sont passées les tenues moulantes qui semblaient s'orienter vers du cuir par certains moments ? Je sais, c’est surement moins confortable et discret que du tissus, d’autant plus quand on est une voleuse, mais merde Catwoman s’en sortait parfaitement avec, elle !
Cat’s Eyes est créée et scénarisée par Michel Catz. Ce nom ne te dit sûrement rien et à moi non plus d’ailleurs. Mes recherches m’ont toutefois conduites sur sa fiche IMDB. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le bougre a produit des téléfilms comme Coup De Foudre En Andalousie et Coup De Foudre à Saint-Pétersbourg. J’attends avec impatience le troisième volet de cette trilogie, Coup De Foudre à Saint-Rémy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson. Oui ce village existe et tu peux le visiter dans le département de la Marne.
Michel ne s’est pas arrêté là dans ces productions de qualité. Accroche-toi bien car il a produit la série Bellefond avec Stéphane Bern dans le rôle principal. Stéphane Bern bordel, mais laissez-le commenter des mariages de princes et princesses ou nous conter l’histoire de France. Il existe assez de comédiens en France. Pas besoin d’offrir des rôles au Jacques Le Goff des diadèmes et autres tiares.
Pour conclure, entre le manque d’originalité, un trailer qui sent bon la fiction française de pacotille et un producteur qui semble avoir un talent inégalé pour pondre des fictions qui rivalisent de niaiseries et d’un choix hors du commun en matière de casting, on ne peut qu’attendre Cat’s Eyes avec une pointe d’appréhension.
Dexter: Original Sin, le spin-off de trop ?
Synopsis : En 1991 à Miami, Dexter, un étudiant, commence à céder à ses pulsions meurtrières. Trouvant soutien et compréhension auprès de Harry, son père adoptif, il apprend des règles pour cibler et éliminer ceux qui, selon lui, méritent de mourir, tout en échappant à la police. Ce défi est d’autant plus complexe pour Dexter, qui est stagiaire en médecine légale au département de police de Miami.
Dexter: Original Sin est un énième spin-off de la série originale Dexter.
J’ai eu l’occasion de parler à de nombreuses reprises de cette dernière. Je te renvoie notamment au premier volet de l'abécédaire des séries qui ont duré trop longtemps, dans lequel j’explique en quoi Dexter était une très bonne série qui n’a malheureusement pas su s’arrêter à temps. Et le plus ironique, c'est que quand j'écrivais cet article, le revival, Dexter: New Blood, cette fameuse saison 9, n'avait même pas encore vu le jour. Inutile de dire que cette saison, bien qu'elle ait au moins réussi à corriger le tir après la fin catastrophique de la saison 8, était encore une de trop. Mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui, alors passons.
Revenons à ce Dexter: Original Sin. Cette série a le don de m’inquiéter. Pourquoi ?
Parce qu'elle incarne tout ce qui ne va pas dans le monde des séries aujourd'hui. Le manque flagrant d'originalité qui gangrène l'industrie. On dirait que la "marvelisation" des fictions a contaminé tout le métier. On a l'impression que plus personne ne sait ou ne veut créer quelque chose de nouveau. Que ce soit par cupidité ou par pure paresse, c’est injustifiable. Sérieusement, arrêtez de nous prendre pour des cons. Et surtout, c’est à nous, spectateurs, de dire "STOP" !
Arrêtons de regarder ces fictions qui sont toutes resucées, où un simple filon est pompé jusqu’à la moëlle. La sucette est terminée les amis, vous êtes en train de ronger le bâton en plastique, et ça commence à nous filer une indigestion collective.
Alors oui, d’accord, le trailer de Dexter: Original Sin nous dévoile une série qui semble avoir bien compris l’univers de sa grande sœur, et le casting est plutôt alléchant : Sarah Michelle Gellar (Buffy contre les vampires, Ringer, The Crazy Ones), Patrick Gibson (The OA), Patrick Dempsey (Grey’s Anatomy) et Christian Slater (My own worst enemy, Forgotten, Breaking in, Dr Death). Et cerise sur le gâteau, le tout est produit par Clyde Phillips, celui qui a fait des merveilles avec la première série Dexter et d'autres hits comme Nurse Jackie, Boomtown, Parker Lewis ne perd jamais ou encore Players les maître du jeu.
Mais au final, Dexter: Original Sin reste un spin-off, encore un. Rien de nouveau sous le soleil. Et ça, franchement, ça me tue !
The Boys: Mexico, où l’art de tirer sur la corde
Synopsis : à ce jour il n’y a aucun élément sur la série si ce n’est que les événements se passeront au Mexique.
Après Gen V, The Boys, la série phare de Prime Video, continue d'étendre son univers avec un deuxième spin-off.
Mais alors, qu’est-ce qu’on peut en attendre ? Eh bien, pas grand-chose pour l’instant. La série a été commandée, c’est certain, mais niveau infos, c’est le désert total. Pas de synopsis, pas de visuels promotionnels, pas même un petit teaser à se mettre sous la dent.
Du coup, est-ce qu’on peut déjà dire que ce sera mauvais ? Impossible de juger, mais tu me connais, tu devines déjà pourquoi cette nouvelle série atterrit direct dans ma liste des shows à éviter.
Encore un spin-off. Oui, encore une fois, on recycle, on rebat les mêmes cartes, et on presse le citron jusqu’à la dernière goutte.
Bon, je ne vais pas non plus cracher dans la soupe – tu vois, on y revient toujours, à cette foutue soupe ! – surtout que j’apprécie vraiment la série The Boys. Certes, la dernière saison était un chouïa en dessous des autres, mais j’attends avec impatience la prochaine, qui, espérons-le, conclura la série en beauté. Il reste que The Boys: Mexico est encore une solution de facilité pour les producteurs. Sérieux, c’est quoi cette manie de vouloir décliner un concept jusqu’à l’absurde ? Vous vous croyez dans une série de Dick Wolf ou dans une franchise policière de network qui ne s'arrête jamais ? Ce n’est pas NCIS les gars ! Vous n’allez pas nous pondre un spin-off dans tous les coins du globe. À ce rythme-là, j’attends avec impatience The Boys: Suisse.
Imagine un peu le truc : la série suivrait le quotidien d’une bande de super-héros en costumes de lycra ornés de croix blanches, perchés dans les Alpes suisses. Entre deux combats, sans victime, pour lutter contre les contrefaçons de Rolex, ils mangeraient de la raclette tout en passant leur temps à sucer des Ricola. Hum... on risque de se faire vite chier dans cette série !
Tu l’auras compris, The Boys: Mexico, ce n’est pas pour moi. Je vais me contenter de savourer la fin de la série originale, et ce sera déjà bien suffisant. Mais si jamais The Boys: Suisse voit le jour, je suis prêt à revoir ma position... Ne serait-ce que pour le délire.
Rescue: hi-surf, un Alerte à Malibu version 2024
Ah, enfin une série originale ! Enfin une fiction qui n’est pas un spin-off, remake ou autre revival d’une autre oeuvre. Je suis plutôt content de terminer cet article sur une note positive. Voyons d’un peu plus près de quoi il s’agit :
Synopsis : Plongez dans le quotidien des sauveteurs intrépides qui patrouillent et protègent la Côte Nord d’O’ahu, l’un des littoraux les plus célèbres et dangereux au monde. Ces héros dévoués, toujours en quête d’adrénaline, risquent leur vie chaque jour pour sauver celles des autres dans les eaux tumultueuses et souvent mortelles d’Hawaï.
Bon... ça sent la crotte pas fraiche tout ça. Ce n’est peut-être pas une nouvelle adaptation d’une vieille série, mais on sent clairement qu’elle puise ses références dans les séries cultes des années 90 et 2000, avec Alerte à Malibu en tête de liste.
Donc, si tu cherches ta dose de testostérone, de mecs bien bâtis et de boobs, cette série est assurément le divertissement qu’il te faut. On ne va pas se mentir, on ne s'attend pas à un chef-d’œuvre avec une écriture raffinée digne des meilleures heures de HBO, mais si tu veux simplement te vider la tête devant de superbes paysages hawaïens et quelques paires de fesses bien mises en valeur sur la plage, ça devrait faire le job !
Mais attends... arrête tout ! Je rêve... John Wells est le producteur exécutif de la série ? Le mec est derrière des séries de qualité comme Urgences, À la Maison Blanche, Shameless, Southland et New York 911. Impossible ! Je n’en crois pas mes yeux.
Est-ce que Rescue: hi-surf pourrait finalement être la bonne surprise de la rentrée ? Aura-t-elle autant de saveur que les séries cultes susmentionnées ? La qualité d’écriture sera-t-elle aussi fine que dans The West Wing ? Franchement, j’ai du mal à y croire ! Le trailer ou même le pitch me font dire le contraire. Et pourtant, une petite voix en moi a envie d’y croire !
Alors voilà, contre toute attente, parmi toutes les séries que je déconseille dans cette liste de non recommandation, Rescue: Hi-Surf est peut-être celle à qui je vais accorder le bénéfice du doute. Je vais tenter l’aventure, me laisser porter par les vagues de cette fiction paradisiaque... et qui sait, peut-être que je vais finir allongé sur le sable fin aux côtés de Arielle Kebbel, l’héroïne de la série, ou peut-être me ferai-je dévorer tout cru par le grand requin des séries de merde.
À présent, je te laisse avec le trailer de la série pour que tu te fasses ton propre avis :
Tu as à présent toutes les cartes en main pour savoir si tu te lances dans l'aventure de Zorro, Cat’s Eyes, Dexter: Original Sin, The Boys: Mexico ou Rescue: Hi-Surf. Sinon, tu as toujours les recommandations qui parsèment le site de la Crypte et mes différents comptes Instagram, TikTok et Facebook.
