Le Rebelle : un premier épisode entre culte du corps et absence d’action

lundi, 04 novembre 2024 09:29
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Dans la vie, il y a des séries qui font partie intégrante de notre culture populaire, et puis il y a Le Rebelle. Avec son cocktail explosif de pseudo action, de clichés en cascade, de corps sculptés et son héros charismatique aux pectoraux saillants, cette série emblématique des années 90 nous plonge dans un univers kitsch où l'extravagance règne en maître. Alors, prépare-toi à plonger dans cet océan de mauvais goût, car nous allons disséquer ensemble les perles et les absurdités du premier épisode !

La version podcast de l'article est à découvrir sur Youtube, Deezer, Spotify, Apple PodcastAmazon music... et ci-dessous :

Un rebelle, un indien et une Cheyenne sont dans une série...

Cela aurait pu être le début d'une blague. Une blague certes de mauvais goût, mais une blague quand même. Pourtant, ces trois personnages existent bien et qui plus est, ils cohabitent dans la même fiction.

Si tu es né·e dans les années 2000, tu as probablement échappé à cette pépite télévisuelle. En revanche, si tu as grandi dans les années 80 ou 90, il y a de fortes chances que tu sois tombé·e sur "Le Rebelle" un dimanche après-midi, pendant que tes parents piquaient un somme sur le canapé après le JT de 13h. Avec "Walker, Texas Ranger", "Hooker" ou "Rick Hunter", c’était le bon vieux temps des séries policières. De quoi passer un bon dimanche pour cultiver sa beauferie plutôt que d’aller se faire chier dans un musée. Rien de tel !

Je critique, mais je l'avoue, j'ai été captivé par la série. Heureusement, pas par toutes les saisons. Un grand merci à mes parents pour les sorties qu'ils me proposaient, qui, bien qu'elles me paraissaient chiantes sur le moment, m'ont sans doute évité une lobotomie en bonne et due forme. Quoi qu'il en soit, j'ai vu quelques épisodes et je suis resté scotché pour des raisons plutôt superficielles : la moto, la castagne, les filles sexy, et bien sûr, le charisme irrésistible de Lorenzo Lamas...

Lorenzo Lama, aka Reno Raines dans "Le Rebelle"

Sa chevelure, ses santiags, son jean moulant... Bref, Lorenzo Lamas transpirait la classe et incarnait tout ce qu'un jeune ado pouvait rêver d'être ! Hein, qui n'a pas voulu être Reno Raines au milieu des années 90 ? Hein qui ? Avec sa gueule et son style, je te dis que je les aurais toutes faites tomber les filles du collège. Bon j'aurais fini au poste de police car bien trop vieux pour draguer des collégiennes, mais ça aurait valu le coup... ah doux rêve...

Assez blablaté, je sens que tu t'impatientes.

Passons au vif du sujet : le premier épisode de la série, intitulé "Le piège" (ou "Renegade" en VO). Oui c'est bien connu, un français est à moitié con. Traduire littéralement par "renégat" aurait sans doute fait fuir la moitié des téléspectateurs. Dans ce cas, je ne sais pas, traduisez par un synonyme comme "apostat". Ah oui non, trop compliqué ! Alors, pourquoi pas "traître" ? Ça sonne bien et c'est plus fidèle que "Le piège".

Je pense qu'il faudra que je revienne sur ces histoires de traduction des titres d'épisodes de séries. N'hésite pas à me dire dans les commentaires en bas de l'article si ce type de contenu t'intéresserait.

Sur ce, installe-toi bien confortablement dans ton canap', ta chaise de bureau ou même tes chiottes, car c'est parti !

À la découverte du premier épisode de "Le Rebelle"

Notre épisode commence avec une petite rythmique entrainante qui donne envie d’aller à la plage. Ça tombe bien, panorama sur le littoral : le soleil, les palmiers, l'océan, un bikini, un surfeur, un bikini, une mouette, un bikini (remarquablement bien porté cela dit), des ralentis...

C'est alors qu'on reconnaît notre héros, Lorenzo Lamas, alias Reno Raines, en mode surfeur suave. Ah le con, il emballe goulûment la jolie brune au bikini vert. Entre eux, c'est torride. On sent que ce type n'a pas de problème de charisme. Bon, ça devient gênant cette scène dans l'eau, on a compris que les hormones parlent, prenez une chambre d'hôtel pour finir votre petite affaire.

 

On retourne à présent avec Reno dans les vagues sur sa planche. Le montage de cette scène manque clairement de cohérence.

Donc, notre étalon chute dans les vagues, ce qui ravie le téléspectateur qui comprend bien que le mec a des failles et que lui aussi peut prétendre à chopper des meufs en bikini vert, ou tout autre couleur d'ailleurs. Ce surfeur de pacotille n'a pas l'apanage des belles brunes en bikini, hein !

Val et Reno qui font des choses sur la plage

La scène se conclut par un nouveau moment intime. Deux gros plans nous donnent des informations pour dramatiser la romance : une bague de fiançailles sur la main de Val, et une main qui repousse une arme et un badge de police. Alors quoi, il est amoureux, mais visiblement avec des soucis de boulot en perspective. Suspense...

On quitte le sable fin pour atterrir au commissariat, où l'on retrouve notre bel étalon, l'inspecteur Reno Raines. Il relate à deux hommes une affaire sur laquelle il travaille, l'un est son ami, l'autre est un lieutenant, qui entre nous semble bien louche. Le projet de Reno est simple. Il veut tout plaquer, raccrocher l'insigne, mais avant cela, il compte bien faire tomber un flic véreux qui est tout simplement un agent de ce lieutenant. Tout cela bien entendu pour l'amour de sa dulcinée, Val, la femme au bikini vert.

Jean-Clément : Ah oui c’est Deprise Brescia. Elle est méga bonne cette actrice. Dès que je l’ai vu dans son maillot de bain vert avec ses bonnes grosses meules, j’ai su que cette série serait de la balle.

Ah oui ! On en est là ! Un maillot de bain et la série entre d'office dans le panthéon de tes séries cultes. Ok, il en faut pour tous les goûts, mais t'es un sacré pervers. Et que dire de ta faculté à retenir tous les noms des actrices au physique avantageux. Ce type m'inquiète chaque jour davantage...

C'est là que tout se gâte. Voilà notre générique qui débarque comme un cheveu sur la soupe pour nous déballer tout le reste de l'intrigue. Dans un festival de slow-motion kitsch, le générique se la joue "flash info" et spoile allègrement le destin tragique de Reno : faussement accusé, traqué par la police, obligé de devenir "Le Rebelle". Merci, générique, de nous expliquer l'épisode AVANT qu'on le voie ! Bien joué les gars !

Mais au moins, on sait désormais qu'on n'échappera pas à Lorenzo Lamas en mode fugitif, cheveux au vent.

Passage en prison, où le lieutenant louche vient briefer un détenu tatoué jusqu'aux coudes et interprété par Donald Gibb. Les fans des films de baston des années 80-90 le connaissent bien. Il a notamment joué dans "Bloodsport, tous les coups sont permis" avec Jean-Claude Van Damme, "Savate", "American Tigers", etc.

Pour résumer, le flic lui fait son speech en mode venge-toi car Reno c'est un salaud, qui t’as arrêté, estropié et qui a butté ton frère. Il a même mangé les petits-beurres de tata Yvonne.

Quel enculé ce Reno tout de même. Ça vaudrait bien le coup d'aller lui péter la gueule, lui casser les jambes, lui démonter le bassin et pourquoi pas lui ôter la vie. Le gars, nommé Hog, est maintenant prêt à tout casser pour se venger.

Hop, on enchaîne au motel dans lequel Reno séjourne. Les scénaristes nous sortent le grand jeu et nous en mettent plein les mirettes : un petit short, une chemise ouverte avec un torse velu saillant, un petit haut ultra moulant, des bisous d'amour, des guili-guili (oui, cette scène est ridicule !) et des rires... que c'est mignon ! Mais Ô non quelle horreur !

Le taulard déboule et dans un ralenti dramatique magistral tire sur Val. Reno a le temps de lui tirer dessus également. Le ralenti de la scène doit aider. Puis il s'échappe de sa chambre en portant Val. Enfin, retournement de situation chez les méchants flics qui débarquent dans l'hôtel : le lieutenant déboule dans la chambre et la joue à l'envers en abattant son soi-disant pote flic de 10 ans, le flic véreux. Aucune loyauté chez les flics !

La scène suivante nous propulse à l'hôpital. Reno relate la soirée à son ami policier. Ce dernier, sans perdre une seconde, lui explique qu'il a été piégé et dégaine la solution miracle : "Fuis, c'est la seule issue !". On assiste alors à une tentative de jeu dramatique, façon Lorenzo Lamas, qui pourrait bien passer pour un état de somnolence. Tu l'auras bien compris, le talent de Lorenzo Lamas ne réside pas dans la tragédie. Il est même très mauvais. Vas plutôt botter des culs et galocher de la greluche en bikini, ça te va mieux.

La scène suivante est improbable.

 Reno et sa moto dans son motel

Reno est dans une chambre d'hôtel en train de regarder les informations locales qui semblent l'incriminer pour le meurtre de ce policier qu'il n'a pas commis. Jusque là, tout va bien. Excepté que le mec est, bien entendu, torse poil en jean ultra moulant pour faire saliver la ménagère devant son téléviseur.

Et là, coup de génie : la scène nous enfonce le clou du "héros sexy en détresse", avec sa moto plantée dans sa chambre comme s'il n'avait pas pu s'endormir sans elle. Le type est tellement amoureux de sa bécane qu'il l'a faite rentrer dans sa chambre pour dormir à côté d'elle. Alors oui je sais, c'est pour se planquer, mais heureusement qu'il n'est pas pilote de sous-marin.

On poursuit l'épisode avec le Lieutenant ripoux qui nous conduit chez les deux autres personnages principaux de la série : Cheyenne et Bobby Sixkiller, nos deux chasseurs de prime. Évidemment, la série poursuit dans sa lignée d'exhibitionniste en nous offrant la belle Cheyenne en petite tenue sexy et un lieutenant qui ne cache pas ses pulsions de vieux pervers.

Cheyenne et le méchant Lieutenant Dixon

Il ne cache d'ailleurs pas non plus son racisme, envers les indiens, devant Bobby. Le mec a décidément tout pour plaire : vicelard, xénophobe, perfide. Le gendre idéal !

Le lieutenant, qui coche décidément toutes les cases du salaud parfait, propose un contrat à Bobby pour traquer Reno. Bobby ne se laisse pas intimider et accepte le contrat... mais seulement à ses conditions.

Début de la chasse à l'homme. Pendant que Reno se lance dans sa traque pour retrouver le type qui a tiré sur Val, Bobby et Cheyenne partent sur ses traces. Ce premier retrouve rapidement sa proie dans une sorte de repaire paumé au milieu de nulle part où tous les brigands du coin se sont retrouvés. Et là, la série décide de nous servir un beau cocktail de stéréotypes : bikers, cuir, rock criard, mini-shorts et surtout... alcool !

Notre brave Reno les biscottos, croyant que l'infiltration, c'est pour les pros, préfère attendre que tout ce petit monde s'écroule dans le sommeil et l'ivresse pour agir. Mais ce génie de la traque s'endort lui aussi... derrière son rocher ! Comme si cette "brillante" idée n'était pas suffisante, la scène s'embellit d'un rêve de Reno, revisitant en boucle Val en mini-bikini vert, qui marche langoureusement sur la plage la poitrine ballotant de droite à gauche.

Série Le Rebelle : ValVal sur la plage

Bon sérieux, tous tes souvenirs se cantonnent aux prémices de l'épisode, tu la connaissais depuis seulement 30 minutes où il n'y a que sa poitrine qui t'intéressait ?

Alors que quatre heures sonnent, Reno, armé d'une confiance renouvelée et d'une discrétion... discutable, se fraye un chemin parmi les piliers de bar endormis. C'est parti pour une virée nocturne en pick-up, son ennemi solidement arrimé.

Le matin suivant, Bobby retrouve Reno Petrole Hahn et son prisonnier Hog. Il les embarque dans son camping car de traqueur. Une halte et quelques échanges musclés plus tard, la joyeuse bande installe son campement.

Alors que le feu crépite, Cheyenne laisse tomber son armure et raconte, en mode confession, son passé avec Bobby. Eh bien oui quelle bonne idée de raconter au premier venu toute sa vie, encore plus quand c'est le type que tu chasses.

Est-ce que Reno se sent obligé de faire pareil ? Mais bien sûr ! Il nous sort sa grande tirade romantico-mélodramatique en hommage à Val :

"Je l'aimais, et je l'aime encore. Je sais où elle est, ce qu'il y a c'est que je ne sais pas si elle est là. Je ne sais pas si elle est encore avec nous ou si c'est grâce à une machine qu'elle est en vie. J'ai l'impression d'être piégé quelque part à mi-chemin, c'est à la fois terminé et pas encore terminé. Nous deux ça n'existe plus, mais elle est encore en vie. Son coeur continue à battre."

En bref, il vient tout simplement de nous expliquer ce qu’est le coma, merci Captain Obvious !

Au petit matin, nos amis reprennent la route. Mais attention, le frère du méchant est sur leur trace.

Reno, dit le Torse, sent l'appel de la liberté et, comme un collégien en sortie scolaire, il utilise l'excuse classique du "besoin pressant". Et ça fonctionne ! Bobby, chasseur de prime soi-disant aguerri, tombe direct dans le panneau. On a un winner, le chasseur de prime de l’année. Voilà donc notre Reno qui se retrouve à faire une démonstration spectaculaire de lever de jambes acrobatique pour fuir, laissant Bobby et Cheyenne face à une horde de motards furieux.

La scène de la course-poursuite débute, et là on se dit :

"Enfin, ça va bouger !"

Sauf que... surprise ! La première intervention des méchants, c'est de balancer un jet de crème chantilly sur le pare-brise du camping-car. C'est bien connu que tous les bikers se trimballent avec des siphons de chantilly sur eux. Bref, en 30 secondes c'est plié. Dans le même temps, notre héros réussit, on ne sait pas comment à se débarrasser de ses menottes, et à subtiliser la moto d'un des méchants afin de poursuivre les vilains.

Alors qu'on espérait un rebond de l'action, Bobby se fait soudain malmener par les motards, et la scène prend des allures de bagarre de cour de récréation. Au lieu d'une réelle confrontation, on a droit à des coups mous, à des ralentis embarrassants, et à Bobby qui semble aussi crédible en victime que dans le rôle du chasseur de primes. Une scène digne de la fameuse baston de "Hélène et les garçons". Je te mets l'épisode en question. La scène de la bagarre est autour des 14 minutes :

C'est tellement peu convaincant que, lorsque Reno arrive à la rescousse, l'excitation est déjà retombée. Mais ce n'est pas fini : les motards en profitent pour délivrer Hog et, en prime, kidnapper Cheyenne, qui se retrouve à moitié en soutien gorge sans aucune raison. Ah si, pour le plaisir !

Bobby et Reno, désormais un duo improbable, décident de remonter la piste de Cheyenne. Après une série d'événements imprévisibles, à base d’huile et d'hémorroïdes (ne me demande pas d'où ça sort... cette histoire pas les hémorroïdes... eux, on sait d'où ça sort... je m'égarre !), qui auraient pu servir de scénarios à une comédie absurde, ils se retrouvent face au camp des méchants. Ne me demande pas comment, mais ils remontent leur piste très facilement.

Ils attendent le petit matin pour intervenir. Comme par enchantement, Bobby, qui s’était fait tiré dessus, pète la forme. Ils pénètrent dans le camp des méchants où tout le monde dort comme s'ils venaient de terminer une orgie. Reno, tel un ninja à moto, délivre Cheyenne au milieu des ronflements et des relents d'alcool. Ils sont alors poursuivis par toute l'armada. Mais c'est sans compter sur le talent de nos deux héros : Bobby et Reno, avec un sens du timing parfait, piègent les motards dans un traquenard digne d'un vieux cartoon.

Reno, empli de colère et dans un moment tout en intensité... ou pas, tente de faire parler Hog, mais le bonhomme préfère rester muet. Pas grave, direction les autorités, parce qu'il faut bien finir l'épisode avec un peu de justice à la clé !

Après toute cette histoire, Reno, Bobby et Cheyenne décident de s'associer.

Série Le rebelle : Cheyenne, Reno et BobbyPhoto de classe : Cheyenne, Reno et Bobby

Bobby, qui a une dette envers Reno pour l'avoir sauvé, est soudainement convaincu que le motard est un homme de valeur. Comme quoi, les expériences traumatisantes rapprochent les gens, c'est beau quand même !

Cheyenne, quant à elle, laisse entrevoir ses sentiments pour Reno. Oui, parce que sous la mini-tenue qui couvre sa peau se cache un énorme coeur qui ne demande qu'un peu d’amour.

L'épisode se conclut avec un montage tout pourri. D'abord, on découvre Reno, larmoyant, devant une fenêtre, sous une pluie battante.

Série Le rebelle : Reno pluieReno a mal à son petit coeur. Il regarde alors la pluie !

C’est le cliché parfait du héros tourmenté, comme si on était plongé dans un mauvais film d'art et essai des années 80. Ensuite, on passe à Reno sur sa moto, cheveux au vent, tentant de paraître badass.

Le lien entre ces deux scènes s'il vous plait ? Si les scénaristes espéraient montrer qu'il a un cœur tendre sous cette carapace, ce n'était pas très subtil. Une touche de Reno en cuisine, et cet enchaînement aurait été parfait pour faire de lui un vrai homme à tout faire !

Et tandis qu'on savoure ce moment poignant, on apprend que le méchant, dont le degré de méchanceté a été souligné tout au long de l'épisode, ordonne l'exécution d'Hog en prison. Voilà un méchant qui ne fait pas dans la dentelle et qui laisse présager le pire pour la suite de l'aventure de Reno et ses acolytes... ou pas !

Générique de fin.


Et voilà, fin du premier épisode de "Le Rebelle".

En toute honnêteté, je m'attendais à bien pire. La série me semblait plus mauvaise dans mes souvenirs. Elle abuse clairement des scènes pour mettre en avant le culte du corps, mais peut-on lui en vouloir ? Après tout, qui ne serait pas tenté d'attirer le regard du beauf spectateur avec un peu de chair fraîche ? Cependant, le véritable reproche réside dans le manque de scènes d'action, ce qui est un comble pour une série dont le genre principal EST l'action.

Le côté absurde et certains dialogues risibles font presque passer la série pour une parodie involontaire de son propre genre. Il y a un équilibre très fragile entre le drame et le ridicule. Si le premier épisode réussit à capturer un certain charme kitsch, il est difficile de captiver le public avec des scènes aussi clichées. Et que dire des facilités scénaristiques à foison, chantilly et autres scènes de dodos, qui font nécessairement décrocher le visionnage tellement c'est ridicule. Espérons que la suite compense ce manque avec davantage de castagne.

En somme, c'est un voyage dans un univers où le mauvais goût règne en maître, et où les scénaristes semblent avoir oublié que, dans ce genre, l'action ne devrait pas être un accessoire mais bien le cœur de l'intrigue.

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